Chaque année, le mois de mars est l’occasion de mettre à l’honneur les incroyables réalisations de femmes du monde entier.

Les porteuses de changements positifs sont là pour nous inspirer, qu’il s’agisse de Sanna Marin, la première ministre de Finlande et la plus jeune femme du monde à la tête d’un gouvernement; des astronautes Christina Koch et Jessica Meir, les premières à avoir fait une sortie spatiale exclusivement féminine; de Chrystia Freeland, la vice-première ministre du Canada, qui tient les rênes des affaires interprovinciales; ou d’Ailish Campbell, la déléguée commerciale en chef, qui représente brillamment le Canada sur l’échiquier mondial.

Cette année, le gouvernement du Canada a lancé la campagne #GrâceàVous pour souligner le mérite des femmes et des filles qui œuvrent à l’avancement de l’égalité des sexes et des droits de la femme au pays.

Où que vous en soyez dans votre parcours d’exportation, il y a des défis à surmonter. Voici certaines des meilleures ressources pour aider les exportatrices à faire leur place dans l’écosystème commercial.

« L’égalité ne concerne pas seulement les femmes; c’est aussi l’affaire de toutes les entreprises. Selon des études, les progrès en matière d’égalité économique des femmes profiteront à toute la population canadienne en augmentant le PIB d’environ 150 milliards de dollars d’ici 2026. Pourtant, seulement 11 % des entreprises canadiennes détenues par des femmes exportent à l’heure actuelle. »

Évaluer et trouver votre marché cible

  • Les précieuses données sur le commerce en direct peuvent vous aider à déterminer dans quels pays vos produits sont le plus convoités selon le volume des exportations canadiennes, et donc vous suggérer où concentrer vos efforts de prospection. Par exemple, une recherche sur les exportations de miel naturel en 2019 (code 0409 du Système harmonisé) révèle que les États-Unis, le Japon, la Chine, la Corée du Sud et la Grèce seraient les meilleurs marchés à envisager pour ce produit.
  • Le classement sur la facilité de faire des affaires de la Banque mondiale fournit des indicateurs sur le temps et l’argent qu’il faut investir dans les processus d’affaires (importation de biens, démarrage d’une entreprise, paiement d’impôts, transport transfrontalier, etc.). Si vous comparez le temps qu’il faut pour créer une entreprise sur ces marchés pour les femmes et les hommes (procédure, temps, coût), vous remarquerez qu’il a tendance à diminuer dans les pays plus progressistes.
  • L’outil Aperçus-pays, du Centre d’apprentissage interculturel d’Affaires mondiales Canada, donne des renseignements sur l’étiquette des affaires et les normes culturelles de différents marchés. On y parle de religion, de classes sociales, d’ethnies et des genres dans des pays donnés, en particulier sous l’angle des droits de la femme et de la possibilité pour elles d’y faire des affaires.
  • Tenez compte des accords de libre-échange : ils donnent un avantage concurrentiel aux entreprises canadiennes sur des marchés comprenant 1,5 milliard de consommateurs potentiels. Pas mal comme avantage, non? Voici quelques-uns de ces accords :

accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), qui comprend des conditions visant tout particulièrement à appuyer « les femmes et la croissance économique, notamment en aidant les femmes à renforcer leurs capacités et leurs compétences, en améliorant leur accès aux marchés, leur capacité à obtenir de la technologie et du financement, en créant des réseaux de leadership des femmes et en déterminant les pratiques exemplaires en matière de flexibilité en milieu de travail »;

canada-Union européenne : Accord économique et commercial global (AECG);

accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).

Mettre sur pied un plan d’exportation

Le fait d’avoir un plan d’exportation couché sur papier peut vous aider à mieux communiquer et coordonner les activités d’exportation de votre entreprise. Vous aurez aussi un document de référence pour expliquer vos plans d’expansion internationale à d’autres, comme des institutions financières et des partenaires gouvernementaux tels que le Service des délégués commerciaux (SDC).

En élaborant une feuille de route d’exportation, vous pouvez établir une stratégie pour concrétiser votre vision. Mais vous n’avez pas à le faire seule : plusieurs ressources sont à votre disposition. En voici quelques-unes :

Trouver vos clients

Une fois que vous avez ciblé votre marché, il est temps de trouver de nouveaux clients.

  • Visionnez sur demande notre webinaire Branchés sur les nouveaux clients sur la façon de développer des relations commerciales précieuses. Rencontrez des experts de l’industrie qui offriront des conseils, des trucs et des outils pour vous aider à établir les contacts dont vous avez besoin.
  • Le livre blanc d’Exportation et développement Canada intitulé Trouver des clients étrangers et les garder explique comment trouver des partenaires et exporter.
  • Femmes d’affaires en commerce international est une équipe du SDC qui aide les entreprises canadiennes détenues par des femmes à s’ouvrir aux marchés mondiaux. Sa spécialité est d’aider ces entreprises à saisir les occasions de financement, à régler les questions de règlements et de conformité et à trouver des occasions d’affaires en leur ouvrant des portes sur les marchés, notamment au moyen de missions et d’événements commerciaux.

Participer à des salons professionnels

Les salons professionnels sont un excellent endroit pour tisser des liens avec des clients potentiels sur vos marchés cibles.

Profiter des programmes de diversité des fournisseurs

Des programmes de diversité des fournisseurs visent à intégrer davantage d’entreprises détenues par des femmes (ou par des Autochtones, des membres de minorités visibles ou des membres de la communauté LGBTQ) aux chaînes d’approvisionnement privées et aux contrats gouvernementaux.

  • Plus de 95 % des sociétés Fortune 500 ont un programme de diversité des fournisseurs qui cible les entreprises historiquement sous-utilisées, donne plus de choix aux acheteurs et stimule l’innovation, la capacité concurrentielle et la connaissance des marchés.
  • Les entreprises « certifiées » détenues par des femmes sont souvent privilégiées. Envisagez donc d’enregistrer la vôtre sur WeConnect et WBE Canada en vue de vous jumeler avec d’autres entreprises détenues par des femmes et de vous intégrer à des chaînes d’approvisionnements privées et publiques.

Obtenir du financement et des subventions

  • En février 2020, EDC a annoncé une augmentation de l’enveloppe du Programme d’investissement pour les femmes en commerce international visant à faciliter des transactions totalisant 2 milliards de dollars d’ici 2023, ce qui représente un montant huit fois plus élevé que la cible de 250 millions de dollars établie en 2018. Notre objectif : répondre aux besoins des entreprises exportatrices détenues ou dirigées par des femmes. 

« Nous voulons informer les femmes qu’à l’étranger, des clients potentiels sont prêts à payer pour leurs produits et services. Les entreprises qui exportent sont plus susceptibles de réussir, et plus elles seront nombreuses, plus il y aura d’emplois créés et de retombées sur le PIB. La réussite des entrepreneures est aussi celle du Canada, et EDC est là pour les aider à concrétiser leurs aspirations internationales. »

Lina Alvarez, conseillère  —  Femmes en commerce
  • Innovation Canada est un excellent point de départ pour comprendre les programmes et les ressources à la disposition des entreprises détenues par des femmes. Les entreprises peuvent y chercher des possibilités de financement : il suffit de répondre à quelques courtes questions pour cerner les programmes pertinents. Par exemple, vous pouvez utiliser les filtres pour chercher des subventions destinées exclusivement aux entreprises détenues par des femmes.
  • Le Service des délégués commerciaux a élargi les paramètres de son programme CanExport PME en 2019. Depuis, les PME canadiennes peuvent demander en ligne jusqu’à 75 000 $ en financement pour rembourser jusqu’à 75 % des dépenses admissibles liées à la conquête d’un marché étranger. Voici quelques dépenses admissibles :

- publicité en ligne;

- adaptation ou traduction de matériel promotionnel;

- achat d’un logiciel d’étude de marché;

- inscription à un service de recherche de personnes-ressources dans votre secteur ou sur vos marchés cibles.

Vous avez des questions? Nous avons des réponses!

Travaillez avec un expert en commerce chevronné de l’Équipe d’aide à l’exportation d’EDC pour obtenir des réponses sur la sélection d’un marché étranger, la prospection de clientèle, le dédouanement, les exigences fiscales, les contrôles préalables ou d’autres sujets ayant trait à l’exportation.

Écrivez à exporthelp@edc.ca pour communiquer directement avec un conseiller en exportation.