Mecademic, une entreprise montréalaise spécialisée en robotique industrielle, s’est taillé une place enviable sur la scène mondiale grâce à une innovation de taille miniature. Ses robots ultracompacts et d’une précision inégalée révolutionnent l’automatisation dans des secteurs où l’espace est limité et la précision, cruciale.
Écoutez cet épisode de notre balado L’impact de l’exportation et découvrez comment Mecademic a surmonté les défis pour se développer à l'échelle mondiale.
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Le nom Mecademic est né de la fusion entre « mécatronique » et « académique ». L’entreprise visait d’abord le marché de l’éducation, mais un tournant décisif est survenu lorsqu’une vidéo de leur prototype a été publiée sur YouTube. Elle est rapidement devenue virale, attirant l’attention de distributeurs et d’entreprises du monde entier.
« C’était naturellement international avant même de vendre des robots ici », explique Philippe Beaulieu, Vice-président exécutif et directeur commercial de Mecademic. Les premiers clients sont venus de Californie, du sud de l’Allemagne et de la Suisse, trois régions reconnues pour leur expertise en microtechnologies. Encore aujourd’hui, elles représentent 50 % des ventes de Mecademic.
Mecademic n’a pas inventé les robots industriels, mais elle en a redéfini la taille et les domaines d’application. Son robot est le plus petit, le plus compact et le plus précis au monde. Cette innovation ouvre la porte à des applications jusque-là impossibles à automatiser.
« On a beaucoup de clients en Californie, par exemple, qui n’ont jamais vu un robot de leur vie, mais ils savent coder en Python. Puis tout de suite, ils peuvent commencer à travailler avec notre robot là, en une demi-heure là. Ce n’est pas très compliqué. Ça ne prend pas des jours et des jours de préparation », souligne M. Beaulieu.
Grâce à cette simplicité d’intégration, Mecademic aide ses clients à améliorer leur productivité, réduire leurs coûts et augmenter la qualité de leurs produits.

Le succès de Mecademic repose sur bien plus que la technologie. L’entreprise possède une expertise reconnue en robotique, mais elle s’appuie également sur un réseau mondial de partenaires.
Mecademic collabore avec des fabricants pour tester ses robots et développer des prototypes, ainsi qu’avec des intégrateurs et des distributeurs pour assurer leur mise en œuvre.
« Donc, c’est un écosystème de partenaires qu’il faut gérer. Donc c’est pas juste le produit, c’est tout un ensemble de joueurs qui font en sorte qu’éventuellement, il y a une solution », explique M. Beaulieu.
EDC joue un rôle clé dans la croissance internationale de Mecademic. L’entreprise exporte 95 % de sa production dans plus de 40 pays, ce qui implique des risques financiers et logistiques importants.
« On travaille avec eux depuis longtemps. Un, sur l’assurance des exportations, parce qu’on travaille, comme tu l’as dit tout à l’heure, dans 40 pays. Il y a des pays où on est un peu plus familier, mais il y en a d’autres que on n’a jamais entendu parler de la, de l’entreprise », affirme M. Beaulieu. « Puis ça nous donne une certaine confiance, puis t’sais, ça nous rassure de pouvoir avoir un backing de la part d’EDC. Mais on travaille aussi au niveau financier avec eux. Ils ont beaucoup d’expérience au niveau international. »
Ce support assure le service à long terme pour les clients de Mecademic.
« S’ils vont installer des robots de Mecademic, ça va être des robots qui vont être là pour 10, peut-être plus longtemps, dans leurs usines à travers le monde », souligne M. Beaulieu.
EDC offre également des conseils stratégiques basés sur son expérience avec d’autres entreprises canadiennes, un atout précieux pour Mecademic.
Philippe Beaulieu explique comment la technologie offre un avantage stratégique dans le commerce international. Aujourd’hui, Mecademic peut collaborer avec des clients partout dans le monde, ce qui n’était pas aussi accessible auparavant.
« C’était beaucoup plus difficile, puis même beaucoup plus coûteux. Il fallait avoir des infrastructures plus rapidement à travers le monde. Donc, c’est sûr qu’on prend avantage de ces technologies-là, et puis on est capable de faire en sorte que les choses, disons, se mettent en place beaucoup plus rapidement qu’avant », exprime M. Beaulieu.
La technologie permet à Mecademic de rester compétitive face à une concurrence mondiale croissante, toute en réduisant les risques liés au commerce international.
Fort de ses 30 ans d’expérience, Philippe Beaulieu partage trois conseils pour les entreprises canadiennes souhaitant réussir à l’international :
1. Établir une stratégie à long terme
L’internationalisation doit faire partie de vos discussions régulières.
« Il faut, comme équipe de gestion, établir une stratégie de trois à cinq ans, puis il faut vraiment que ça parte de là, puis il faut que ça soit quelque chose qui soit, t’sais hebdomadaire ou mensuellement, à chaque réunion », précise M. Beaulieu.
2. S’entourer d’expertise interne
Les résultats peuvent prendre du temps. Il faut des gens expérimentés pour guider les décisions.
« [...] je parle de gens, t’sais, d’expertise à l’interne, pas nécessairement des consultants, parce qu’ils voient le même problème de façon différente, mais à l’interne, il faut vraiment avoir des gens qui peuvent t’sais, gérer puis nous aider à orienter tout ça », explique M. Beaulieu.
3. Prévoir le financement nécessaire
Exporter coûte cher, surtout avec les fluctuations de devises.
« Il faut avoir le runway, il faut avoir la piste assez longue, là, au niveau de, de nos ressources financières pour pouvoir continuer jusqu’à tant que ça commence à donner le rendement. »
Enfin, il encourage les entreprises canadiennes à croire en elles : « Je pense qu’il faut prendre confiance en nous en tant que Canadiens, entreprises canadiennes, on est aussi bons que les autres. Il faut, si on met des bonnes ressources au bon endroit, c’est sûr qu’on va réussir. »
Philippe Beaulieu est un exemple idéal de leader capable de développer une entreprise de robotique à l’échelle mondiale grâce à sa vision internationale, son sens de l’innovation et le soutien stratégique d’EDC.
Son parcours inspire les entreprises canadiennes à viser grand, à miser sur leur expertise locale et à bâtir des partenariats solides pour réussir à l’international.
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Le contenu de ce profil client est tiré du site Web de l’entreprise, d’entrevues et d’autres ressources tierces, mais EDC n’a pas procédé à une vérification indépendante des renseignements ou des données recueillis.
Ce contenu a été créé en partie à l’aide de l’intelligence artificielle générative (IA générative).