Victimes des turbulences qui secouent les marchés et entravent leurs efforts visant à maintenir ou accroître leur présence sur la scène internationale, les clients d’Exportation et développement Canada (EDC) ont connu une année difficile en 2015. C’est ce dont témoignent les faits saillants des résultats d’exploitation 2015 publiés par la société d’État aujourd’hui.
« Quand la croissance n’est plus au rendez-vous, il faut redoubler d’efforts pour assurer l’augmentation des exportations et des investissements à l’étranger; ainsi, les entreprises canadiennes ont dû s’aventurer davantage pour trouver des débouchés en 2015. Malgré tout, nous avons vu nos clients rééquilibrer leurs priorités et faire le choix de continuer d’exercer leur présence sur la scène internationale. Pour ce faire, il leur fallait des solutions financières adaptées à leur situation, rend compte Benoit Daignault, président et chef de la direction. EDC a su faire preuve de souplesse, aussi bien en matière de financement qu’en gestion des risques, pour répondre aux besoins concrets des entreprises canadiennes; dans l’ensemble, la société a même fait preuve d’une audace accrue pour soutenir ses clients. »
Plus de 7 300 exportateurs et investisseurs canadiens ont eu recours aux produits et services d’EDC pour réaliser des opérations internationales ayant totalisé plus de 104 milliards de dollars en 2015. Les activités d’EDC reflètent l’augmentation de la demande de solutions financières de la part des entreprises canadiennes et de leurs acheteurs étrangers dans un contexte où le secteur privé se montre plutôt réticent.
EDC est le premier fournisseur de financement et d’assurance pour les PME canadiennes actives sur les marchés internationaux. Quand on sait que, chaque année, 20 % du commerce d’exportation du Canada est soutenu par EDC, on comprend que les activités de cette société d’État commerciale constituent un bon baromètre du commerce international du pays.
« L’année 2015 a été marquée par une volatilité persistante qui a rendu les exportateurs d’autant plus vulnérables; il n’en était que plus important de leur donner accès aux produits financiers dont ils ont besoin pour mener à terme les transactions qu’ils ont eu tant de mérite à conclure et ainsi développer leurs relations », indique Ken Kember, premier vice-président, Groupe des finances et de la technologie et chef de la direction financière. « Malgré l’augmentation des demandes d’indemnisation et de la provision pour pertes sur créances entraînée par cette volatilité, nous enregistrons un bénéfice net de 925 millions de dollars et affichons un solide bilan. C’est ainsi que nous pouvons continuer de soutenir les entreprises canadiennes durant les périodes de vaches maigres… tout en versant un dividende de 500 millions à l’État.»
En 2015, EDC a contribué au PIB canadien à hauteur de 66,8 milliards de dollars et au maintien de 530 839 emplois.
La Société concentre ses activités autour de quatre axes prioritaires où elle peut le mieux servir les exportateurs et les investisseurs canadiens :
- Offrir une vaste gamme d’outils financiers aux PME exportatrices
- Le nombre de transactions auprès des PME a augmenté de 7 %, pour atteindre 4 280.
- Le volume total d’activités facilitées auprès des PME clientes a augmenté de 14 %, pour atteindre 15,5 milliards de dollars.
- De ces activités, 22,5 % ont été réalisées sur les marchés émergents.
- Renforcer les activités canadiennes sur les marchés émergents
- Le volume d’activités facilitées a augmenté de 1 %, pour atteindre 29,2 milliards de dollars.
- Les services d’EDC permettent aux entreprises canadiennes de s’implanter dans 142 pays émergents.
- Faciliter l’investissement direct canadien à l’étranger (IDCE)
- L’IDCE facilité par EDC a augmenté de 65 %, pour atteindre 12,4 milliards de dollars.
- Le nombre de transactions ayant contribué à l’IDCE a augmenté de 7 %, pour atteindre 372.
- Favoriser les rapprochements entre les entreprises canadiennes et les acheteurs étrangers
- En 2015, EDC a animé 26 activités de jumelage qui ont donné lieu à plus de 1 150 mises en contact entre environ 130 acheteurs étrangers et quelque 450 fournisseurs canadiens (dont 65 % étaient des PME).
- EDC noue des relations avec d’importantes sociétés étrangères dont la chaîne d’approvisionnement présente des débouchés compatibles avec le potentiel du Canada. En 2015, ces sociétés étrangères se sont approvisionnées auprès de plus de 1 420 exportateurs canadiens, dont plus de 990 PME.
« Comme le commerce représente près de 60 % du PIB canadien, notre économie nationale ne pourra se développer à court terme que grâce aux exportations, ajoute M. Daignault. Les facilitateurs de commerce comme EDC, le Service des délégués commerciaux, la Corporation commerciale canadienne et la Banque de développement du Canada concertent d’ailleurs maintenant plus que jamais leurs efforts pour mieux servir les entreprises canadiennes. »
EDC a publié aujourd’hui les faits saillants de ses résultats pour 2015 à la suite d’une réunion du Conseil d’administration. Le rapport annuel complet sera publié au deuxième trimestre.