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Saison 2 - EP 05

De la création locale aux tables internationales

28 mai 2025

Nicolas Duvernois

De la création locale aux tables internationales : un succès qui a du piquant

Dans cet épisode, Pierre-Olivier Drouin raconte les défis qu’il a dû surmonter pour se lancer à la conquête des marchés mondiaux et exporter ses produits agroalimentaires. Il nous révèle aussi les stratégies qui ont permis à Firebarns de se détacher du lot.

Points clés abordés :

  • Les ingrédients clés qui ont propulsé une entreprise locale sur la scène internationale
  • Les défis uniques de l’exportation agroalimentaire et comment les surmonter
  • L’importance de rester fidèle à sa vision
  • Des conseils pratiques pour se lancer à l’international

Où écouter notre balado

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Nicolas Duvernois

00:00:02

Bonjour tout le monde et bienvenue à ce nouvel épisode de « L’impact de l’exportation », le balado d’Exportation et développement Canada. Ici Nicolas Duvernois, je vais animer l’épisode d’aujourd’hui. Nous découvrirons ensemble une histoire des plus inspirantes marquée par la persévérance, la prise de risque et le succès international.

Pierre-Olivier Drouin est le PDG et cofondateur de Firebarns, une marque de sauces piquantes, de condiments, de sauces barbecue québécoises qui a enflammé le marché. Depuis les défis financiers qui ont marqué ses débuts modestes, Firebarns s’est largement imposée dans le secteur alimentaire et, aujourd’hui, elle est présente à l’international et récolte même ses propres piments. Dans cet épisode, nous discuterons de parcours, de défis et des indispensables pour partir à la conquête du monde tout en restant fidèle à ses racines.

J’aimerais commencer par souligner que nous diffusons cet épisode depuis chez moi à Montréal, sur les territoires traditionnels non cédés des Kanyen’kehà:ka, le peuple mohawk. Nous tenons à prendre le temps d’honorer nos communautés autochtones, où que nous soyons, et de nous rappeler notre dette commune envers les premiers peuples du Canada.

Nicolas Duvernois

00:01:04

Salut Pierre-Olivier, je suis super content de te recevoir.

Écoute, je suis super curieux d’en savoir un peu plus sur ton parcours. J’en connais déjà beaucoup, on est amis dans la vraie vie et là, cette fois-ci, bien j’ai le privilège de faire ce, ce balado avec toi. Et puis, bien moi je veux aller directement dans le vif du sujet.

Toi, tu as commencé dans le secteur bancaire et euh, finalement, t’as pris la route de l’entrepreneuriat. Raconte-moi un peu euh, pourquoi t’as fait ce changement-là.

Pierre-Olivier Drouin

00:01:29

Quand j’ai commencé en affaires, en fait, j’ai toujours rêvé d’être en affaires. Euh… Ça a commencé parce que mon grand-père était en affaires [sic], mon père a été en affaires. Et maintenant, je le suis.

Très tôt, quand j’étais jeune, j’ai commencé à travailler dans les entreprises familiales. Donc, j’ai commencé à balayer es entrepôts, à travailler, à préparer des commandes. J’ai navigué autour des soupers de famille, entendre mon grand-père parler de business, entendre mon père parler de business, mes parents travaillaient ensemble, donc j’ai été plongé rapidement dans cette super potion magique qui est l’entrepreneuriat. En 2008, je travaillais pour mon père et mon père me fait venir dans son bureau puis il me dit : « PO, j’ai vendu mon entreprise. » Mon rêve venait de se terminer à ce moment-là.

T’imagines-tu, Nic? Je…

Nicolas Duvernois

00:02:14

Tu t’apprêtais à prendre la relève.

Pierre-Olivier Drouin

00:02:16

J’avais 25 ans à cette époque-là. J’avais fait cinq années au cégep. J’avais tout essayé. L’école, ça fonctionnait pas pour moi. Et je décide de me plonger dans l’entreprise familiale. J’avais pas de coup... Mon père était en affaires avec son père, avec son frère.

Puis, de son côté, le frère de mon père, il n’y avait pas d’enfant qui était impliqué dans le business. Puis, moi, il y avait juste moi. Donc, j’étais un peu la relève. Je ne sais pas si cette décision-là, c’est un acte de confiance envers moi là, mais il…

Nicolas Duvernois

00:02:42

J’osais pas le dire!

Pierre-Olivier Drouin

00:02:45

Mais à cette époque-là, c’était la meilleure décision possible à prendre parce que ça m’a amené à... Ma vie était commencée. C’est sûr que je perds mon travail. J’étais obligé de retourner un peu à l’école parce qu’il fallait que je m’éduque. Je ne savais zéro de ce que je voulais faire. J’étais vraiment perdu dans ma vie.

Et euh, ça m’a amené à aller à l’université puis à travailler dans le domaine bancaire tout de suite après. Je me suis mis à travailler pour RBC comme directeur de compte. Puis, ça ne concordait pas pour moi.

Là j’ai décidé à ce moment-là, c’était au début de Facebook, tu sais, des publicités Facebook en 2012-2013. Et là, je vois une publicité d’une compagnie québécoise qui avait un siège social… en Floride. Pour aller travailler en Floride, ça prenait les deux langues.

J’ai décidé, je suis parti là-bas. Et c’est là-bas que, par erreur, lors d’un match des Canadiens dans un bar sportif, mon ami Max avait commandé des ailes piquantes. Moi, des ailes qui n’étaient pas piquantes. J’ai pigé dans un bol d’ailes piquantes par erreur. C’est là que mon amour de la sauce et du goût piquant a commencé.

Nicolas Duvernois

00:03:49

Donc, c’est en Floride, avec les mauvaises ailes piquantes, les ailes de poulet piquantes, que t’as découvert finalement une passion sur tout ce qui est épicé, en quelque sorte, et sur l’entrepreneuriat. Et puis, bon, t’as fondé Firebarns en 2015. Puis, en 2017, je m’en rappelle, vous connaissiez quand même un beau succès.

Mais là, vous êtes passé à l’émission Dans l’œil du dragon à Radio-Canada. Et vous avez refusé, finalement, c’est le rêve de tout entrepreneur, d’accepter une offre en ondes. Mais vous avez refusé une offre de 300 000 $. Raconte-moi un peu cette expérience-là.

Pierre-Olivier Drouin

00:04:21

Toi, tu as été dragon, Nick. Tu es sur la chaise. Tu as été sur la chaise. Moi, j’ai été de l’autre bord. Et sur la chaise, bien tu sais, tu fais des offres. Tu sais comment que ça fonctionne. Tu es un entrepreneur aguerri. Tu sais comment… ça fonctionne.

Moi, j’arrive devant les dragons, ça faisait deux ans que je suis en affaires. Et là, je m’en vais demander 300 000 $ pour 20 % de la business. Il ne fallait pas que je connaisse vraiment la business pour demander ce genre de demande-là.

À ce moment-là, je m’en vais avec Frank au Dragon. On fait un pitch. On demande 300 000 $. Ils nous font une contre-offre à 49 % de la business. On s’en va dans le bunker. On s’en va parler avec le président Barney, le chien.

Nicolas Duvernois

00:04:59

Parce qu’on se rappelle que tu as un partenaire, Frank. Mais le vrai président de l’entreprise, c’est le chien à Frank qui s’appelle Barney, qui est sur toutes vos bouteilles.

Pierre-Olivier Drouin

00:05:08

Maintenant, Barney Junior.

Nicolas Duvernois

00:05:10

Barney Junior, maintenant. Il a la relève.

Pierre-Ollivier Drouin

00:05:13

C’est ça, qui a pris la relève.

Alors, on s’en va consulter Barney à cette époque-là. Puis Barney, on lui demande : « Hey, toi, qu’est-ce que t’en penses? » On lui pose la question. On lui demande : « Toi, tu ferais quoi? » Puis là, en regardant sa face, on a dit : « OK, on va refuser l’offre. »

Nicolas Duvernois

00:05:27

Donc, c’est extrêmement bien géré par Barney et Barney Junior, cette entreprise-là.

Pierre-Olivier Drouin

00:05:32

Puis, à leur 10e anniversaire, ils avaient fait une euh, les Dragons avaient fait une émission spéciale pour chaque, chaque saison, une entreprise marquante de la saison…

Nicolas Duvernois

00:05:40

Oui.

Pierre-Olivier Drouin

00:05:40

Un, deux, trois. Nous, on avait été la saison 6 parce qu’il y avait eu un froid glacial sur le plateau lorsque j’ai prononcé : « Malheureusement, on n’ira pas avec votre offre » sans contre-offre, ça avait fait, ça avait fait un froid glacial sur le plateau. Puis je m’en fais encore parler aujourd’hui : « Hey, t’as bien fait de refuser l’offre. »

Nicolas Duvernois

00:05:57

Refuser un tiers de million de dollars quand on est un jeune entrepreneur et qu’on va sur un plateau de télé avec la pression, avec tout ce qu’on sait. Franchement, ça prend du courage. Écoute, j’aimerais t’emmener sur l’exportation.

Vous avez commencé il y a quelques années l’exportation. Puis c’est quoi les étapes que vous avez suivies, autant pour l’étude de marché que pour trouver des débouchés lucratifs pour ton entreprise Firebarns?

Pierre-Olivier Drouin

00:06:18

Oui, en fait, parce que tout le temps, justement, aux Dragons, ça a commencé là. Parce que, devant les téléspectateurs, j’avais dit : « Un jour, nous serons partout, on sera partout sur la planète. » Ça a commencé là, notre idée de vouloir exporter le nom.

Parce que nécessairement, ça avait commencé un peu avant parce que le nom Firebarns, il s’exporte vraiment bien. Donc, on voulait amener une nouvelle culture, un changement dans cette culture-là de manger épicé sur le barbecue, sur le condiment et l’exporter. Donc, on a commencé au Sial, on a commencé à faire des foires alimentaires au Sial à Montréal.

On a rencontré notre première… À ce moment-là, … quelqu’un nous avait invités dans son kiosque et on a rencontré notre premier potentiel client à l’international qui était une compagnie de la France. Et on était en train, justement, c’est tout le temps dans des anecdotes drôles qu’on commence des relations d’affaires. C’était à la fin du Sial, on était en train de démancher le kiosque et il est venu nous voir, il nous a dit : « Hey, moi, je trippe, j’ai fait la tournée des épiceries au Québec, j’ai vu votre brand, ça me parle beaucoup, j’aime vraiment ce que vous faites et je veux acheter un container. » Ça fait que là, tu sais, nécessairement Nick euh, quand quelqu’un dit ça dans une foire alimentaire, tu te dis « Ouais, ouais, ça va tomber entre deux, entre deux craques. »

Nicolas Duvernois

00:07:34

Entre la parole et la réalité, c’est très complexe.

Pierre-Olivier Drouin

00:07:37

Il y a deux mondes, deux planètes. Deux semaines après le Sial, je reçois un courriel justement de cette personne-là disant « Hey, voici mon premier PO. » Ça fait qu’il m’envoie un PO.

Nicolas Duvernois

00:07:47

Donc là, ça commence à sentir vrai.

Pierre-Olivier Drouin

00:07:49

Ça commence à sentir vrai, donc là, qu’est-ce qu’on fait avec ça? Il y a de la réglementation. Tu ne peux pas exporter ton produit comme ça sans adapter ton étiquette, ton étiquetage de ton produit.

Nicolas Duvernois

00:08:01

Il y a beaucoup de règles à suivre, effectivement.

Pierre-Olivier Drouin

00:08:02

Ça a pris un peu plus de temps que prévu parce qu’il faut faire affaire avec une compagnie qui refait la réglementation de ton étiquette. Bref, tout ça pour dire que ça a commencé comme ça, notre première expérience en exportation. On a shippé, on a expédié notre premier container en 2022. Ça fait déjà trois ans.

Nicolas Duvernois

00:08:20

Est-ce que vous aviez fait une étude de marché au préalable? Est-ce que vous aviez étudié le marché français de la sauce piquante, des condiments, de la sauce barbecue?

Pierre-Olivier Drouin

00:08:28

En fait, non, parce qu’on s’est fié vraiment à l’expertise de l’importateur. Lui, il voulait ça. Nous, on était : « Parfait. Tu veux ça, voici nos produits. » Mais après ça, tu te rends compte qu’il y avait une effervescence pour les produits américains parce qu’en France, nécessairement, les Français, le Canada et les États-Unis, pour eux, c’est la même chose. C’est des produits américains.

Ils n’appellent pas ça des produits canadiens. C’est des produits américains. Donc, si tu vas dans la section, tu t’en vas, par exemple, dans un carrefour ou un intermarché, bien tu vas avoir…

Nicolas Duvernois

00:08:55

Oui, il faut une chaîne d’épicerie, un peu comme un IGA, un Métro, un Loblaws en France.

Pierre-Olivier Drouin

00:09:00

En France, il y a des sections « américain ». Puis dans la section américaine, tu as des produits canadiens.

Nicolas Duvernois

00:09:05

Ils ont refait la géographie. C’est parfait.

Pierre-Olivier Drouin

00:09:09

Quand tu t’en vas voir le sirop d’érable, c’est dans la section américaine.

Nicolas Duvernois

00:09:11

Ah bon, OK. On va leur envoyer un petit courriel de rectification. Écoute, aujourd’hui, on retrouve les produits Firebarns dans plus de 1 000 magasins, sur des tables de plus de 300 restaurants et aussi, ce qui est très intéressant, dans les champs, parce que vous cultivez vos propres chilis.

C’est quoi les gros moments de cette assertion qui est fulgurante là, on va se le dire.

Pierre-Olivier Drouin

00:09:33

Oui, ça a changé quand même les points de vente Nick, avec l’entrée au Canada là euh, et en France mettons, on peut dire, en tout et partout, à la fin, je m’attends là, qu’à la fin de l’année là, on soit à un peu plus de 4 000 points de vente…

Nicolas Duvernois

00:09:48

Wow, OK.

Pierre-Olivier Drouin

00:09:49

Avec l’entrée aux États-Unis. Si tout va bien, on devrait être quand même dans 2 000 points de vente aux Etats-Unis, plus la France.

Mais t’sais, il ne faut pas oublier que ça paraît beau, tous ces chiffres-là de 3 000-4 000 magasins, mais on vend des produits, on vend des produits qui tombent quand même à la goutte.

Nicolas Duvernois

00:10:05

C’est rare qu’on achète un litre de sauce piquante toutes les semaines.

Pierre-Olivier Drouin

00:10:07

C’est ça. C’est beau, mais c’est pas… faut pas s’imaginer qu’on vend six containers par mois en France et six vannes aux États-Unis.

Nicolas Duvernois

00:10:18

La moitié du boulot, c’est de rentrer le produit dans les magasins. L’autre moitié, c’est de le sortir. Il faut aussi faire connaître sa marque. Il faut que le client en demande.

Pierre-Olivier Drouin

00:10:27

Les champs de piments, ça a commencé en… parce qu’on avait de la misère en 2018, 2019, on avait de la misère à trouver des piments. On, on cherchait des piments, il n’y en avait pas sur le marché. Puis là, on s’est dit : « Crime, il y a sûrement des piments qui poussent au Québec. » Il y a un contact qui m’a emmené dans une ferme à Saint-Damase, en Montérégie, puis eux, il y en avait des jalapeños rouges à ce moment-là. Et j’ai décidé d’acheter tout ce qu’il y avait sur place à ce moment-là. Puis notre relation a commencé comme ça pour finir à faire pousser des champs pour nous autres, super populaires.

Donc nous, ça a été commencé comme ça, donc rapatrié parce que c’était souvent importé au Canada par avion. C’est drôle à dire, les piments forts arrivaient par avion en provenance de l’Europe, puis par camion en provenance des États-Unis. Mais là, on les a fait pousser ici au Canada, au Québec, ce qui nous permet d’avoir, de contrôler nos récoltes.

C’est sûr qu’il y a certaines catégories de piments qui sont plus dures à avoir parce que notre volume augmente, puis des fois, il faut s’approvisionner à l’extérieur. Mais majoritairement, tous nos piments poussent ici.

Nicolas Duvernois

00:11:30

Chaque année, disons environ, c’est combien de tonnes de piments que vous utilisez pour vos différents produits?

Pierre-Olivier Drouin

00:11:35

Entre 100 et 150 tonnes puis… 100 et 150, entre 100 et 150 tonnes de piments qui poussent ici, qu’on utilise.

Nicolas Duvernois

00:11:41

Moi je suis curieux, tu le sais, à quel point moi, j’aime beaucoup tes produits, puis j’aime beaucoup manger épicé. C’est pas tous les piments qui peuvent être produits au Québec ou c’est pas tous les piments qui peuvent être produits…

Pierre-Olivier Drouin

00:11:54

Oui pas mal tout.

Nicolas Duvernois

00:11:55

En majorité.

Pierre-Olivier Drouin

00:11:55

Pas mal tout, mais c’est la quantité parce qu’en serre, il n’y a pas beaucoup, en fait, pratiquement pas de fermes qui font pousser des piments en serre. C’est principalement des tomates, tu le sais, tout ce qu’on mange au quotidien. C’est principalement en terre, donc en terre, c’est de mai à septembre, il y a une récolte...

Nicolas Duvernois

00:12:16

On est limité par la température, quand même.

Pierre-Olivier Drouin

00:12:17

C’est ça, on est limité par la température.C’est ça qui est un peu désagréable. Si tu rentres dans plusieurs bannières durant cette année-là, puis t’as besoin de plus de piments…

Nicolas Duvernois

00:12:25

T’es obligé d’aller à l’importation.

Pierre-Olivier Drouin

00:12:27

Oui, mais on essaie de rester de ce côté-ci de la frontière, si possible. Sinon, il faut aller magasiner, ce qui est disponible sur le marché à ce moment-là.

Nicolas Duvernois

00:12:35

D’ailleurs, justement, qu’est-ce que tu donnerais comme conseil aux entrepreneurs qui, eux, aujourd’hui, démarrent, puis ils veulent faire grandir leur marque, mais dans le secteur que tu es, le secteur alimentaire, comment tu vois ça?

Pierre-Olivier Drouin

00:12:44

Le conseil que je peux donner à l’entrepreneur qui veut faire connaître son brand dans le marché, bien, j’ai un conseil principal. Si tu n’es pas passionné, puis tu ne crois pas à ton produit, va pas là. Parce que, nécessairement, à travers du point A jusqu’à ce que tu es rendu, je vais parler pour nous, s’il n’y avait pas eu de passion du produit, bien, Firebarns ne serait pas où est-ce que c’est aujourd’hui parce que, nécessairement, tu as besoin de passion dans ta vie, dans ton entreprise pour passer à travers les tempêtes.

Nicolas Duvernois

00:13:17

Faut que tu sois convaincu, fini, là.

Pierre-Olivier Drouin

00:13:19

Nous, les deux premières années, Nick, on faisait des dégustations dans les IGA à travers le Québec pour faire goûter notre produit à tous les week-ends, tous les festivals, puis tous les tournois de golf, impossibles et inimaginables qu’on a pu faire pour faire goûter à notre produit. Puis, tu sais, toi aussi, Nick, oui, tu as eu un…

Nicolas Duvernois

00:13:37

J’en fais encore. C’est tellement important de faire goûter son produit, de rencontrer son client, pas juste l’acheteur d’une chaîne, mais le client final, c’est primordial.

Pierre-Olivier Drouin

00:13:48

Dans mon groupe de CrossFit là, on a fait une compétition interne, puis j’ai remis une bouteille à tout le monde, OK? Et la semaine dernière, il y en a 3-4 qui sont venus voir et dire « Hey, là, depuis que tu m’as fait goûter à ça, j’en mange à tous mes repas. » Mais c’est ça.

Si tu commences à manger épicé, tu commences, tu goûtes, tu goûtes, tu vas voir, ça devient comme une habitude. Et si tu le fais pas, mets pas ton produit soit dans la bouche des gens ou tu fais pas essayer ton produit. Parce que tu peux avoir un success story, que tu sors une innovation fulgurante dans le marché, puis que…

Mais c’est un sur combien, ça, OK? C’est un sur combien? Mais il faut pas que tu te fies à ce que tu vas avoir un succès sur les réseaux sociaux puis que ça va te maintenir dans le temps.

Il y a du travail qui doit être fait, que ce soit au niveau marketing, que ce soit au point de vue dégustation ou faire tester ton produit. Ça prend de la patience. Ah oui, c’est ça.

Patience pis passion.

Nicolas Duvernois

00:14:42

Ah, j’aime ça. Patience et passion, les deux « P ». À l’exportation, ben c’est sûr que développer un nouveau marché, ça représente des défis. C’est quoi les défis principaux que t’as rencontrés dans les différents marchés que t’as ouverts à date?

Pierre-Olivier Drouin

00:14:55

Ah, parce que si les gens pouvaient voir ma face, ils comprendraient un peu…

Nicolas Duvernois

00:14:58

Exact, j’ai pris une capture d’écran.

Pierre-Olivier Drouin

00:15:01

Le sens de la question. Écoute, c’est super beau. Hé, on aurait fait mettre des articles dans le journal, puis dans TVA pour « Hé, Firebarns exporte en France ». Ça, c’est le côté le plus fantastique de l’histoire. C’est très beau, c’est… Ça flatte l’égo pis c’est vraiment le fun.

OK, on va parler de l’autre côté. On va parler de quand le container est arrivé au port du Havre en France. La catastrophe monumentale parce qu’il manquait des papiers, il manquait des… Écoute, il fallait prouver, fallait… Il y avait un allergène. Écoute, on va aller jusque-là.

Il y avait un allergène dans une sauce barbecue qui était la sauce Worcestershire, OK? Pis là-dedans, t’as des… t’as un poisson, OK? Ben là, il fallait prouver dans l’ingrédient du poisson, dans quel secteur… OK, parce qu’il y a des secteurs de pêche pour euh… Pis il fallait s’assurer que… La France devait s’assurer que le pêcheur avait pêché le poisson dans le bon secteur.

Nicolas Duvernois

00:15:56

OK, il fallait retracer l’origine du poisson.

Pierre-Olivier Drouin

00:16:00

Essaye de trouver comment tu vas aller chercher cette information-là. Oui, c’est la traçabilité par numéro, c’est obligatoire. Là, tu fais affaire, là ton ingrédient, tu l’achètes d’une grosse entreprise, OK?

Là, trouve quelqu’un là-dedans, OK, qui va trouver la bonne information. C’était rendu Nick, OK? C’était rendu qu’on se parlait sur… Pour avoir l’information, c’était sur quatre jours, OK? Parce que le siège social était dans un autre fuseau horaire, OK? Qui…

Le contrôle qualité était dans un autre pays, dans un autre fuseau horaire, OK? Nous, là, il fallait qu’ils nous reviennent. Juste avoir entre le courriel pour demander quelque chose, pour avoir une réponse, c’était quatre jours.

Mais il y a eu combien d’échanges de courriels pour avoir des informations? Fait que ça a duré une affaire comme deux semaines, juste pour avoir cette information-là. Et le container, il a été pris au port… pendant six semaines, si je me rappelle bien.

Tout ça, il faut dire que ça a coûté 20 000 euros, OK? Juste que le container a été stationné au port... Il faut que tu payes, parce que s’il sort pas du port, il faut que tu payes…

Nicolas Duvernois

00:16:55

Ton parking, en quelque sorte.

C’est dans les détails qu’on réussit l’exportation. Et de ne pas savoir ça, ça t’a coûté deux semaines et 20 000 euros. Donc, à quel point c’est important de savoir dans quelle zone ton poisson, il vient?

Pierre-Olivier Drouin

00:17:10

C’est ça. Donc, dans quelle zone que l’ingrédient a été pêché pour s’assurer que c’était respecté de la zone euro? C’est très important.

Il y a beaucoup de réglementations. Pis t’sais, si je peux te donner un conseil, c’est de s’entourer des, de bonnes personnes. Oui, ça coûte plus cher, mais quand on va avoir un courtier en douane, un courtier de ci, un courtier de ça, ou des gens, des compagnies qui t’aident à l’exportation.

Mais moi, je vous encourage à faire affaire avec des entreprises qui sont spécialisées, qui ont déjà fait ça. Ou que tes papiers vont être corrects ou que ton produit y’est correct. La seule chose qu’on avait faite, nous, c’est qu’on avait payé.

On avait engagé une firme de Paris pour analyser notre étiquette, pour la mettre aux normes françaises. Ça fait qu'on avait eu un super beau rapport. Ça a coûté très cher.

On avait eu un beau rapport. Quoi faire? Quoi mettre?

Parce qu'ils ont des réglementations très spécifiques sur le recyclage. Donc, il faut mettre le « tri », je pense, T-R-I?

Nicolas Duvernois

00:17:58

Oui, oui, oui.

Pierre-Olivier Drouin

00:17:59

Le « tri » en France. Donc, il fallait le mettre sur l’étiquette. Ce qui faisait en sorte que si on faisait pas ça, bien, on n’aurait pas été capable de vendre notre produit. Donc, je vous encourage à aller chercher de l’expertise pour vous assurer que votre produit va pouvoir bien entrer dans un pays.

Nicolas Duvernois

00:18:15

Donc, je ne me trompe pas si je dis qu’un des conseils que tu donnerais aux entrepreneurs, surtout dans le secteur alimentaire, c’est de bien s’entourer quand ils veulent débuter leur voyage à l’exportation, de s’entourer des personnes sur les lieux, bien souvent, qui vont pouvoir vous aiguiller vers la bonne direction.

Pierre-Olivier Drouin

00:18:32

Absolument.

Nicolas Duvernois

00:18:33

Écoute, je veux absolument qu’on parle de l’image de marque, parce que Dieu sait que peu importe le produit qu’on a, l’image de marque est extrêmement importante. On peut avoir le meilleur produit au monde. Des fois, on n’arrive pas à bien le « marketer », par manque de bons termes, à bien le mettre en valeur.

Et puis, on sait à quel point la force de l’image est importante aujourd’hui, bien entendu, combinée avec la qualité. On a parlé du président Barney et du nouveau président Barney Junior. C’est le chien de ton partenaire.

Mais vous avez décidé d’approcher le monde des affaires, littéralement, avec l’humour, avec une stratégie de marque qui est complètement différente de ce qu’on a l’habitude de voir dans votre industrie. On se rappelle, c’est les sauces piquantes, sauces barbecue et condiments. Comment tout ça est venu en tête? Comment vous vous êtes dit un jour : « Hey, notre président, ça va être un chien. »

Pierre-Olivier Drouin

00:19:25

Souvent, les idées les plus farfelues et simples deviennent une réalité qui fait en sorte que ton produit peut exploser. Quand je dis « que tes ventes partent en grand, je me rappelle la discussion qu’on avait sur le divan, Frank et moi, en 2000…un peu avant 2015, ouin, aux alentours de ça. Puis, on se disait, comment on va appeler ça?

Firebarns, c’est quoi le nom qu’on donne? Pourquoi Firebarns? Fait que nous, on cherchait un nom. Puis, Barney, il était toujours avec nous dans les discussions business. On avait tout le temps Barney, Frank à côté. Moi, Frank et Barney étaient tout le temps là quand on parlait business.

Puis, en 2015, on a commencé avec des sauces piquantes. Donc, fire, feu, donc, on voit le lien. Puis, le surnom à Barney, c’était Barns. On a pris ces deux noms-là. On les a collés ensemble pour créer le nom Firebarns. Mais en même temps, on voulait que ça soit un nom générique. Tu sais, quand tu dis, « Hé, as-tu de la Firebarns? » Tu sais que t’as de la sauce, OK?

Nicolas Duvernois

00:20:20

Oui.

Pierre-Olivier Drouin

00:20:23

« T’as de la Firebarns? » On voulait que ça devienne un nom générique où que tu étais capable de te retrouver dans la marque. Ça, c’est une portion, donc pourquoi? Puis, on a été collé longtemps avec le nom Firebarns comme la sauce piquante. Puis, tu le sais, Nick, tu as fait partie un peu de cette réflexion-là qu’on a eue dans les années 2019-2018 où on cherchait l’orientation.

On avait la sauce barbecue puis la sauce piquante. Puis, dans les réflexions que tu nous avais amenées, tu as dit : « Pourquoi Firebarns n’avait pas une compagnie de condiments. »  Donc, une compagnie avec plusieurs familles de produits.

Feq, 2020, on a créé, on a changé un peu l’orientation de Firebarns qui est devenue « Firebarns la marque ». Donc, « Firebarns brand » en anglais, « Firebarns la marque » en français. Pis, dans la marque Firebarns,tu as quatre familles de produits.

Tu as les sauces piquantes, les sauces barbecue, les produits asiatiques puis les condiments. Là-dedans, donc t’as une famille de produits où que tu te retrouves pour euh, tu te retrouves que t’es capable, si t’aimes pas les sauces piquantes, tu aimes les condiments.

T’as des produits asiatiques. Donc, nécessairement, ces produits-là, la famille de produits fait en sorte que tu permets de te retrouver. Donc, on a changé un peu la vision d’entreprise qui est maintenant rendue une compagnie ou un brand où que tu as plusieurs familles de produits.

Nicolas Duvernois

00:21:39

Oui, c’est fou parce que je me rappelle exactement de cette discussion-là qu’on avait eue en 2000, oui, 18 ou 19. J’avais été prendre une marche pour faire cette discussion-là parce que je me rappelle, j’étais à Québec, j’étais en train de me promener et puis on a eu cet appel-là. Avec Romeo, mon chien, c’est ça que j’allais faire comme rappel.

Vous, c’est un chien qui est PDG. Moi, la marque Romeo’s Gin qu’on a, ça s’appelle « Romeo’s Gin » grâce à mon chien aussi. Donc, c’est peut-être un autre conseil aux entrepreneurs d’avoir un chien peut nous inspirer.

Et d’ailleurs, ça va être la seule personne dans votre parcours rocambolesque qui va toujours être heureux de vous voir, qui ne va jamais rien vous demander, qui ne va jamais vous engueuler, qui va juste être là. Écoute, pis on mange ensemble, c’est génial. Vous êtes extrêmement présents sur les réseaux sociaux.

D’ailleurs, je peux dire que c’est grâce à ces réseaux sociaux-là que vous avez vraiment fait décoller votre marque. Quels sont les conseils que tu peux donner aux marques québécoises, encore une fois, du secteur alimentaire, qui misent sur le marketing numérique pour leur croissance, autant ici, mais aussi à l’étranger? On s’entend qu’on peut utiliser le marketing numérique à travers la planète.

Pierre-Olivier Drouin

00:22:48

À l’arrière d’un produit, il y a des humains. Les gens aiment voir l’arrière de la business. Je pense qu’aujourd’hui, ça passe par là euh… Ne pas nécessairement avoir peur de montrer ton quotidien, de montrer qu’est-ce que tu fais pour ton produit, parce qu’'à l'arrière, de quelle façon que ton client, il va, t’sais, il a l’embarras du choix, le client. Puis pourquoi il choisirait ton produit plus que l’autre? Ben, si tu montres en arrière, qu’est-ce que tu fais?

L’évolution de ta business, euh, t’es parti là, t’es rendu là, tu fais quelles dégustations, tu es rendu avec tant d’employés, tu es rendu à une usine. Bref, les gens s’attachent à ça. Donc, moi, je pense que le conseil que j’ai à donner, c’est mettez de l’humain en arrière de votre marque.

Montrez les hauts pis les bas, pis n’ayez pas peur d’être transparent avec votre client, pis surtout de répondre à vos clients. J’essaie, on essaie le plus possible, nous autres, de, de commenter pis d’écrire à tous les clients qui nous écrivent, de répondre à tout le monde. Pis le client, il dit : « Hein, crime le patron de Firebarns, il m’a écrit personnellement pour... »

Tu sais, il y a de l’humain en arrière de ça. Donc, la personne va dire : « Crif, il a pris le temps de m’écrire, il a pris le temps de m’appeler. » C’est arrivé à un moment donné, on a eu un problème avec un produit où que le produit gonflait.

Durant cette période-là, on demandait au client, « Écoute, appelle-nous. Donne-moi ton numéro de téléphone, je vais t’appeler ». Je parlais personnellement au client pour leur dire « Écoute, voici ce qu’on va faire. On va te renvoyer ça, on va... ». Le client, crime, je l’ai appelé personnellement pour lui dire.

Moi, c’est le conseil qu’au niveau des réseaux sociaux, soyez proche de votre client et ne, ne gênez-vous pas pour mettre aussi votre quotidien puis montrer ce que vous faites. Les gens, les gens aiment ça.

Nicolas Duvernois

00:24:39

Les coulisses, très important. Écoute, on va se laisser sur deux petits points. J’aimerais savoir, dans toute ton expérience, entrepreneuriale, c’est quoi ta, ton plus beau coup puis c’est quoi ton coup que t’aurais euh… que tu regrettes?

Pierre-Olivier Drouin

00:24:53

Mon plus beau coup, je pense. C’est une bonne question.

Nicolas Duvernois

00:24:56

Tu peux nous envoyer la réponse dans deux semaines par courriel, il n’y a pas de problème.

Pierre-Olivier Drouin

00:24:58

Non, mais mon plus beau coup, je pense, Nick. Merci, Nick. J’aime ben ça quand tu me fais sentir comme ça. Ça, c’est le genre de choses qu’il me dit au téléphone.

Nicolas Duvernois

00:25:10

Mais sérieusement, ça me prendrait 30 minutes là, de te répondre à ça aussi. Je t’ai juste eu par la bande, mais c’est parce que moi, je pense à, à plusieurs trucs, mais je crois que, pour revenir à si je peux t’aider peut-être, moi, je crois, l’entreprise que je vois depuis des années, presque le premier jour, évoluer, je crois que le, le changement de direction de décider de ne plus être une entreprise que de sauce piquante, mais d’être une entreprise alimentaire, littéralement, pour presque tous les repas de la maison, c’est une décision extrêmement stratégique qui vous a fait rentrer [sic] dans une, dans une autre ligue là.

Pierre-Olivier Drouin

00:25:47

Ceux qui écoutent, j’en paye le prix parce que je dois donner une cut à Nick à toutes les ventes [sic].

Nicolas Duvernois

00:25:51

Non, je n’exige qu’un produit de temps en temps pour, par amitié.

Pierre-Olivier Drouin

00:25:57

C’est ça, je t’agace, Nick. Je te dirais aussi, un des bons coups, ça c’en est un, mais un des bons coups, c’est d’avoir été en affaire avec mon père. Parce qu’en équipe, tu vas plus loin, pis je crois que l’investissement que mon père a fait, il… mon père ne veut pas donner de l’argent.

Il a investi, puis j’y donne des intérêts sur son argent. Je pense que ça, c’est une excellente chose. Il me fait gagner chaque dollar investi dans cette entreprise-là. Il m’a montré,  d'ailleurs, puis avoir été avec lui à ses côtés, je pense que c’est un des bons coups que, que j’ai fait en affaire. Puis un des moins bons coups, c’est d’avoir sorti le Clamato Firebarns. Ouin, ça, c’est un des moins bons coups que j’ai faits. Ça a été une catastrophe.

Nicolas Duvernois

00:26:43

Ben, c’est pas tous les produits qu’on lance qui, qui connaissent automatiquement du succès, mais il faut savoir rebondir de ça.

Pierre-Olivier Drouin

00:26:50

C’est ça, exactement. Puis je te dirais, on pense à tous les mauvais, les moins bons coups. Il y en a une multitude, Nick, qu’on pourrait dire, je pense que tu serais capable d’en mettre plusieurs aussi sur ta liste…

Nicolas Duvernois

00:27:04

Absolument.

Pierre-Olivier Drouin

00:27:05

Lequel choisir? T’sais, y’en a… mais chaque mauvais coup nous amène là où on est, puis on apprend.

Nicolas Duvernois

00:27:11

L’objectif, c’est juste d’avoir plus de bons coups que de mauvais coups.

Pierre-Olivier Drouin

00:27:14

C’est ça. Je pense qu’il y en a qui vont dire que c’est d’avoir fait une usine, parce que ça coûte extrêmement cher d’avoir une usine. Mais moi, je trouve que dans la pandémie, pas avoir eu d’usine, on ne serait plus là aujourd’hui, parce qu’avec tout ce qui s’est passé dans la pandémie, ça a été une catastrophe pour plusieurs personnes au point de vue de l’approvisionnement.

Et nous, on avait notre usine, on pouvait contrôler notre production. Donc, je pense que ça a été un bon coup aussi d’avoir fait une usine.

Nicolas Duvernois

00:27:40

Mais Pierre-Olivier Drouin, que j’appelle PO, écoute, cofondateur et PDG de Firebarns, merci d’avoir été avec nous.

Pierre-Olivier Drouin

00:27:46

Merci à vous.

Nicolas Duvernois

00:27:46

Et puis, je te souhaite une bonne continuation et puis un franc succès dans tous les marchés que tu vas ouvrir.

Pierre-Olivier Drouin

00:27:52

Merci beaucoup.

Nicolas Duvernois

00:28:00

Merci d’avoir été des nôtres aujourd’hui pour le balado « L’impact de l’exportation ». Si vous avez aimé l’épisode d’aujourd’hui, nous vous invitons à vous abonner, à nous accorder une note et à nous laisser un commentaire sur votre plateforme de diffusion préférée. À bientôt.

Animateur et invité

  • Pierre-Olivier Drouin

    Invité

    Pierre-Olivier Drouin

    Propriétaire, PDG, Firebarns Sauces

Nicolas Duvernois

Animateur

Nicolas Duvernois

Fondateur et PDG de Duvernois Creative Spirits, Dragon invité à l’émission Dans l’œil du dragon de Radio-Canada

           

           

                

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Date de modification : 2025-05-30

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