Les ALE du Canada

2.1 – Principaux ALE du Canada

Le Canada a conclu trois grands accords de libre-échange, tous multilatéraux, c’est-à-dire que plus de deux pays en sont signataires : l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), l’Accord économique et commercial global Canada-Union européenne (AECG) et l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). 

2.1.1 Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM)

Une fois ratifié par les organes législatifs de chaque partie, l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) remplacera l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), en vigueur depuis 1994. L’ALENA demeurera en place jusqu’à la ratification de l’ACEUM.

Dans la lignée de l’ALENA, l’ACEUM fournit un ensemble complet de règles qui encadrent le commerce des biens et services, l’investissement, la propriété intellectuelle et le règlement des litiges entre le Canada, les États-Unis et le Mexique.

L’une des principales réalisations de l’ALENA a été l’élimination des tarifs douaniers sur la plupart des produits provenant des pays signataires. Une deuxième a été la libéralisation des règlements relatifs à l’investissement et au commerce transfrontalier des services, entre autres. Un troisième accomplissement de l’ALENA a été de procurer aux entreprises nord-américaines un meilleur accès aux matières, aux technologies, au capital d’investissement et au savoir-faire.

Ouvriers qui passent devant des tiges d’acier sur un chantier de construction.

Faits saillants du commerce Nord-Américain

L’ALENA a entraîné une forte intensification des échanges commerciaux du Canada avec les États-Unis et le Mexique. Ainsi par exemple :

75,8 %

En 2017, les États-Unis ont acheté pour 75,8 % des exportations totales du Canada, pour une valeur de 414,5 G$.

51,3 %

En 2017, le Canada a importé pour 288,3 G$ de marchandises américaines, ce qui représente 51,3 % de toutes les importations en provenance des États-Unis.

Client no 1

En 2017, le Canada était le marché no 1 de 36 des 50 États américains.

10% 

Entre 1993 et 2016, les exportations du Canada vers le Mexique ont crû à un rythme annuel moyen de 10 %. Le commerce entre les deux pays a été multiplié au moins par neuf depuis l’entrée en vigueur de l’ALENA.

1 T$

L’apport des ventes des sociétés affiliées à l’étranger aux échanges commerciaux entre les signataires de l’ALENA s’élevait à plus de 1 T$ en 2014.

364,1 G$

En 2016, les sociétés affiliées canadiennes établies aux États-Unis ont vendu pour 364,1 G$ en biens et services.

La renégociation de l’ALENA et l’ACEUM

La renégociation de l’ALENA a commencé au milieu de 2017 et s’est conclue le 30 novembre 2018, lorsque les trois pays ont ratifié l’ACEUM au Sommet des dirigeants du G20 à Buenos Aires. L’ACEUM conserve les éléments fondamentaux de la relation commerciale et ajoute de nouvelles dispositions visant à relever les enjeux commerciaux du 21e siècle.

Le site Web officiel de l’accord d’Affaires mondiales Canada résume les principales mises à jour et fournit des fiches d’information sur les changements apportés à chaque chapitre.

2.1.2 Accord économique et commercial global Canada-Union européenne (AECG)

Pour les exportateurs canadiens, l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne a représenté la plus belle promesse d’affaires depuis la signature de l’ALENA. L’accord ouvre la voie à d’énormes débouchés, tant sur le plan du commerce que de l’investissement, pour le Canada et les pays membres de l’Union européenne. Les négociations ont commencé au printemps 2009 et la majeure partie de l’accord est entrée en vigueur en septembre 2017. L’aspect qui reste à régler est le mécanisme de règlement des différends entre les investisseurs et les États, qui fait l’objet de négociations distinctes.

Voici les principales caractéristiques de l’accord entre le Canada et l’Union européenne :

Exhaustivité

L’accord régit le commerce des biens et des services, les flux d’investissement et la circulation des personnes. Il contient aussi des clauses d’uniformisation des normes de produits et des certifications professionnelles requises au Canada et au sein de l’UE.

Dispositions tarifaires

L’AECG élimine 98,4 % des tarifs douaniers sur tous les biens non agricoles canadiens. Après sept ans, 98,8 % de ces biens seront exonérés. De son côté, le Canada supprimera 98 % de ses tarifs douaniers sur les biens européens correspondants.

Périodes de transition

Les périodes de transition vont de trois à sept ans pour les navires, les automobiles et certains produits agricoles. La volaille et les œufs sont exclus de l’Accord. Les contingents d’importation canadiens sur les produits laitiers européens seront plus élevés, mais les tarifs douaniers sur les importations au-delà de ces contingents demeureront en vigueur.

Services

Dans le secteur des services, tous les fournisseurs, qu’ils servent des clients au sein de l’UE ou au Canada, seront traités de la même façon. Il n’y aura aucun contingent d’importation sur les services ou les fournisseurs de services provenant d’autres pays signataires de l’AECG. Les gens d’affaires en visite sans permis de travail auront un droit de visite temporaire aux fins d’investissement. De plus, les entreprises de services canadiennes n’auront plus besoin d’un bureau de représentation ou du statut de résident de l’UE pour offrir leurs services à des clients européens.

Marchés publics

Grâce à l’accord, les entreprises canadiennes peuvent soumissionner des contrats gouvernementaux de l’UE, un marché de trois billions d’euros. Les Européens auront le droit de faire de même pour les contrats gouvernementaux canadiens. Cela aura vraisemblablement pour effet d’accroître la concurrence au pays et, du même coup, de contribuer à rendre les entreprises canadiennes plus compétitives.

Accès aux intrants et à l’expertise

Les entreprises canadiennes peuvent profiter des matières, des technologies, des intrants intermédiaires et de la main-d’œuvre qualifiée en provenance de l’UE pour rendre leurs chaînes d’approvisionnement plus concurrentielles.

Protection des investissements 

Au chapitre de l’investissement, les pays de l’UE ne peuvent pas forcer les investisseurs canadiens à exporter ou à utiliser une certaine proportion d’éléments d’origine locale. Le même principe s’applique dans la situation inverse. Un cadre de réglementation simplifié, un traitement amélioré des droits de propriété intellectuelle et un mécanisme de règlement des différends bien structuré devraient inciter les entreprises canadiennes à investir pour s’intégrer aux chaînes d’approvisionnement européennes.

L’AECG et le Royaume-Uni

En pleine négociation du Brexit, la Grande-Bretagne devrait quitter l’Union européenne, qui compte 28 pays, en 2019. La nature des rapports entre le Royaume-Uni et l’UE après la sortie du pays dépendra de l’issue des négociations et de la mesure dans laquelle les liens commerciaux existants seront préservés. Comme le Parlement britannique a rejeté plusieurs fois l’accord de sortie négocié par la première ministre Theresa May avec l’Union européenne, la Grande-Bretagne demeure membre à part entière de l’UE, et les clauses de l’AECG continuent de régir les relations commerciales canado-britanniques jusqu’à ce qu’un accord soit signé.

Pour rester au fait des derniers développements relatifs au commerce au Royaume-Uni et dans une centaine d’autres pays, consultez l’Analyse trimestrielle des risques pays d’EDC.

Pour en apprendre davantage sur l’AECG et lire son texte complet sur la page d’accueil à ce sujet, visitez le site Web d’Affaires mondiales Canada.

2.1.3 – Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP)

Le Canada est l’un des 11 pays en bordure du Pacifique ayant signé l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). Les 10 autres pays signataires sont l’Australie, le Brunéi, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam.

Le Canada a ratifié l’accord à l’automne 2018, devenant ainsi l’un des six premiers pays à le signer. Le 30 décembre 2018, l’accord est entré en vigueur pour ces six premiers signataires, soit le Canada, l’Australie, le Japon, le Mexique, la Nouvelle-Zélande et Singapour. Au Vietnam, l’accord a pris effet le 14 janvier 2019.

Une fois entièrement entré en vigueur, le PTPGP représentera l’un des plus importants ALE au monde. Au Canada, l’accord rivalise avec l’AECG en matière de création de débouchés à l’exportation. La population des pays signataires de l’accord atteint 495 millions de personnes, et leur PIB combiné s’élève à 13,5 T$, soit 13,5 % du PIB mondial. Le PTPGP améliorera l’accès des exportateurs canadiens aux principaux marchés asiatiques, notamment ceux de la Malaisie, du Vietnam et du Japon, qui est la troisième économie mondiale en importance. La participation du Canada au PTPGP fait de lui le seul pays du G7 à ce jour à avoir conclu un ALE avec tous les autres membres du G7. L’accord devrait faire bondir le PIB du Canada de 4,2 G$.

Voici les principales caractéristiques de l’accord :

Exhaustivité

À l’instar de l’AECG, l’accord régit le commerce des biens et des services, les flux d’investissement et la circulation des personnes. Il contient aussi des clauses d’uniformisation des normes de produits et des certifications professionnelles requises au Canada et dans les autres pays signataires.

Dispositions tarifaires

Une fois l’accord entièrement entré en vigueur, 99 % des lignes tarifaires entre les parties seront exemptes de droits de douane. Les tarifs douaniers sur les autres biens seront éliminés graduellement sur des périodes qui varient d’un pays à l’autre.

À la pleine mise en œuvre du PTPGP, le Canada profitera d’un accès exempt de droits de douane aux marchés des pays signataires pour :

Obstacles techniques au commerce

L’accord appelle au respect des normes reconnues internationalement, et les pays reconnaissent son rôle dans l’harmonisation de la réglementation et l’élimination des obstacles au commerce inutiles. Par exemple, les organismes d’évaluation de la conformité des pays signataires du PTPGP profiteront d’un traitement national, lequel contribuera à abolir les exigences de mise à l’essai qui se chevauchent.

L’accord aide également à s’assurer que l’ouverture de l’accès pour les exportations des secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, des poissons et fruits de mer et de la foresterie n’est pas limitée par des restrictions sanitaires ou phytosanitaires inutiles ou injustifiées.

Services

Comme l’AECG, le PTPGP offrira de nombreux nouveaux débouchés internationaux aux fournisseurs de services canadiens. Le Canada aura accès à de nouveaux marchés dans les pays signataires du PTPGP, notamment dans les secteurs suivants :

  • Services professionnels (droit, ingénierie, architecture, etc.) et services de transport : dans les 10 pays signataires
  • Services de recherche et de développement : Australie, Chili, Japon, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Singapour et Vietnam
  • Services environnementaux : Australie, Brunéi, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou et Vietnam

Marchés publics

Conformément au chapitre sur les marchés publics du PTPGP, les entreprises canadiennes bénéficieront d’un accès élargi aux marchés publics (y compris ceux des gouvernements sous-centraux) des partenaires actuels (Chine, Japon, Nouvelle-Zélande, Pérou et Singapour) et de nouveaux débouchés sur les marchés de l’Australie, du Brunéi, de la Malaisie et du Vietnam. En fait, c’est la première fois que la Malaisie et le Vietnam prennent des engagements internationaux à l’égard des contrats publics.

L’accord ne vise pas automatiquement tous les contrats publics, et le champ d’application varie selon le calendrier d’accès au marché de chaque partie.

Vous pouvez visiter la page d’accueil de l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste sur le site Web d’Affaires mondiales Canada pour lire le texte complet de l’accord, ainsi que les lettres d’accompagnement de chaque pays.

2.2 – Autres ALE du Canada

En plus de l’ACEUM, de l’AECG et du PTPGP, le Canada a conclu des ALE bilatéraux avec 11 autres pays.

2.2.1 Accord de libre-échange Canada-Chili

Entré en vigueur en 1997, l’ALE Canada-Chili porte à la fois sur les biens et services et les investissements. L’accord a été révisé en 2017, les révisions portant sur les mesures sanitaires et phytosanitaires, les marchés publics, les obstacles techniques au commerce et les règles sur l’investissement. Le commerce bilatéral de marchandises entre le Chili et le Canada a plus que triplé depuis l’entrée en vigueur de l’accord et a atteint une valeur de 2,9 G$ en 2016.

En 2017, les principales exportations du Canada au Chili provenaient des secteurs suivants :

  • Machinerie
  • Graisses et huiles
  • Céréales
  • Produits pharmaceutiques
  • Huiles et combustibles minéraux

2.2.2 Accord de libre-échange Canada-Colombie

L’ALE Canada-Colombie est entré en vigueur en 2011. Il réduit ou élimine les tarifs douaniers sur la majorité des exportations canadiennes en Colombie et assure un traitement équitable des investisseurs canadiens dans le pays. L’accord vise notamment les secteurs suivants : produits de base agricoles, dérivés du papier, équipement lourd, exploitation minière, exploration pétrolière, imprimerie et éducation. En 2017, les échanges commerciaux de biens entre le Canada et la Colombie ont totalisé 1,7 G$.

En 2017, les principales exportations du Canada en Colombie provenaient des secteurs suivants :

  • Céréales (blé)
  • Véhicules
  • Machinerie
  • Légumes (légumineuses)
  • Papier
  • Engrais

2.2.3 Accord de libre-échange Canada-Costa Rica

Cet ALE est entré en vigueur en 2002 et vise le commerce des biens. Il ne touche pas le commerce transfrontalier des services, les services financiers, les investissements et les marchés publics. Des négociations sont en cours pour éliminer les tarifs douaniers sur les produits agricoles et industriels, élargir l’accès au marché et étendre la portée de l’accord à d’autres secteurs.

En 2017, les principales exportations du Canada au Costa Rica provenaient des secteurs suivants :

  • Produits céréaliers
  • Machinerie
  • Machinerie électrique
  • Légumes

2.2.4 Accord de libre-échange Canada-Association européenne de libre-échange (AELE)

Le Canada a conclu cet accord avec les pays de l’AELE, soit l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse. Il est entré en vigueur en 2009. L’accord ne s’applique qu’aux biens et vise essentiellement l’élimination des tarifs douaniers. Pour l’instant, il n’y est pas question des services, des investissements ou de la propriété intellectuelle.

Voici les principales exportations du canada en 2017 dans chacun des pays de l’AELE :

Suisse

  • Véhicules et équipement
  • Gemmes et métaux précieux
  • Machinerie
  • Produits chimiques

Islande

  • Produits d’origine animale
  • Véhicules et équipement
  • Machinerie
  • Papier et produits dérivés

Norvège

  • Métaux communs
  • Machinerie
  • Véhicules et équipement
  • Produits d’origine végétale

2.2.5 Accord de libre-échange Canada-Honduras

En vigueur depuis 2014, l’accord a pour objet l’accès au marché des biens, le commerce transfrontalier des services, les investissements et les marchés publics. De nombreux produits agricoles canadiens peuvent désormais entrer au Honduras libres de tarifs douaniers, par exemple : le bœuf, le porc, les pommes de terre et les produits céréaliers, les huiles végétales et certains aliments transformés. On élimine graduellement les tarifs douaniers sur d’autres produits exportés du Canada : produits chimiques, plastiques, pâtes et papiers, bois, machines industrielles, poissons et fruits de mer.

En 2017, les principales exportations du Canada au Honduras provenaient des secteurs suivants :

  • Engrais
  • Dérivés du papier
  • Machinerie

2.2.6 Accord de libre-échange Canada-Israël

L’accord est entré en vigueur en 1997, puis a été révisé en 2003. Il ne vise que les biens et ne comporte aucune clause sur l’investissement. L’accord élimine les tarifs douaniers sur tous les produits industriels fabriqués au Canada et en Israël et sur divers produits agricoles et de la pêche. Depuis son entrée en vigueur, le commerce de marchandises entre le Canada et Israël a triplé, pour atteindre 1,7 G$ en 2017.

En mai 2018, les deux pays ont annoncé la signature d’un ALE modernisé. Cet accord contient deux nouveaux chapitres sur le travail, l’environnement, le commerce, les genres, et les petites et moyennes entreprises (PME), ainsi que des dispositions sur la responsabilité sociale des entreprises. Il comporte également d’autres réductions et éliminations tarifaires pour les produits agricoles et agroalimentaires du Canada, et élargit l’accès des fournisseurs de services.

En 2017, les principales exportations du Canada en Israël provenaient des secteurs suivants :

  • Machinerie industrielle
  • Aéronefs et pièces d’avion
  • Équipement électrique
  • Gemmes
  • Instruments scientifiques et techniques

2.2.7 Accord de libre-échange Canada-Jordanie

En vigueur depuis 2012, l’accord porte sur le commerce des biens et élimine les tarifs douaniers sur la majorité des exportations canadiennes en Jordanie, soit les produits forestiers, la machinerie, l’équipement de construction, et les produits agricoles et agroalimentaires. Un APIE, signé en parallèle, vient aussi protéger les investisseurs.

En 2017, les principales exportations du Canada en Jordanie provenaient des secteurs suivants :

  • Véhicules
  • Légumineuses
  • Machinerie électrique
  • Bois
  • Instruments scientifiques
  • Papier

2.2.8 Accord de libre-échange Canada-Corée du Sud (ALECC)

Cet ALE est le premier que le Canada a conclu avec un pays de la région de l’Asie-Pacifique. Il est entré en vigueur en 2015 et grâce à lui, les exportateurs canadiens ont un accès privilégié à la onzième économie en importance dans le monde et la quatrième en Asie. De plus, la Corée du Sud est une porte d’entrée vers les chaînes de valeur régionales et mondiales. Avec cet accord et le PTPGP, les entreprises canadiennes sont maintenant à même d’augmenter leur capacité concurrentielle dans la région.

Durant les deux premières années de la mise en œuvre de l’accord, les exportations canadiennes ont bondi dans plusieurs secteurs, en particulier les produits agroalimentaires, les poissons et fruits de mer, les produits forestiers et les produits industriels. Les exportations du Canada vers la Corée du Sud sont passées de 6,0 G$ en 2014 à 6,5 G$ en 2017.

En 2017, les principales exportations du Canada en Corée du Sud provenaient des secteurs suivants :

  • Produits minéraux
  • Métaux communs
  • Machinerie
  • Produits d’origine animale
  • Produits du bois

Canada Hemp Foods : Dans le mille en Corée du Sud

Robert Rae se trouvait au bon endroit, au bon moment, quand la demande de graines de chanvre décortiquées a explosé en Corée du Sud. Mais c’est son expérience en gestion de la logistique et ses liens étroits avec ses partenaires de sa chaîne de valeur qui lui ont permis de saisir cette occasion d’affaires.

M. Rae a créé Canada Hemp Foods (CHF) en 2006 à Gibsons, en Colombie-Britannique. Il a acheté 450 kg de graines de chanvre, qu’il comptait exporter vers les Pays-Bas, mais a rapidement constaté que les restrictions à l’importation et les tarifs douaniers étaient si onéreux qu’ils compromettraient sa réussite sur le marché européen.

En 2013, il est entré en contact avec un acheteur de Séoul qui a importé une cargaison et l’a vendue en ligne. Deux ans plus tard, CHF a participé au salon alimentaire de Séoul. En octobre 2015, une entreprise sud-coréenne lui a commandé assez de graines pour remplir un conteneur de 20 pieds. « Nous nous sommes démenés et avons obtenu l’aide d’un de nos transformateurs. Nous avons mis les graines dans des sacs de 2 000 livres, les avons chargées dans un conteneur, puis nous avons réglé les formalités de certification, d’inspection et de déclaration du fabricant, et la cargaison est partie en novembre 2015. »

2.2.9 Accord de libre-échange Canada-Panama

Cet ALE est entré en vigueur en 2013 et s’accompagne d’accords parallèles de coopération dans le domaine du travail et de l’environnement. Collectivement, ces accords encadrent l’accès au marché des biens, le commerce transfrontalier des services, les télécommunications, l’investissement, les services financiers et les marchés publics.

En 2017, les principales exportations du Canada au Panama provenaient des secteurs suivants:

  • Aéronefs
  • Machinerie
  • Produits pharmaceutiques
  • Produits agroalimentaires

2.2.10 Accord de libre-échange Canada-Pérou

En vigueur depuis 2008, cet ALE s’accompagne d’accords parallèles de coopération dans le domaine du travail et de l’environnement. Il élimine les tarifs douaniers sur 95 % des exportations canadiennes au Pérou.

Le Pérou fait partie des pays membres de l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste avec le Canada, mais il lui reste encore à le ratifier.

En 2017, les principales exportations du Canada au Pérou provenaient des secteurs suivants :

  • Produits d’origine végétale
  • Machinerie et produits électriques
  • Produits chimiques
  • Dérivés du papier
  • Métaux communs
  • Instruments spécialisés

2.2.11 Accord de libre-échange Canada-Ukraine

Cet ALE est entré en vigueur en 2017. Il élimine les tarifs douaniers sur un large éventail de biens et s’attaque à un certain nombre de barrières non tarifaires.

L’Ukraine offre des débouchés aux exportateurs canadiens dans les secteurs de l’agriculture et des produits agroalimentaires, des produits manufacturés, de la machinerie agricole, des composantes aéronautiques, des matières plastiques et des cosmétiques.

En 2017, les principales exportations du Canada en Ukraine provenaient des secteurs suivants :

  • Huiles et combustibles minéraux
  • Poissons et fruits de mer
  • Machinerie
  • Produits chimiques
  • Véhicules

Les accords de libre-échange du Canada

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Date de modification : 2019-01-24