Période de questions sur l’AECG et l’UE

Webinaire sur l’AECG : Période de questions sur l’AECG et l’UE

Cet entretien avec Dannie Hanson, vice-président de la viabilité à Louisbourg Seafoods, au Cap‑Breton, est le premier d’une série de trois faisant suite à notre populaire webinaire, L’AECG : un potentiel à exploiter. L’exportateur y raconte son expérience des ventes dans l’UE. Apprenez aussi comment le Service des délégués commerciaux peut vous aider à vous orienter sur le marché de l’UE, lisez les conseils juridiques d’un expert sur les règles d’origine, et plus encore.

M. Hanson a pris part au webinaire organisé par EDC à la fin août, quelques semaines seulement avant l’entrée en vigueur de l’AECG le 21 septembre. La séance a connu une telle affluence qu’à son terme, des questions sont restées en suspens. Nous avons demandé à M. Hansen d’y répondre. Voyez ce qu’il avait à dire ci-dessous.

Q: Êtes-vous enregistré et avez-vous recours aux services d’un fiscaliste-conseil?

Oui, nous faisons régulièrement appel à des fiscalistes-conseils.

Q: Quelle est la meilleure approche pour tisser des liens avec des entreprises locales sur les nouveaux marchés?

Soyez ouvert, cordial, coopératif et accessible. Pour demander des renseignements à une entreprise d’expérience, la meilleure approche est l’ouverture et la transparence.

Q: Vous nous avez suggéré de parler avec des exportateurs de notre région qui font des affaires sur les marchés ciblés. Pourriez-vous nous parler de votre expérience, des entreprises approchées, des méthodes pour les trouver et de leurs conseils?

Notre dialogue avec les concurrents de l’industrie est continu. Nous échangeons sur la logistique, le marketing, les ventes et les contacts. Cela dit, nous établissons nos prix de façon indépendante. Tous ces conseils nous font économiser des milliers de dollars tout au long de la chaîne de valeur.

Q: Comment avez-vous conclu que le homard et les crevettes étaient les meilleurs produits à exporter vers les pays de l’UE?

Nous avons observé l’UE sur une période de trois ans et la situation des produits à valeur ajoutée qui entrent sur le marché. Il y a beaucoup de tarifs à payer, mais moins pour le homard vivant et les crevettes cuites et décortiquées. De plus, l’accès de ces produits au marché comporte moins d’obstacles.

Q: Comment et pourquoi utiliser la marque Canada?

Nous avons fait une demande auprès de la marque Canada dès qu’elle a vu le jour. Quand j’étais dans l’armée en Europe, en Syrie et en Israël, je me suis toujours senti en sécurité et respecté. La population locale me faisait confiance parce que le drapeau canadien figurait sur mon insigne. J’ai constaté qu’il y avait un grand respect envers notre pays et son drapeau, et j’ai appris que ce respect pouvait se traduire par des ventes.

Q: Vous dites avoir dépensé 900 000 $ pour vous rendre compte, après avoir exporté du homard vivant en Europe, que personne là-bas ne savait comment l’apprêter. Mais les gens ont fini par développer un goût pour ce mets et par apprendre à le servir. Cette histoire a-t-elle une fin heureuse?

Absolument. Je me suis moqué un peu des Européens qui ignoraient comment consommer notre homard parce qu’ils sont habitués à des espèces différentes. Mais ils commencent à aimer le nôtre! Il a fallu du temps et des ajustements de prix, mais à la longue, la demande pour notre homard grandira en Europe. C’est ça, la fin heureuse!

Q: Combien de temps avez-vous consacré à l’analyse de marché avant d’exporter vos crevettes en Grande-Bretagne?

Entre deux ans et demi et trois ans.

Q: À quel point le fait de trouver un partenaire stratégique sur place a-t-il été déterminant pour l’exportation de vos crevettes en Grande-Bretagne?

Il était primordial d’établir des relations au sein du British Retail Consortium. En tant que producteur, nous avons aussitôt pu observer une hausse des résultats grâce à ce partenariat. Sans compter que les factures étaient réglées en un rien de temps.

Q: Vous nous avez conseillé de tirer profit des services gouvernementaux. Lesquels vous ont été les plus utiles?

EDC (Exportation et développement Canada), le Service des délégués commerciaux, BDC (la Banque de développement du Canada) et l’APECA (l’Agence de promotion économique du Canada atlantique).

Pour en savoir plus au sujet de Louisbourg Seafoods, au Cap-Breton*nbsp;: https://edc.trade/fr/brexit-incertitude-commerce-preparation/

                       

Date de modification : 2017-09-26