Vue aérienne de Londres, en Angleterre, avec vue sur les bâtiments, secteurs résidentiels, une rivière et un pont.

Commerce Canada–Royaume-Uni : un marché prometteur

Le Canada et le Royaume-Uni entretiennent une relation profonde et durable, ancrée dans un passé et une culture qui les unissent et des liens économiques étroits. En tant que membres du G7, du G20 et du Commonwealth, nos pays ont établi un solide partenariat commercial. Cela donne aux entreprises canadiennes un accès privilégié à d’importantes possibilités d’exportation dans l’un des marchés les plus concurrentiels et les plus dynamiques du monde.

« En 2025, le Royaume-Uni est la deuxième destination en importance du Canada pour les exportations totales de biens et de services, qui sont évaluées à 40,2 milliards de dollars », affirme Adam Murray, directeur régional pour l’Europe à Exportation et développement Canada (EDC). « Ensemble, l’Écosse, l’Angleterre, l’Irlande du Nord et le pays de Galles constituent un marché robuste pour les biens et services du Canada dans une vaste gamme de secteurs, dont l’énergie, les énergies renouvelables, les minéraux critiques, les infrastructures et les transports, l’agroalimentaire ainsi que les technologies de pointe. » EDC dispose également d’un bureau à Londres pour soutenir les entreprises canadiennes sur le marché britannique.

Accords commerciaux entre le Canada et le Royaume-Uni

Dans un bureau, un homme d’affaires souriant serre la main à une femme d’affaires, tandis qu’un autre homme la regarde en souriant.
  • Le Royaume-Uni est le troisième partenaire commercial du Canada (importations et exportations). Depuis 2016, les échanges de biens et de services avec ce pays ont augmenté de 52,6 % pour atteindre 60,9 milliards de dollars en 2024, d’abord dans le cadre de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne, puis maintenant dans le cadre de l’Accord de continuité commerciale Canada–Royaume-Uni (ACC), depuis le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE).
  • L’ACC est entré en vigueur le 1er avril 2021. Cet accord assure un accès commercial préférentiel aux marchés de chacun et l’élimination des tarifs douaniers sur 99 % des produits canadiens exportés vers le R.-U. L’ACC n’a pas de date d’expiration. Les négociations en vue d’un nouvel accord de libre-échange entre le Canada et le Royaume-Uni ont commencé en 2022, mais ont depuis été suspendues. Cette pause n’a aucune incidence sur l’ACC, qui demeure en vigueur.
  • L’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), un accord régional de libre-échange entre 12 pays, inclut le Canada depuis 2018. En décembre 2024, le Royaume-Uni s’est joint au PTPGP. Cependant, le Canada n’a pas officiellement ratifié l’adhésion du Royaume-Uni au PTPGP, de sorte que les dispositions bilatérales entre nos pays ne sont pas encore en vigueur. Le moment où le Canada finalisera l’entente avec le Royaume-Uni demeure inconnu.

Possibilités d’exportation au Royaume-Uni

Le Royaume-Uni est un marché très concurrentiel pour les biens, les services et la R-D, en particulier dans les domaines des technologies propres et des énergies renouvelables; il est donc attrayant de faire des affaires au Royaume-Uni. Avec l’objectif de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre à zéro d’ici 2050, le gouvernement accorde la priorité à la décarbonisation par l’entremise d’initiatives dans des domaines comme les véhicules électriques et la production d’énergie propre, notamment la production d’énergie nucléaire et les énergies renouvelables.

La politique du gouvernement relative à sa stratégie « Road to Zero » vise à ce que de 50 à 70 % des véhicules neufs vendus et 40 % des fourgonnettes neuves vendues soient à très faibles émissions d’ici 2030. Le résultat? Des investissements dans une gamme de solutions à faibles émissions de carbone, notamment la production d’énergie éolienne en mer, l’énergie nucléaire de pointe, les véhicules à zéro émission, les transports publics verts, le captage, l’utilisation et le stockage du carbone ainsi que le financement vert.

Autres domaines d’exportation prometteurs

  • L’agroalimentaire, en particulier les légumineuses et les céréales, les protéines végétales, le sirop d’érable et les fruits de mer. Il existe également des débouchés dans les produits de marque maison, plusieurs grands détaillants ayant des activités au Royaume-Uni et en Europe, ce qui ouvre la porte à un marché important pour les exportateurs canadiens.
  • Les chaînes d’approvisionnement, les infrastructures et les transports relatifs aux minéraux critiques, en particulier pour les véhicules électriques et les batteries.
  • Les technologies de pointe et les industries numériques.
  • Le stockage des ressources énergétiques renouvelables est un domaine en croissance au Royaume-Uni, le pays poursuivant l’expansion de ses parcs éoliens et solaires au large des côtes écossaises. Cette industrie est attrayante pour les entreprises qui investissent dans les énergies renouvelables.
  • Le Royaume-Uni a pris une mesure unique en privatisant ses services d’eau potable et d’eaux usées, ce qui a entraîné une augmentation des possibilités d’investissement dans les infrastructures à l’étranger, en particulier dans les technologies propres.

Défis pour le commerce entre le Canada et le Royaume-Uni

Le Royaume-Uni est l’une des économies les plus dynamiques et les plus robustes au monde, et attire des milliards de dollars chaque année par l’intermédiaire du commerce international. Cela en fait un marché hautement concurrentiel, pour les entreprises tant locales qu’internationales.

  • En tant qu’économie hautement concurrentielle, le Royaume-Uni privilégie la R-D, l’innovation et les services de pointe, ce qui offre aux entreprises canadiennes un accès à du capital de risque et à des investissements.
  • À l’instar de l’UE, le Royaume-Uni a des exigences strictes quant aux aliments importés, en particulier la volaille et le bœuf. Les exportateurs canadiens devraient obtenir une certification et se renseigner sur les normes concernant l’étiquetage, les inspections et le contenu.
  • Les produits de vente au détail sont soumis à des exigences de certification pour pouvoir se retrouver sur les tablettes, mais c’est principalement le cas pour les articles de marque, explique Adam Murray. Pour les produits de marque maison, qui sont une force du Canada, les critères de certification sont souvent moins élevés.

Entrée sur le marché

Établir une présence locale ou un partenariat avec des représentants locaux peut être avantageux. Un partenaire de distribution local peut gérer la logistique, tandis qu’un représentant du développement commercial au Royaume-Uni peut cultiver des relations et stimuler les ventes. Les agences de marketing locales peuvent adapter leurs stratégies au public britannique et les cabinets d’avocats établis au Royaume-Uni sont au courant des exigences légales et réglementaires.

Pour en savoir plus sur la façon de faire des affaires au Royaume-Uni, consultez notre page d’information sur le Royaume-Uni (pays et marché) ou communiquez avec l’un de nos conseillers en exportation par l’entremise du Centre aide-export d’EDC.

· Cote de risque à court terme : faible
· Principales exportations canadiennes (2024) : produits en métal et produits minéraux non métalliques, services commerciaux, produits énergétiques, aéronefs ainsi qu’équipement et pièces de transport, biens de consommation, produits agricoles et de la pêche et produits alimentaires intermédiaires
· Valeur totale des exportations canadiennes vers le Royaume-Uni (2024) : 29,6 milliards de dollars
· Accord de libre-échange entre le Canada et le Royaume-Uni : Accord de continuité commerciale Canada–Royaume-Uni
· Population (2023) : 68,3 millions

                       

Date de modification : 2025-07-31