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Saison 2 – EP 10

Occasions d’affaires en Amérique Latine

29 octobre 2025

Nicolas Duvernois

Occasions d’affaires en Amérique Latine

Dans cet épisode, Nicolas Duvernois s’entretient avec Jorge Rave, vice-président régional pour l’Amérique latine et les Antilles à EDC. Expert du commerce international, M. Rave livre ses connaissances sur les occasions d’affaires en Amérique latine et l’importance de diversifier les exportations canadiennes.

Voici les sujets abordés :

  • Les secteurs prometteurs pour les exportateurs canadiens
  • Les défis culturels, réglementaires et logistiques de l’Amérique latine
  • Les accords commerciaux avec le Mexique et d’autres pays
  • La diversification des chaînes d’approvisionnement
  • Les solutions d’EDC pour les exportateurs canadiens

Écoutez maintenant le balado pour découvrir les clés de la réussite et trouver l’inspiration pour vos propres projets!

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Nicolas Duvernois (00:00:22): Bonjour et bienvenue à L’impact de l’exportation, le balado d’Exportation et développement Canada. Ici Nicolas Duvernois, c’est moi qui anime le balado L’impact de l’exportation. Aujourd’hui, nous nous entretenons avec un expert du commerce international d’Exportation et développement Canada à propos de l’exportation vers les marchés d’Amérique latine.

Jorge Rave est vice-président régional pour l’Amérique latine et les Antilles à EDC. Il est une mine de connaissances sur l’exportation dans cette importante région. Stratège d’affaires multilingue et énergique, ses compétences en établissement de relations stratégiques et direction d’équipes performantes ne sont plus à démontrer [sic].

Son expérience dans le secteur bancaire comprend l’analyse du risque pays, le financement des entreprises, le soutien à l’exportation et le commerce international. Passionné par les affaires internationales, il a fait ses preuves en aidant les entreprises à réussir dans les marchés émergents.

J'aimerais commencer par souligner que nous diffusons cet épisode depuis chez moi à Montréal, sur le territoire traditionnel non-cédé des Kanienʼkehá꞉ka, le peuple mohawk. Nous tenons à prendre le temps d’honorer nos communautés autochtones, où que nous soyons, et nous rappeler notre dette commune envers les premiers peuples du Canada.

Bienvenue à L’impact de l’exportation. Jorge, j’ai vraiment hâte de te parler. Euh… T’es avec nous aujourd’hui pour parler de ton parcours dans le commerce international et, et, et, et dans le monde des affaires. Tu connais énormément cette industrie, si je peux appeler ça comme ça. Et qu’est-ce qui t’a, comme première question, qu’est-ce qui t’a attiré vers le commerce international, puis plus précisément les, les, les, les marchés latino-américains? Là, j’imagine avec le prénom et le nom de famille, mais quand même.

Jorge Rave (00:01:54): Oui, absolument. Ben d’abord, Nicolas, merci beaucoup de, de l’invitation. C’est un plaisir d’être, d’être là avec euh… avec toi et avec tout le monde aussi, un peu pour… de, de… pour parler un peu du, du travail qu’est-ce qu’on… que, qu’on fait en Amérique latine. Donc euh… écoute d’abord, moi, je suis eum… je suis originaire de la Colombie. J’ai immigré au Canada il y a une vingtaine d’années, pas plus que ça, mais je ne vais pas révéler mon, mon âge non plus.

Eum mais euh… donc, d’abord, c’est… je dirais que c’est la, c’est la, la passion pour les relations internationales euh… ce que je vois, j’ai vécu dans cinq pays différents, d’autres que le Canada [sic]. Donc euh… depuis que je suis euh… je suis adoles… adolescent, j’ai, j’ai, j’ai pas mal bougé.

Nicolas Duvernois (00:02:36): OK.OK.

Jorge Rave (00:02:37): Eum… Donc c’est un peu la, l’interaction de ce que je vois entre les relations internationales, euh, le commerce, la diplomatie, la possibilité qu’on a avec EDC de… de vraiment amener des changements réels dans les économies de la région [sic], pis finalement ramener aussi des bénéfices [sic] euh, au Canada. Donc, je suis vraiment passionné par ça. Je euh… dis à tout le monde euh, que je rencontre que j’ai, j’ai l’impression d’avoir la meilleure job au monde, eum, où je peux passer du temps en Amérique latine, mais aussi, agir en tant que, que euh… si tu veux, de constructeur de ponts [sic] entre la, entre la, le Canada, l’Amérique du Nord, puis l’Amérique latine au complet.

Donc, là, j’ai, j’ai vraiment la chance, on va parler euh… de ça dans, dans, dans, dans la… les, les prochaines minutes, mais j’ai la, la possibilité aujourd’hui de euh… d’agir en tant que, qu’intermédiateur [sic], si tu veux, entre les deux régions. Donc, moi, je suis très, très passionné par euh, par ça.

Nicolas Duvernois (00:03:37): C’est intéressant ce que tu dis, parce que euh, plusieurs de nos invités sur le balado ont eu, dans leur jeunesse, une vie qui les a menés à l’international, soit à cause des emplois des parents, soit toute autre raison. Et ben là, ils sont spécialisés, en quelque sorte, en exportation. Donc, on voit que notre jeunesse nous influence grandement, ce qu’on a vécu, sur euh, sur notre vie, vie d’adulte [sic].

Jorge Rave (00:03:58): Ouais.

Nicolas Duvernois (00:03:59): T’as travaillé à la fois dans le secteur bancaire, aussi dans le domaine de la stratégie d’exportation. Qu’est-ce qui t’a influencé pour euh… venir soutenir les entreprises canadiennes à l’étranger?

Jorge Rave (00:04:08): J’ai commencé avec euh, avec EDC, j’avais euh… quand je, quand je euh… je suis arrivé au Canada en 2003, j’ai euh… j’avais l’intention de euh… d’avoir une carrière plutôt académique. Donc, je voulais vraiment, me, me, m’orienter vers euh… vers euh… les questions sociales, les questions politiques. Puis, finalement, j’ai découvert, j’ai euh, j’ai eu euh… une bourse de EDC [sic], qui était une bourse assez intéressante, qui m’a permis de, de joindre la Chaire Raoul-Dandurant à l’UQAM…

Nicolas Duvernois (00:04:37): OK!

Jorge Rave (00:04:38): … où j’ai fait ma maîtrise. Donc, la chaire qui a, qui évidemment, a, a, a une réputation assez, assez forte. Donc, ça m’a beaucoup influencé euh… Pis là, j’ai découvert pour la première fois la possibilité de euh… d’utiliser beaucoup des outils que j’avais, académiques et euh… et historiques, pour mieux comprendre ce qui s’est passé dans, dans la région et pour euh… pour essayer de, de commencer à mitiger certains risques euh… pour euh… pour les investisseurs et les exportateurs canadiens. Donc euh… les, les marchés latino-américains offrent, évidemment, un dynamisme assez intéressant.

C’est euh, c’est une région qui, qui je dirais, c’est la région naturelle du Canada, même si, eum… surtout pour le public francophone, euh, il y a beaucoup, beaucoup de, d’investisseurs et des exportateurs québécois, par exemple, qui sont euh, qui sont dans, dans la région, qui, qui sont très actifs dans la, dans la région. Donc, c’est une région dynamique. C’est une région où eum… les choses se passent à une vitesse euh… assez impressionnante aussi.

Euh, la possibilité aujourd’hui de pouvoir [sic] agir en tant que, comme je mentionnais euh, plus tôt, de pouvoir mieux comprendre la région, puis d’expliquer ça euh, à nos exportateurs et nos investisseurs, c’est, c’est quelque chose qui est très euh… qui nous offre, qui m’offre en fait, euh, une grande possibilité, de… d’effectuer un certain changement aussi dans, dans les questions politiques et, et, et économiques euh… euh, pour nous. Donc euh… voilà donc c’est ça, c’est ça d’une certaine manière, mais, mais ce sont des marchés qui, qui offrent des opportunités énormes [sic]. Il y a beaucoup de choses qui sont en train de, de se produire, de se créer.

Pis le Canada, aujourd’hui, euh, évidemment, à cause de, de tout ce qui se passe euh, au niveau du commerce international, c’est l’endroit où on voit des possibilités euh, énormes de croissance pour nos exportateurs et nos investisseurs canadiens. Donc euh, je suis content de pouvoir jouer un rôle euh, euh, en train de, de, de jouer cette euh, cette opportunité puis de mieux saisir cette opportunité pour nos compagnies [sic].

Nicolas Duvernois (00:06:45): C’est intéressant ce que tu dis. Pour ceux qui ne connaissent pas, la Chaire Raoul-Dandurant, c’est une chaire spécialisée de l’UQAM en politique, géopolitique. Moi, j’ai fait sciences politiques à l’Université de Montréal. Je suis un politologue de formation.

C’est une chaire qui est très, très, très respectée. Et euh, un des points qui m’est sauté aux yeux quand je suis devenu entrepreneur, et surtout un peu plus tard dans mon parcours entrepreneurial, c’est à quel point bien connaître la géopolitique aussi est très importante [sic] pour tout entrepreneur. Je sais qu’on a beaucoup de tâches à faire au quotidien pis c’est pas [sic] tous les jours qu’on veut se réveiller pis lire euh, The Foreign Affairs ou des revues euh, spécialisées sur le sujet.

Mais EDC, je crois que justement, c’est un des grands avantages, c’est qu’ils ont des spécialistes comme toi qui puissent permettre [sic] de mieux comprendre et de vivre le marché. Euh, si quelqu’un veut se lancer en Colombie, qui de mieux que toi ou d’autres de tes collègues pour exactement bien expliquer la réalité du marché?

Jorge Rave (00:07:39): Absolument.

Nicolas Duvernois (00:07:40): L’incertitude économique mondiale, c’est vraiment une préoccupation euh, pour les chefs d’entreprises canadiens. Euh, on a vu à quel point on avait une fragilité d’avoir autant de liens, en quelque sorte, c’est drôle à dire, mais avec notre voisin du Sud. Et euh, aujourd’hui, bon ben c’est sûr que l’Amérique latine devient un marché très intéressant, un marché qui a été sous-estimé pendant très longtemps.

C’est quand même un marché avec euh, des centaines de millions d’habitants, un marché avec des pays qui connaissent de belles économies, qui ont de belles économies. Donc eum, comment les entreprises canadiennes qui voudraient se développer à l’international devraient regarder l’Amérique latine?

Jorge Rave (00:08:16): Euh… Écoute, d’abord euh… c’est intéressant qu’est-ce que tu mentionnes [sic]. J’ai eu la chance euh, là je suis à Ottawa cette semaine, euh, je vais être à Montréal, euh, plus tôt, euh, plus tard dans la semaine, pis j’ai eu des rencontres aussi avec beaucoup de, des ambassades [sic] latino-américaines qui euh, qui sont basées ici à Ottawa cette semaine. Il y a toujours un peu l’idée de la relation a été endormie, si tu veux, pendant très longtemps.

Euh, c’est le temps de, de la réveiller et euh, et tant mieux qu’EDC euh… est en train de euh, de jouer un rôle important là-dessus [sic]. Donc euh, oui, tout à fait d’accord avec euh, avec toi. Eum… Ensuite euh… j’ai… on, on voit évidemment que euh, l’Amérique latine fait partie des euh, des, des secteurs qui sont clés dans notre stratégie 2030. Donc, la stratégie 2030…

Nicolas Duvernois (00:09:09): OK.

Jorge Rave (00:09:10): … euh, qui évidemment… voit, les secteurs, l’agriculture, les secteurs de technologies propres, les secteurs de transition énergétique, les secteurs de minéraux critiques euh… puis les secteurs, euh, évidemment, de, de, de tout ce qui est… numérique comme, comme étant, étant important. Donc, je suis euh, très content de savoir que l’Amérique latine a des marchés où on peut toujours penser à ces opportunités qui sont, qui sont là [sic]. Donc, euh, croissance rapide, évidemment, ça c’est la première des choses.

Euh… On a des marchés qui sont très dynamiques, euh… Le Mexique, le Brésil, le Chili, la Colombie, évidemment. On a, on a, on voit, j’étais à Colombie il y a un couple de, de mois [sic], euh, une présence euh, des compagnies canadiennes croissante [sic], des compagnies qui voient l’opportunité de s’établir là-bas [sic], de garder leurs euh, leurs euh sièges sociaux, euh… au Canada, mais de commencer à s’étendre un peu dans la région. Comme tu mentionnais tout à l’heure, euh, le Mexique a joué déjà un rôle clé dans, dans cette expansion canadienne en Amérique latine.

Nicolas Duvernois (00:10:18): Absolument.

Jorge Rave (00:10:19): Eum… Donc, évidemment qu’il y a les échanges commerciaux, le fait qu’on a des accords de libre-échange, la proximité géographique euh… qui font en sorte que les compagnies voient des opportunités très intéressantes afin de se, s’internationaliser [sic]. Et ensuite, on voit que… les possibilités euh, sont plutôt régionales et pas seulement , marché par marché ou, ou pays par pays.

Donc déjà, on commence à voir que des compagnies [sic] qui s’installent au Mexique ont la chance de pouvoir jouer un rôle et aux États-Unis et dans d’autres pays dans, dans la région. On voit aussi que des pays qui euh... des compagnies [sic] qui se sont établies au Brésil euh, jouent un rôle très important dans un marché qui est énorme et qui a, qui a des opportunités incroyables [sic]. Et même chose… avec les pays andins… Pis on n’a pas mentionné, mais c’est assez important, les Caraïbes, le Canada joue un rôle très important dans les Caraïbes. Pis nous, on veut jouer un rôle encore plus important à essayer de, de développer davantage des, la présence canadienne dans cette partie du monde aussi.

Nicolas Duvernois (00:11:28): Le Mexique est un excellent exemple. C’est un pays qui est très cher euh, dans ma vie [sic]. Ma sœur a vécu quelques années là-bas. Je me suis marié là-bas, donc euh, c’est vraiment un pays où on a fait aussi beaucoup d’affaires, notamment avec Pur Vodka.

Euh, c’est un pays qui est sous-estimé à mes yeux, encore une fois. Il y a beaucoup le terme « sous-estimé » quand on parle d’Amérique latine parce quand on regarde au sud de la frontière, on dirait qu’on s’arrête au Texas et puis on ne veut pas aller plus loin…

Jorge Rave (00:11:50): Ouais.

Nicolas Duvernois (00:11:51): … mais c’est un marché… Bon ben c’est clair qu’il y a certains marchés qui sont pas [sic] nécessairement les plus naturels d’un point de vue peut-être sécuritaire [sic] ou d’un point de vue… idées préconçues aussi beaucoup.

Jorge Rave (00:12:01): Oui.

Nicolas Duvernois (00:12:02): Mais euh… c’est un marché, je l’ai vu de première ligne, que tu peux vraiment faire de belles affaires… là-bas. Pourquoi, selon toi, c’est important, plus que jamais aujourd’hui pour les entreprises de diversifier leur chaîne d’approvisionnement et, et d’envisager de pénétrer de nouveaux marchés?

Jorge Rave (00:12:17): Je dirais euh, si on, si on revient à tes premières questions, euh, l’expérience que j’ai eue, euh, évidemment au niveau géopolitique, au niveau académique aussi. Moi, je suis, moi je suis aussi diplômé en sciences po, en relations internationales. Eum, pis le fait d’avoir pouvoir travailler [sic] dans le secteur bancaire m’a permis de, de constater que la première des choses qu’il faut faire, n’importe quel entrepreneur, puis je suis certain que tu l’as vu dans ton expérience [sic], c’est pouvoir mitiger les risques.

Donc euh, des risques, il va toujours en avoir, euh, n’importe où. Tu peux euh, exporter dans le marché qui euh, qui apparemment est le marché le plus euh, le plus sécure au monde [sic]. Pis, tu vas voir qu’il y a toujours des risques potentiels, des choses que tu peux pas contrôler [sic].

Nicolas Duvernois (00:12:59): Surtout aujourd’hui où c’est très instable. On est sur une poudrière dans plusieurs endroits.

Jorge Rave (00:13:02): Absolument.

Nicolas Duvernois (00:13:03): Et ça peut changer du jour au lendemain, effectivement.

Jorge Rave (00:13:05): Absolument, mais si tu regardes même un peu en arrière, la COVID nous a montré que euh, les chaînes d’approvisionnement euh, n’étaient plus, n’étaient plus ce qu’ils étaient [sic] y’a, y’a une dizaine d’années. Donc, déjà, y’a la possibilité de diversifier la chaîne d’approvisionnement pour beaucoup de compagnies [sic].

Eum… Je dirais que c’est important aussi de ne pas, de ne pas mettre nos œufs, dans la, dans le même panier, euh, d’une certaine manière. Donc, il faut, aussi pouvoir diversifier à des fins commerciales. Donc, avoir des fins commerciaux [sic], si tu veux, de pouvoir, éliminer, un peu le bruit qui est toujours là. Eum… Notre message a été, pis ça continue de l’être aussi de chez EDC [sic], euh, on sait pas [sic], oublions les États-Unis, mais c’est plutôt…

Nicolas Duvernois (00:13:56): Diversifier.

Jorge Rave (00:13:57): Essayons de voir comment on peut aider les compagnies [sic] à maintenir une présence aux États-Unis, mais aussi commençons à regarder un peu ailleurs. C’est pas le seul marché [sic], pis il y a d’autres marchés où, de manière naturelle, le Canada a la possibilité de jouer un rôle, même de remplacer certaines, certains euh, fournisseurs euh, américains. Il y a…

Nicolas Duvernois (00:14:16): Absolument.

Jorge Rave (00:14:17): Il y a, d’une certaine manière, l’opportunité [sic] est là aujourd’hui pour pouvoir jouer [sic] un rôle de euh… comme un nouveau, un nouvel arrivant, si tu veux, dans… Exactement.

Nicolas Duvernois (00:14:29): L’option qui n’est pas en guerre tarifaire avec tout le monde [sic], c’est fou à dire, mais justement, en stratégie politique, ben il faut utiliser les faiblesses de l’un pour pouvoir faire sa place.

Jorge Rave (00:14:38): Oui.

Nicolas Duvernois (00:14:39): Et quand les États-Unis sont en train d’attaquer tarifairement [sic] et autres plusieurs marchés, ben le Canada arrive avec une belle, une belle, euh… un bel avantage. Euh, le nouveau premier ministre, Mark Carney, est un homme d’affaires, donc j’espère qu’on va voir, je crois d’ailleurs en l’entendant, qu’on va avoir beaucoup d’efforts dans, dans ce coin-là. Et c’est bien entendu très important de ne pas mettre une croix sur les États-Unis, qui est le plus grand marché du monde en quelque sorte…

Jorge Rave (00:15:04): Oui.

Nicolas Duvernois (00:15:05): … qui va rester notre partenaire, sauf que les quatre prochaines années, minimum, vont être assez rock’n’roll, comme on l’a vu, on verra avec les élections euh, de mi-mandat si ça change quelque chose. J’ai plus beaucoup d’espoir [sic], mais bref [rires], on, on, on verra.

Jorge Rave (00:15:20): Mais d’une certaine manière, si tu permets, Nicolas, aussi juste deux points très importants. La, les, les, ce qu’on voit aujourd’hui, c’est, je suis certain et je suis convaincu qu’on va voir beaucoup de compagnies canadiennes [sic] augmenter leur compétitivité aussi. Donc réaliser que finalement, il faut euh, pouvoir agir, danser avec euh, avec euh, avec euh, les conditions d’aujourd’hui, mais aussi essayer de bénéficier des conditions commerciales beaucoup plus favorables, d’une certaine manière. Donc là, y’a des opportunités qu’on voit [sic].

Notre rôle en tant, en quant te, en tant que, que EDC dans le marché [sic], on a une, on a présence très forte euh… au Mexique, au Chili, en Colombie, encore une fois, comme je l’ai mentionné, pour la région andine [sic], euh, au Brésil, euh, également. Ce sont les gens qui travaillent directement dans mon équipe. Et ce qu’on voit aujourd’hui, c’est beaucoup d’intérêt à savoir comment faire affaire dans ces marchés-là.

Notre proposition, puis la, les connaissances fines de marché, c’est la, c’est la raison, c’est notre raison d’être. C’est la, ce qu’on appelle la, nos connaissances et nos réseaux qui sont toujours là pour les compagnies canadiennes [sic]. Puis là, c’est le moment vraiment de, de commencer à saisir ces opportunités [sic] d’une manière proactive.

Donc aujourd’hui, on a la réalité. On est confronté à une réalité compliquée, euh… mais on voit aussi les opportunités [sic]. Je suis très optimiste. Par nature, je suis, je suis une personne optimiste, mais je suis très optimiste des euh, avec euh, une connaissance des causes de, de ce qu’on a aujourd’hui à offrir à nos compagnies canadiennes [sic] afin qu’elles soient capables de mieux passer cette, cette étape un peu euh, compliquée.

Nicolas Duvernois (00:16:54): Est-ce que l’Argentine fait partie des, des, des pays quand même euh… intéressants encore? Ils ont passé à travers plusieurs crises là, notamment monétaires, mais est-ce que c’est un pays qui est intéressant pour les entreprises canadiennes?

Jorge Rave (00:17:05): C’est, c’est toujours un pays intéressant, mais c’est un, c’est un pays qui a, qui a, qui a souffert de, d’une inflation qui euh, qui frôlait à des fois [sic] le, le, le 1 000 % par année. Donc quand tu es un exportateur ou même un importateur, il faut que tu sois capable de, de savoir comment gérer ces types de choses-là [sic]. Donc c’est un pays où on voit, et puis on commence à regarder ces opportunités [sic] plutôt euh, au niveau de l’investissement, euh, donc les minéraux, dans la stratégie des minéraux critiques euh, du gouvernement canadien, où on, EDC joue aussi un rôle important.

Euh, c’est un pays où on voit la possibilité de, de, de commencer à financer des projets éventuellement [sic] dans tout ce qui est transition énergétique. Donc ça, c’est euh, le secteur euh, minier, c’est un secteur qui va jouer un rôle énorme et très important aussi dans tout ce qui est euh, la transition énergétique. Puis c’est là finalement où on s’en va [sic]. Donc je suis très confiant. J’ai visité l’Argentine l’année passée euh… avec euh… avec euh… des, des résultats très intéressants. On commence à voir aussi les compagnies [sic] qui sont plus intéressées aujourd’hui à… à essayer de développer des rapports plus, plus étroits avec le Canada. Puis nous, on va jouer un rôle aussi là-dessus [sic].

Nicolas Duvernois (00:18:17): Et ça commence à être un peu loin quand même aussi. L’Argentine, il ne faut jamais sous-estimer la, la distance.

Jorge Rave (00:18:22): Oui, exactement.

Nicolas Duvernois (00:18:23): Euh… c’est pas à côté là [sic], disons que c’est, c’est un bon vol.

Jorge Rave (00:18:28): L’Argentine… Pardon. L’Argentine, l’Uruguay aussi, ce sont des marchés, et aussi avec le Brésil, ce sont des marchés où les compagnies canadiennes [sic] ont commence, ont commencé à jouer un rôle important et, très limité, dans le bon sens du mot, où les gens sont, sont très focussés [sic].

Ils savent déjà donc, on a des, des investisseurs canadiens qui sont là, mais tu as, tu as tout à fait raison, mais c’est toujours, ça reste toujours qu’il y a une proximité géographique euh… comparativement à d’autres, à d’autres marchés. Donc euh, je voulais simplement te, te mentionner ça.

Nicolas Duvernois (00:19:00): Encore une fois, je reviens avec le Mexique. C’est ça qui est génial. Trois heures de vol, disons là, trois, quatre heures, et puis t’es un peu partout là, disons euh, euh, au Mexique. Euh, quels sont les secteurs, t’as parlé de quelques secteurs, mais les secteurs les… où la, la croissance… les plus prometteurs pour les exportateurs canadiens en Amérique latine.

On a parlé de minéraux… minéraux critiques, bien entendu, tout ce qui touche le numérique, Internet et compagnie, mais est-ce qu’il y a des secteurs, disons, l’agroalimentaire, ou euh… on recevait dernièrement euh… une euh… une entreprise de Québec qui faisait de la pâte de tarte [sic] congelée, et elle vendait au Pérou, elle vendait au Mexique euh… Est-ce qu’il y a des secteurs autres qu’on ne s’y attend pas [sic], disons?

Jorge Rave (00:19:42): Ben, évidemment que euh… tout ce qui est, je pense que ça dépend des, des marchés. Donc, si tu regardes, euh, évidemment qu’il y a, il y a un grand besoin pour les énergies renouvelables. Donc, le Canada a un rôle à jouer là-dessus [sic], euh, très important. Pis nous, avec notre, notre, notre capacité de financer euh, ce type de projet, on est déjà présents dans plusieurs marchés comme la Colombie eum… et euh, le Chili, le Brésil, le Mexique, d’un certain… d’une certaine manière aussi.

Euh… Évidemment, les technologies de l’information et de la communication, tout ce qui est numérique, comme tu mentionnais. Mais définitivement [sic], le secteur où on voit l… une grande, une très grande possibilité, c’est le secteur de l’agriculture. Donc, euh…

Nicolas Duvernois (00:20:25): OK.

Jorge Rave (00:20:26): … d’abord, il y a tout ce qui est euh, la culture, l’amélioration des façons de prod… de produire, euh, où on voit déjà des compagnies canadiennes [sic] qui jouent un rôle important, même dans tout ce qui est euh… des compagnies [sic] comme Nutrien, par exemple, qui sont dans, qui sont très importantes dans tout ce qui est potasse aussi dans, dans la région.

Mais l’autre partie où on commence à, à jouer, ça commence à être intéressant et ça commence à être… le fun, comme, comme on dirait en bon québécois, eum, de voir et de constater que des compagnies [sic] comme euh… comme euh… Moosehead, euh, par exemple, la bière…

Nicolas Duvernois (00:21:05): OK.

Jorge Rave (00:21:05): … euh, nous, on a réussi à les présenter à un de nos plus grands clients euh, au Mexique, c’est Soriana, le super… la chaîne de supermarchés.

Nicolas Duvernois (00:21:13): Ah ben oui, c’est là qu’on était, nous.

Jorge Rave (00:21:14): C’est ça, c’est ça.

Nicolas Duvernois (00:21:15): Ouais, exactement, Pur Vodka on était dans plus de 200 euh… 200 quelque [sic] Soriana. Il y en a plus que ça, mais on a été quelques années là-bas.

Jorge Rave (00:21:21): Y’a, y’a 800 en fait. Y’a plus de 800… 800 magasins. Donc, la, la taille de marché est impressionnante.

Nicolas Duvernois (00:21:26): C’est ça, c’est énorme. C’est un peu comme IGA, disons, ou Metro là.

Jorge Rave (00:21:29): Absolument, absolument. Pis on voit aussi, on commence aussi à jouer ce type, ce même rôle avec une compagnie chilienne [sic] qui s’appelle CINCOSUR, qui a une présence régionale aussi.

Nicolas Duvernois (00:21:38): OK.

Jorge Rave (00:21:39): Donc, c’est là que ça commence à être intéressant, parce que de plus en plus, les produits canadiens sont vus et regardés [sic] comme des produits de haute qualité, avec l’innovation qu’on voit euh… de nos exportateurs. Donc, là, y’a des opportunités croissantes [sic].

Eum, y’a aussi des opportunités [sic] dans tout ce qui est marques propres. Donc euh… beaucoup de supermarchés, l’inflation aussi a joué un rôle important. Les gens, euh, ça devient de plus en plus cher de faire l’épicerie.

Donc, finalement, la possibilité de jouer un rôle, eum, et de, de présenter, d’amener des, des, des produits canadiens, la marque « Canada » aussi, dans beaucoup de ces, de ces marques propres, c’est, c’est intéressant. Eum… Pis, évidemment, comme j’ai mentionné, on voit dans, dans des pays comme le Chili, le Pérou, l’Argentine, euh… dans le… à moyen terme aussi, euh… la possibilité de jouer un rôle critique dans tout ce qui est le secteur minier. Donc, il y a une expertise qu’on ne peut pas nier, ni on ne veut pas nier non plus [sic].

Donc, on veut jouer un rôle à… à faire en sorte que les compagnies canadiennes [sic] soient beaucoup plus actives dans, dans ce type de, de secteur.

Nicolas Duvernois (00:22:49): Quand on parle d’un nouveau marché, ben on parle toujours de défis culturels. Eum… C’est clair que, connaissant bien l’Amérique latine, le Québec, mais… c’est un peu différent que le Canada, mais le Québec a une approche euh, naturelle, plus européenne, disons. Euh… mais c’est quoi les défis, culturels, réglementaires, logistiques qu’on peut euh, qu’on peut voir?

Jorge Rave (00:23:09): Et j’irais même plus loin, euh, Nicolas. Je dirais que le Québec a des fois, un avantage parce que le Québec, le Québec c’est, ce sont les Latinos.

Nicolas Duvernois (00:23:20): Les francophones, exactement. Je… Écoute, il faut, il faut aller au Mexique pour voir à quel point un Québécois et un Canadien, c’est différent, va réagir. Ah c’est, je… je suis content de l’entendre, d’un Colombien surtout.

Jorge Rave (00:23:32): Ouais, mais évidemment que y’a des choses euh… qu’on, qu’on, qu’on fait, qu’on fait en sorte toujours de mentionner [sic]. Donc, on a créé en fait, euh, parce qu’on voyait la, le besoin criant, on a créé un guide qui est disponible sur notre site Web, euh, de, le 12… principaux points afin de faire affaire au niveau culturel [sic].

Eum, donc, des choses comme évidemment la question de communication, la question culturelle, euh, la question de savoir que un oui [sic], ça veut pas toujours dire oui [sic]. Donc… pouvoir lire un peu la situation, pouvoir interpréter qu’est-ce que ça veut dire [sic]. Savoir que, il va y avoir beaucoup de gens qui euh, t’arrivent, pis c’est, j’imagine c’est un peu ton expérience.

Euh, il y a beaucoup de gens qui vont te dire, euh, écoute, moi je connais, le cousin de cousin de cousin [sic] et je ne sais pas qui, mais finalement, est-ce que tu, est-ce que tu fais affaire avec cette personne-là? De ne pas signer quoi que ce soit rapidement, de pouvoir bien se renseigner sur euh, sur les choses. Et c’est là où j’ai mentionné tantôt la, notre, notre postulat de nos connaissances et nos ressources sont là pour vous.

Donc euh, pour les compagnies canadiennes [sic], c’est le message que je prends toujours [sic]. Donc, évidemment que, le… se pouvoir se renseigner [sic] pis pouvoir travailler avec des avocats, sérieux, les ambassades sont toujours prêtes à aider les compagnies [sic] afin de mentionner qui sont ces, ces gens-là. Sinon, il y a toujours la possibilité pour les compagnies [sic] d’aller sur mon.edc.ca et, demander de l’aide d’EDC afin de pouvoir mieux comprendre qu’est-ce qui se passe dans certains marchés [sic]. Donc euh… je dirais que ce sont les questions, culturelles, des fois, qui finissent par créer des troubles avec la façon à faire [sic]. Donc, c’est mieux de prendre le temps de, d’être relax, de bien saisir les opportunités [sic], pis de savoir, pis de passer par EDC, dans certains cas, aussi avec les services de délégués commerciaux, de pouvoir bien savoir avec qui on fait affaire.

Nicolas Duvernois (00:25:38): Absolument vrai, pis moi, mon premier réflexe quand quelqu’un me parle d’exportation, je leur dis [sic], il faut que tu parles à EDC, il faut que tu parles aux délégués commerciaux de l’ambassade et les bureaux du Québec. Quand t’as fait le tour de tout ce monde-là, là, tu peux commencer…

Jorge Rave (00:25:51): Ouais.

Nicolas Duvernois (00:25:52): … à essayer de faire des approches. Toutes ces personnes-là ont des réseaux, soit de locaux, soit même des Canadiens ou des Québécois qui sont installés là-bas, donc ça, c’est très important. Effectivement, c’est, ça me fait penser à un marché aussi comme euh… l’Afrique de l’Ouest, où euh, ça se fait très familièrement, tout le monde dit oui, tout le monde connaît tout, mais finalement, ça finit jamais [sic], puis à un moment donné, il faut que tu tombes sur la bonne personne, effectivement.

Jorge Rave (00:26:15): Ouais, ouais.

Nicolas Duvernois (00:26:15): EDC joue un rôle crucial aux côtés de nombreux exportateurs canadiens lorsqu’ils explorent de nouveaux marchés. Comment euh, comment EDC soutient-elle les entreprises canadiennes qui cherchent à pénétrer les, les marchés? T’en as parlé un peu, mais comment… mettons-nous dans un jeu de rôle, un, une entreprise te contacte, euh, soit toi ou ton équipe, et veut commencer à penser à aller en Amérique latine. Quelles sont les étapes que vous faites avec lui ou avec elle [sic]?

Jorge Rave (00:26:43): Ouais. D’abord… une excellente question, parce que d’abord… nous on essaye, et tu l’as mentionné, pis je vais surtout souligner l’importance qu’on, qu’on joue dans, dans ce qu’on appelle l’Équipe Canada.

Donc l’Équipe Canada qui euh, qui finit par euh, par jouer euh… un rôle important, où on a évidemment les provinces, euh, le Québec, tu l’as mentionné, le Québec a une présence très forte, pendant très… ça fait très, très longtemps qu’ils sont là [sic], les services des délégués commerciaux, et dans, euh, dans d’autres parties, d’autres, je sais qu’il y a des gens qui, qui nous écoutent aussi, d’autres provinces du Canada, donc euh… la Colombie-Britannique a déjà une présence pour l’Amérique latine [sic] à partir du Mexique, même chose avec l’Ontario, même chose avec euh…

Nicolas Duvernois (00:27:29): OK, ils ont leur bureau eux aussi, OK, parfait.

Jorge Rave (00:27:31): Exactement. Donc…

Nicolas Duvernois (00:27:32): Mais en tant que Canadiens, on pourrait aller voir n’importe lequel.

Jorge Rave (00:27:35): Absolument, mais l’idée finalement, c’est de pouvoir euh, être la porte d’entrée, si tu veux.

Nicolas Duvernois (00:27:40): Exact.

Jorge Rave (00:27:40): Donc ça, c’est la première des choses, mais quand on parle d’EDC, pis des solutions d’EDC, on essaye toujours de ramener nos, nos collègues d’EDC à plus de 25 bureaux [sic] partout dans, dans, au Canada, pis on essaie toujours de passer par les, les gens là, et on essaie toujours de mettre stratégie avant transaction. Donc notre, notre, notre but, c’est pas de vendre des produits [sic], de vendre des… évidemment qu’on a des quotas au niveau commercial, mais notre, notre idée finalement, c’est de pouvoir bénéficier et offrir des solutions.

Donc quelles sont les solutions qu’on a? Donc évidemment, solutions financières sur mesure, donc on a des prêts, on a des garanties, on a des assurances, on essaie toujours de travailler avec les banques…

Nicolas Duvernois (00:28:26): Uh huh.

Jorge Rave (00:28:26): … des relations des, des, des, des exportateurs et des investisseurs. Donc nous, on veut pas [sic] déplacer ces banques-là, mais on veut toujours pouvoir travailler avec, avec ces gens-là. Ensuite, y’a évidemment, comme tu mentionnais, la première des questions, c’est : qu’est-ce que tu veux faire? C’est quoi ton objectif?

Nicolas Duvernois (00:28:43): Il faut avoir un plan, là.

Jorge Rave (00:28:44): Des cas… absolument. Des cas, des compagnies [sic] où y’a quelqu’un qui a passé deux semaines de rêve à Cancún, et finalement, il a pensé que peut-être le, le Mexique, c’était l’endroit pour, pour y aller. Euh… Nous, on veut surtout éviter ces types de jeux-là qui vont finalement produire des, des frustrations pour, pour les compagnies [sic]. Donc on veut surtout encourager les compagnies [sic] à avoir déjà une idée claire de pourquoi choisir un tel ou tel marché.

Nicolas Duvernois (00:29:11): Et une raison de le choisir, effectivement, parce que sinon, on aurait… toutes les compagnies canadiennes seraient à Cancún. Hein, on rêve tous [rires] d’y être, mais à un moment donné, y’a aussi une réalité, là.

Jorge Rave (00:29:21): Ouais, c’est ça. Pis ensuite, y’a ce que j’ai mentionné tantôt, euh… évidemment, un autre, nos, les possibilités qu’on a sur… mon.edc.ca, donc insights, trade insights, company insights… le hub d’exportation, le carrefour de, d’exportation, d’aide à l’exportation, des webinaires gratuits. Donc vraiment, on a, on veut surtout outiller les gens à ce qu’ils fassent des décisions [sic] euh… sensées et des décisions intelligentes aussi quand il s’agit de pouvoir commencer à aider.

Eum, et par la suite, des fois, on parle d’investissement, donc des compagnies [sic] qui veulent, comme je mentionnais, qui veulent garder leur, leur présence au Canada, mais qui veulent, augmenter leur compétitivité en allant à l’étranger, en pouvant, en pouvant jouer un rôle déjà très, beaucoup plus international, eum, mais des fois, on a sur… surtout des compagnies [sic] qui veulent simplement exporter. Ce sont des compagnies [sic] qui peuvent é… éventuellement faire partie du, du programme qu’on appelle « jumelage d’affaires », où on va les présenter si… ils correspond [sic]… le, leur offre correspond aux besoins de compagnies [sic] comme Soriana, CINCOSUR et autres.

Donc on va pouvoir les présenter à ce type de compagnies-là [sic], eum... Donc voilà, ça c’est très, très clairement comment on peut aider les compagnies [sic] à jouer un rôle à l’international.

Nicolas Duvernois (00:30:46): Mais c’est un coffre à outils, je le dis souvent, EDC. Il y a énormément de, de, de supports [sic], d’aides de toutes sortes. Bien entendu, chaque entreprise a des besoins différents, donc il faut pas aller [sic]… euh, pas avoir peur d’aller sur le site Web ou d’appeler même, moi je préfère, pour avoir un conseiller qui, qui, qui nous dirige vers les bonnes ressources…

Jorge Rave (00:31:03): Ouais.

Nicolas Duvernois (00:31:04): … euh, c’est clair. Est-ce que t’as un exemple… je suis un peu curieux sur... où la présence d’EDC sur un marché a changé la donne pour une entreprise canadienne?

Jorge Rave (00:31:11): Il y a une compagnie [sic] que j’aime beaucoup… où le PDG est un ami, qui finalement est devenu… quelqu’un qui, que j’ai rencontré au Mexique, mais qui est devenu un ami, qui s’appelle Andrés Friedman, qui est à la compagnie Solfium, qui est une compagnie québécoise [sic].

Eum… Donc euh, c’est un spécialiste dans l’énergie solaire [sic]. Donc on les a aidés à percer les marchés comme le Mexique. Euh, on a facilité des partenariats clés… en leur offrant un service financier, mais aussi en les mettant en relation avec les gens, avec les preneurs de décisions et surtout les preneurs d’ordres.

Donc finalement, la compagnie [sic] a dû compétitionner, comme, comme, comme on veut toujours que ce soit, ce soit le cas. Pis Andrés, leur PDG [sic], nous a, nous a qualifiés, pis on est très reconnaissants de ça, comme un tremplin idéal pour la croissance mondiale [sic]. Donc déjà, ce sont des compagnies [sic] qui commencent à avoir… des opportunités spécifiques [sic], très claires, très concrètes dans certains marchés.

Pis, euh, je dirais que c’est grâce à notre présence locale au Mexique et à l’expertise du marché qu’on a pu mieux saisir et comprendre ce que Solfium offrait à nos clients potentiels. Pis, on, ça fait, ils, ils faisaient partie aussi de, du programme de jumelage d’affaires aussi. Donc je vois, et j’espère que ce sont les types de compagnies [sic] qu’on va pouvoir voir croître... et grandir avec nous un peu dans la région, et dans la prochaine étape.

Nicolas Duvernois (00:32:36): C’est vraiment, vous agissez comme partenaire là d’exportation littéralement. Euh, si un exportateur canadien ne sait pas trop par où commencer en Amérique latine, ça serait quoi tes conseils?

Jorge Rave (00:32:46): Euh… À risque de sonner… répétitif, je vais le mentionner encore une fois, les services d’entrée sur le marché d’EDC. Donc mon.edc.ca, euh, c’est un excellent point de départ… Comme tu l’as mentionné, la possibilité de parler à un de nos conseillers en exportation donne aux compagnies [sic] eum, la possibilité d’avoir des recherches personnalisées, des conseils stratégiques, des liens avec des partenaires de confiance. Eum… Donc… moi, j’ai, je vais surtout encourager les gens à utiliser, notre, nos outils, en ligne, à participer à nos webinaires, à poser des questions lorsque vous, on a des, ce type d’événements.

Et euh… et dans le marché, comme je l’ai mentionné, comme le Chili, la Colombie, le Mexique, le Brésil, eum… nous, on a la possibilité déjà d’aider les compagnies [sic] sur place si jamais elles décident, d’aller, de se préparer pis d’aller visiter les marchés. On peut toujours leur aider avec notre rapport au… à l’Équipe Canada [sic], comme je l’ai mentionné tout à l’heure.

Nicolas Duvernois (00:33:52): Effectivement. Il y a quelques balados, on parlait du marché asiatique qui était très intéressant. Ne pas sous-estimer, encore une fois, l’Amérique latine. Jorge, merci infiniment pour ta présence aujourd’hui. Ça a été passionnant. Sincèrement, ça a été un, une belle leçon. Tu voulais être peut-être prof, mais là, t’as été prof pour l’Amérique latine et le développement international. C’était génial. Merci beaucoup d’avoir répondu à mes questions.

Jorge Rave (00:34:15): Merci, Nicolas. Merci beaucoup. Et euh, et encore une fois… j’encourage les gens à me contacter sur LinkedIn, à vraiment venir nous, venir nous voir, pis à venir visiter la région. C’est à, une région qui offre des opportunités [sic] très intéressantes. Aujourd’hui, c’est pas dans l’avenir [sic], c’est aujourd’hui. Donc… profitons de… un peu de la dynamique internationale pour… pour accroître la présence canadienne là-bas.

Nicolas Duvernois (00:34:42): Parfait. Merci. Merci d’avoir été des nôtres aujourd’hui pour le balado L’impact de l’exportation. Si vous avez aimé l’épisode d’aujourd’hui, nous vous invitons à vous abonner, à nous accorder une note et à nous laisser un commentaire sur votre plateforme de diffusion préférée. À bientôt!

Animateur et invité

  • Jorge Rave

    Invité

    Jorge Rave

    Vice-président regional – Amérique latine et les Caraïbes, Exportation et développement Canada

Nicolas Duvernois

Animateur

Nicolas Duvernois

Fondateur et PDG de Duvernois Creative Spirits, Dragon invité à l’émission Dans l’œil du dragon de Radio-Canada

           

           

                

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Date de modification : 2025-10-29

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