Sean Borquin est le cofondateur et chef de la direction de First Light Technologies, un fabricant de luminaires solaires établi en Colombie-Britannique.

Découvrez le parcours d’exportation de First Light Technologies ici.

Quelle est la clé de votre réussite?

Notre produit est le meilleur sur le marché. Même si notre entreprise est relativement jeune, nous avons beaucoup d’expérience. Nos employés connaissent les rouages de l’exportation sur tous nos marchés, et notre clientèle est très diversifiée. C’est notre but : trouver une solution aux problèmes d’éclairage de nos clients.

Nous ne fabriquons pas de produits sur mesure, mais nous offrons diverses solutions d’éclairage pour les stationnements et les voies piétonnières.

Comment décririez-vous la réussite de votre parcours d’exportation?

Sensationnelle, mais nous venons juste de commencer. Nous pouvons aller encore très loin.

Quelle est la plus grande leçon que vous avez apprise en commerce international?

Il faut des employés qui possèdent l’expérience nécessaire et qui s’y connaissent dans tous les aspects de l’exportation, notamment en ce qui concerne les formalités administratives.

Qu’est-ce qui vous inquiète à l’idée d’exporter aujourd’hui?

L’incertitude entourant la situation aux États-Unis. Il faudra attendre pour connaître la suite des choses.

Qu’est-ce qui vous emballe à l’idée d’exporter, et qu’est-ce qui vous semble le plus prometteur?

C’est stimulant de concevoir une gamme de produits qui satisfont les clients partout dans le monde. Chaque fois qu’un de nos luminaires est installé – il y en a plus de 10 000 aux quatre coins du globe –, c’est un de moins qu’on branche sur le réseau. Le plus grand atout de l’éclairage autonome, c’est qu’on n’a pas besoin de creuser des fossés et d’installer des fils, ce qui entraîne des économies de temps et d’argent.

Quand et pourquoi avez-vous commencé à envisager l’exportation?

J’y ai pensé dès le départ. Comme l’éclairage solaire fonctionne le mieux dans des endroits très ensoleillés, l’exportation a toujours fait partie de mes plans.

En tant qu’exportateur, par où êtes-vous passé pour en arriver là où vous êtes?

J’ai dû travailler assidûment pour conclure des ventes, créer des relations et des liens de confiance, gagner en crédibilité et prouver la valeur de nos luminaires.

Quelle est la plus grande différence entre faire des affaires au Canada et à l’étranger?

Il n’y a pas beaucoup de différences, puisque l’éclairage solaire a un énorme potentiel partout dans le monde. Toutefois, certains marchés, comme l’Europe, ont des exigences distinctes qui ne sont pas régies par un accord de libre-échange. Il y a donc encore des obstacles qui peuvent complexifier les choses.

Quelle est la meilleure leçon que vous avez tirée d’une mauvaise expérience d’exportation?

Nous n’avons jamais eu de mauvaise expérience. Toutefois, c’est le Moyen-Orient – et ses exigences, les plus strictes avec lesquelles nous avons composées – qui nous a causé le plus de fil à retordre : la paperasse n’en finit plus. D’où l’importance d’avoir un partenaire local qui donne un coup de main de ce côté.

Quelle est la chose la plus importante que doivent savoir les nouvelles PME au sujet du commerce d’exportation?

Certains pensent qu’exporter est difficile, mais je ne suis pas d’accord. Nous avons tiré profit d’excellentes ressources, notamment gouvernementales, qui sont accessibles à toutes les entreprises.

Quel est le principal atout de l’exportateur?

Il faut être tenace et trouver un moyen d’arriver à ses fins. Il faut continuer, ne pas abandonner. C’est la clé de notre réussite.

Avez-vous un rituel quand vous réalisez une vente ou accédez à un nouveau marché?

Chaque fois que nous obtenons un contrat, nous sonnons la cloche et allumons le gyrophare de police. Même si nous en décrochons maintenant des centaines par année, ils restent tous très importants. J’ai également une carte avec des punaises, que nous transférons actuellement dans Google.

Comment le commerce a-t-il évolué depuis que vous vous êtes lancé en affaires?

Nous nous sommes lancés en 2009, après une terrible crise économique, alors nous avons tâché de tout mettre en place à temps pour la reprise.

On constate maintenant un grand intérêt pour la durabilité qui fait économiser. C’est comme si nous avions le vent en poupe; les gens en apprennent plus sur le secteur chaque jour.

Les clients veulent installer leur éclairage et ne plus y penser. Ils ne cherchent pas à être des experts : ils veulent seulement trouver une solution, et c’est ce que nous leur offrons.

Apprenez-en plus sur le parcours d’exportation de Sean Bourquin.