En tant que présidente et chef de la direction d’EDC, j’ai la chance de rencontrer des centaines d’exportateurs canadiens chaque année. Ils sont une source d’inspiration permanente.

La fin d’année, c’est le moment des grands classements, que tout le monde établit ou commente. Qui ont été les célébrités de l’année, les plus grands sportifs, les événements les plus marquants? Quels ont été les « dix meilleurs X ou Y »? L’année 2022 n’a pas fait exception, et l’une de ces listes a particulièrement capté mon attention : celle de nouveaux mots utilisés dans le monde, ces mots qui saisissent les dernières tendances ou qui mettent en lumière les événements phares de l’année. Beaucoup s’accordent à dire que l’un de ces mots vedettes décrit à la perfection l’époque qui est la nôtre. Ce mot, c’est « permacrise ».

Il est difficile de ne pas être d’accord, alors que nous subissons les bouleversements liés à la pandémie mondiale qui a débuté il y a trois ans, le conflit entre la Russie et l’Ukraine, les perturbations touchant les chaînes d’approvisionnement mondiales, l’inflation chronique et la litanie sans précédent de catastrophes climatiques. Une « permacrise », exactement.

Quel que soit le nom que l’on donne à la situation, il s’agit aussi de « l’environnement commercial » dans lequel des dizaines de milliers d’entreprises canadiennes – dont un grand nombre sont clientes d’EDC – ont continué de prospérer sur la scène mondiale. Elles ont exploré de nouveaux marchés, rencontré de nouveaux acheteurs, innové, créé, pris des risques et développé leurs activités, tout en faisant croître l’économie canadienne.

Le Rapport annuel intégré met en évidence de nombreuses difficultés rencontrées par ces entreprises. Mais il s’agit surtout, selon moi, de présenter les nombreux succès qu’ont remportés les entreprises canadiennes dans le monde entier : des grandes, moyennes et petites entreprises de presque tous les secteurs industriels du Canada qui ont des sièges sociaux dans toutes les provinces du pays et qui vendent à des clients sur plus de 150 marchés internationaux.

Ces récits font naître en moi deux types de fierté. Tout d’abord, je suis fière ces entreprises et des personnes qui les dirigent. En tant que présidente et chef de la direction d’EDC, j’ai la chance de rencontrer des centaines d’exportateurs canadiens chaque année. Ils sont une source d’inspiration permanente. Ensuite, je suis fière du rôle que joue EDC dans la concrétisation de ces réussites. Au fil de ce processus, EDC ne cesse de s’adapter et de s’améliorer. Vous en saurez plus en lisant le rapport.

Fin 2022, EDC concluait la deuxième année d’une stratégie décennale visant à aider le Canada à augmenter ses exportations de 60 % d’ici 2030, ce qui aurait pour effet d’ajouter environ 150 milliards de dollars au PIB canadien. Le rapport 2022 met en évidence les progrès accomplis dans la mise en œuvre des piliers de la stratégie : nous avons adapté notre soutien aux entreprises en fonction de leur taille; concentré nos efforts sur les secteurs qui seront au cœur de l’avenir du Canada, comme la fabrication de pointe, les technologies propres, l’agroalimentaire et les technologies numériques; et misé sur les États-Unis, l’Europe et l’Asie dans le cadre de notre stratégie régionale.

Ces stratégies de croissance sont tout aussi importantes que les initiatives d’EDC visant à améliorer la façon dont nous et nos clients menons nos affaires, guidés par nos principes et nos engagements en faveur de l’environnement, de l’action climatique, de la bonne gouvernance et de l’équité sociale. Incontestablement, 2022 a été une année de progrès considérables dans tous ces domaines, et a confirmé notre volonté de bâtir un Canada et un monde meilleurs grâce au commerce.

Je me dois absolument de parler d’un autre événement de 2022, à savoir le départ à la retraite de Martine Irman, notre exceptionnelle présidente du Conseil. Bien avant le début de mon mandat de présidente, Martine était déjà un modèle pour nous tous à EDC; avec sagesse, elle a mené la barque d’une main de maître en pleine tempête, et a démontré son engagement sans faille en faveur de la mission et du mandat d’EDC. Ma reconnaissance pour tout ce qu’elle a apporté est infinie.

L’année 2022 fait désormais partie du passé, et son histoire est consignée dans les pages du rapport. Tournons-nous maintenant vers l’avenir. Quel est le mot qui décrira le mieux le travail d’EDC en 2023? C’est une question difficile, surtout à une époque de « permacrise ».

Lorsque j’observe tout le travail de planification et le dévouement des talentueux employés d’EDC dont les efforts sont consignés ici, un mot s’impose déjà à mon esprit. C’est un mot simple, mais qui correspond bien, me semble-t-il, à une Société dont la mission est d’aider les exportateurs canadiens à réussir sur le marché international en ces temps d’incertitude mondiale.

Ce mot, c’est « prêts ».

 

Mairead Lavery
Président et chef de la direction d’EDC

 

Date de modification : 2023-05-23