Aujourd’hui, Exportation et développement Canada (EDC) est devenue la première institution bancaire commerciale au pays à se doter d’une politique sur les droits de la personne s’inscrivant dans les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme.
Les violations des droits de la personne sont bien réelles et ne se limitent pas à des secteurs ou à des régions en particulier. Chaque jour et partout dans le monde des gens sont expulsés de leur domicile, des sources d’eau sont contaminées et des travailleurs sont payés en deçà du salaire qu’ils méritent. Selon les plus récentes données des Nations Unies, plus de 40 millions de personnes dans le monde sont contraintes au travail forcé ou victimes de traite humaine ou encore d’autres formes modernes d’esclavage.
En tant qu’organisme de crédit à l’exportation du Canada, EDC est là pour aider les entreprises canadiennes de toutes tailles à réussir sur la scène internationale. Les risques liés aux droits de la personne peuvent au même titre que les risques environnementaux, politiques et économiques ternir leur réputation, accroître leur responsabilité et influer sur l’acceptabilité sociale de leurs activités. De plus, pareils risques peuvent au passage éclabousser EDC et toute autre institution financière qui soutient ces entreprises. C’est pourquoi il lui revient de savoir cerner, prévenir et contrer ces risques.
« EDC adopte depuis toujours une position ferme à l’égard du respect des droits de la personne et les transactions qu’elle appuie tiennent compte des volets de durabilité et de responsabilité; nous reconnaissons cependant que nous pouvons encore nous améliorer », a déclaré Mairead Lavery, présidente et chef de la direction d’EDC.
« En un mot, cette nouvelle politique va nous aider à faire mieux sur ce front d’une importance vitale non seulement pour EDC, mais aussi pour les entreprises et les secteurs avec lesquels nous travaillons. Nous ferons connaître à nos clients et à nos partenaires partout sur le globe la position qui est la nôtre lorsque nous aidons les entreprises canadiennes à mener leurs activités sur certains des marchés les plus difficiles de la planète. »
Cela fait des années qu’EDC intègre la question des droits de la personne à ses contrôles préalables pour chaque transaction. La Politique sur les droits de la personne codifie désormais cette pratique et rapproche EDC des Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, de même que des pratiques exemplaires internationales en la matière. Ce faisant, il sera plus facile pour l’organisation de prendre de meilleures décisions d’affaires et de gérer avec plus de diligence les risques relatifs aux droits de la personne.
EDC a élaboré cette nouvelle politique en faisant à appel à Shift, un organisme à but non lucratif dont l’expertise se distingue en matière de responsabilité des entreprises envers les droits de la personne.
Le Conseil d’administration d’EDC a approuvé la politique en février, en même temps que la Politique de gestion des risques environnementaux et sociaux (ESRM) et la Directive en matière d’évaluation environnementale et sociale. Toutes trois découlent du processus actuel de révision des politiques de gestion des risques environnementaux et sociaux, lancé au début de 2018.
La Politique sur les changements climatiques, autre fruit de la révision des politiques, a été instaurée en janvier.
Veuillez consulter les documents d’information ci-joints pour en savoir plus sur la révision et la teneur des politiques de gestion des risques environnementaux et sociaux d’EDC.