Le Canada porte la marque de ses hivers.

Je suis peut-être un peu enfantine, mais je suis impatiente de voir les premiers flocons tomber. Ce sera le moment de sortir dehors et de s’amuser. Les jours vont se raccourcir, mais cela veut aussi dire qu’il sera temps de faire du patin, du ski alpin, du ski de fond, et de profiter de l’air frais hivernal et des belles journées ensoleillées.

J’ai toujours été une très grande fervente de sport amateur, des Olympiques et des Paralympiques. Je me rappelle que lorsque j’étais enfant, je regardais les Jeux de Lake Placid sur un écran en noir et blanc. Qui n’a pas rêvé de faire compétition, la feuille d’érable tatouée sur le cœur?

L’ouverture de ces olympiades fait parfaitement coïncider ma vie personnelle et ma vie professionnelle : Je peux encourager l’équipe du Canada (le skieur alpin canadien Dustin Cook a fait ses débuts au même endroit que mes garçons) et célébrer nos liens commerciaux avec le pays hôte tout à la fois.

FAIT INTÉRESSANT : Le Canada a exporté plus de trois milliards de dollars en bien vers la Corée du Sud l’an dernier.

Et cette année, nous y enverrons nos meilleures exportations : nos athlètes olympiques et paralympiques canadiens.

Les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Pyeongchang de 2018

Nichée à l’est des monts Taebaek de la province de Gangwon, la ville de Pyeongchang est la première ville asiatique hors du Japon à accueillir les Jeux d’hiver.

Après avoir raté sa chance en 2010 et en 2014, la Corée du Sud a été sélectionnée pour recevoir les Jeux en 2018 dans l’une de ses villes, l’emportant sur Munich en Allemagne et Annecy en France.

La capitale coréenne, Séoul, avait reçu les Jeux d’été en 1988, mais Pyeongchang sera la première station-village à recevoir les Jeux olympiques d’hiver depuis les Jeux d’hiver de 1992 à Albertville, en France.

Les Jeux de 2018 présenteront 102 épreuves dans 15 disciplines sportives, le plus grand nombre jamais vu dans le cadre des Jeux olympiques d’hiver. Le Canada, représenté dans toutes les disciplines, à l’exception du combiné nordique, est en bonne position pour remporter un nombre record de médailles.

L’entreprise mondiale d’analyse de données Gracenote estime que le pays remportera 33 médailles, dont la médaille d’or au hockey masculin.

Le Canada a remporté des médailles d’or au hockey à Vancouver en 2010 et à Sotchi en 2014 avec des équipes composées d’étoiles de la LNH. Toutefois, pour la première fois depuis 1994, l’équipe de hockey masculine de cette année ne comptera aucun joueur actuel de la ligue nationale. On retrouve plutôt sur le tableau des joueurs canadiens jouant dans des ligues professionnelles à l’étranger.

La finale du hockey masculin aura lieu le dernier jour de la compétition.

La marque du Canada aux Olympiques

Peu importe le nombre de médailles qu’ils ramènent à la maison, les athlètes canadiens représentent toujours fièrement pays. La réputation internationale du Canada dans les sports n’est plus à faire, mais nous représentons beaucoup plus que le hockey, le curling et le ski. La marque du Canada gagne du terrain dans le monde et l’utiliser à votre avantage pourrait donner du poids à votre entreprise dans les marchés internationaux.

Dans un article publié par EDC, Comment hisser bien haut votre drapeau canadien, nous avons demandé à Edgar Baum, PDG et économiste-chef de gestion de la marque à Strata Insights Inc., pourquoi il était important de construire sa marque canadienne. «  Si les entreprises canadiennes sont en mesure de fournir des produits dont la qualité est semblable à ceux de leurs concurrents, la marque du Canada qu’ils y associent fait une différence », dit-il. « Pour ces entreprises, il s’agit là d’une bonne occasion d’incarner l’excellence ».

À l’étranger, les touristes canadiens sont accueillis à bras ouverts. Il en est de même pour votre entreprise. Les entreprises canadiennes sont perçues comme innovantes et dignes de confiance.

En 2017, le Canada a été reconnu comme le pays ayant la meilleure réputation au mondedans l’étude RepTrak, la plus importante enquête mondiale tenue annuellement par la Reputation Institute pour évaluer la réputation des pays.

« La réputation d’un pays a un effet direct sur son tourisme, ses exportations et ses investissements étrangers », indique Fernando Prado, associé directeur à la Reputation Institute.

Au cours des six années où l’enquête a été tenue, le Canada n’a jamais été classé sous le deuxième rang.

Nos athlètes représentent notre marque pendant les Jeux : ils font rayonner notre pays dans le monde entier.

Les athlètes canadiens, représentants de la marque canadienne

Les porteurs de drapeau de l’équipe du Canada, Tessa Virtue et son partenaire Scott Moir, nous ont offert certains des moments les plus mémorables du patinage artistique canadien.

Leur duo, formé à l’initiative de la tante de Moir lorsqu’ils avaient respectivement sept et neuf ans, est devenu l’équipe de patinage artistique la performante de l’histoire du Canada. Virtue et Moir ont été les premiers Nord-américains à remporter la médaille d’or olympique en patinage artistique lors des Jeux de Vancouver en 2010. Leur programme original d’inspiration flamenco a renversé la foule et leur prodigieux programme libre sur la symphonie no. 5 de Mahler a fasciné le public.

À l’âge de 20 et 22 ans, ils formaient également la plus jeune et la première équipe à gagner la médaille d’or lors de leur première participation aux Jeux olympiques.

Sans oublier qu’ils ont gagné quatre Championnats du monde, trois Championnats des quatre continents, huit Championnats canadiens et six titres aux Internationaux Patinage Canada.

Les deux athlètes détiennent aussi des records mondiaux pour avoir obtenu la plus haute note à l’épreuve de danse originale et de danse courte, ainsi que la plus haute note totale combinée.

La saison 2017-2018 célèbre les vingt ans du duo de danse sur glace de Tessa et Scott.

Marie-Philip Poulin-Nadeau est la capitaine de l’équipe olympique féminine de hockey 2018 du Canada.

Après avoir reconnu que le patinage artistique n’était pas un sport pour elle, la jeune Marie-Philip, âgée de cinq ans, a commencé à jouer au hockey pour imiter son frère, qu’elle considère comme l’un de ses plus grands supporteurs. Elle le tient aussi responsable de lui avoir cassé une dent lors d’un match un contre un dans le sous-sol de la maison.

À 16 ans, en tant que recrue de la LCHF (Ligue canadienne de hockey féminin), Poulin s’est retrouvée finaliste pour le titre de « joueuse la plus utile » de la ligue, après avoir réussi à se démarquer des autres recrues en comptant 22 buts et en réalisant 21 passes en seulement 16 matchs.

À 18 ans, elle gonflait les rangs de l’équipe du Canada ayant remporté l’or aux Jeux d’hiver de Vancouver en 2010. Elle a réalisé cinq buts et deux passes lors de ces Jeux, dont deux buts lors du match de victoire de la médaille d’or. Elle avait été la seule à s’inscrire au pointage au cours de cette victoire de 2 à 0.

Lors des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi en 2014, Marie-Philipp a enregistré deux buts lors de la finale électrisante contre les États-Unis : elle a égalisé le pointage à moins d’une minute de la fin de la troisième période et a assuré la victoire en prolongation pour permettre au Canada de remporter sa quatrième médaille d’or d’affilé au hockey sur glace féminin.

Elle a le privilège unique d’avoir compté les buts gagnants lors des deux matchs ayant mené à la médaille d’or auxquels elle a participé aux Olympiques.

Pourquoi encourager l’équipe du Canada?

Ma famille et moi encouragerons tous les athlètes olympiens et paralympiens de l’équipe canadienne pendant les Jeux. Il s’agit d’une occasion de raconter notre histoire comme pays : comment nous pouvons aller plus haut, plus vite, et être plus endurants pour atteindre le podium.

Et lorsque les autres pays rechercheront des débouchés commerciaux, la marque du Canada brillera et nous démarquera comme partenaire en or.