Un architecte américain étudie la construction d'un bâtiment

Perspectives économiques nord-américaines : un mélange d’activités

Partout en Amérique du Nord, l’horizon semble plus prometteur qu’il ne l’a été depuis un moment. L’inflation est en baisse et continue de diminuer, mais non sans certains heurts en cours de route, et le ralentissement économique qui semblait s’annoncer ne s’est pas concrétisé. Les entreprises sont toujours en mode embauche et les salaires ont augmenté.

En Amérique du Nord, nous ne sommes pas insensibles aux événements qui se produisent au-delà de notre hémisphère. Les événements géopolitiques d’ailleurs se répercutent généralement sur nous. La guerre en Ukraine et le conflit entre le Hamas et Israël ont beau être très éloignés de nous, nous en ressentons tout de même les effets à travers la hausse des prix. Si ces conflits devaient s’intensifier, ils risqueraient d’aggraver l’inflation et de peser sur les salaires et le pouvoir d’achat des foyers nord-américains.

En plus de la géopolitique mondiale, les États-Unis se rendront aux urnes le 5 novembre prochain dans des élections dont l’issue difficile à prévoir façonnera les perspectives économiques de toute l’Amérique du Nord.

Malgré tout, la tendance internationale semble indiquer une amélioration. L’inflation mondiale est en recul par rapport aux sommets récemment atteints et plusieurs grandes banques centrales, notamment au Canada et en Union européenne, ont déjà réduit leurs taux d’intérêt. Nous espérons voir les États-Unis suivre cet exemple.

Dans l’édition estivale de nos Perspectives économiques mondiales, les Services économiques d’EDC s’attendent à ce que les taux états-uniens commencent à s’assouplir en décembre 2024. Lorsque le coût d’emprunt commencera à baisser, cela permettra de soutenir graduellement la demande de biens et de services nord-américains.

Jorge Rave, vice-président régional à EDC pour l’Amérique latine et les Antilles, est du même avis.

« Les principales tendances négatives sont liées aux changements politiques potentiels qui pourraient faire dérailler l’activité économique actuelle et l’interdépendance mondiale des 30 dernières années », explique M. Rave.

« Cela pourrait être alimenté par le résultat des prochaines élections aux États-Unis, lesquelles pourraient catalyser des changements politiques futurs dans la région. Le comportement politique des électeurs sera probablement influencé par certains des défis sociopolitiques que nous avons observés dans la région au cours de la dernière décennie, y compris la migration irrégulière, l’insécurité et l’inégalité économique », poursuit-il.

Certains problèmes sont communs partout en Amérique du Nord, comme les prix du logement, qui ont explosé et rendu l’accession à la propriété hors de portée pour beaucoup de gens, et les prix des loyers grugeant les budgets des consommateurs. Aggravant la situation, les taux d’intérêt élevés ont freiné la construction de nouvelles habitations, tandis qu’une hausse de l’immigration a augmenté la demande globale et exercé une pression à la hausse sur les prix des logements. Tant que le déficit de l’offre n’aura pas été comblé, cette situation continuera à peser sur les budgets des ménages et à réduire les dépenses discrétionnaires.

Mais il y a des signes d’amélioration : tous les gouvernements nord-américains tentent de corriger la situation du logement. Au Mexique, l’Institut du Fonds national du logement pour les travailleurs fournit du financement aux ménages à faible revenu, tandis que le gouvernement états-unien tire profit de programmes fédéraux, tout en travaillant avec les municipalités. Au Canada, où le manque d’accessibilité est encore plus criant, le gouvernement fédéral a annoncé des milliards de dollars en financement pour stimuler l’offre de logements et les gouvernements provinciaux ont commencé à s’attaquer à certaines restrictions réglementaires.

M. Rave relève d’autres tendances positives similaires. « Pendant trois décennies, les économies nord-américaines ont démontré qu’elles pouvaient agir à la manière d’une puissante entité économique et commerciale interreliée. Nous nous attendons à ce que cette situation perdure, d’autant plus que l’Amérique du Nord joue de plus en plus le rôle d’un bloc régional d’investissement et de commerce. Nous pensons aussi que le phénomène de la délocalisation de proximité continuera d’être le moteur d’une activité économique accrue et d’une prospérité bien nécessaire dans la région. »

Voilà la situation générale. Lorsque nous examinons les trois nations nord-américaines de plus près, nous voyons le portrait émerger plus clairement.

États-Unis : en tête de file

Alors que l’été progresse, l’optimisme économique qui régnait aux États-Unis ce printemps se poursuit. Les prévisions annonçant une récession ont dominé les actualités tout l’hiver, mais celle-ci ne s’est pas concrétisée et l’inflation n’a pas réussi à ralentir l’élan économique. Ce début d’année positif a entraîné une révision à la hausse des prévisions selon lesquelles la croissance états-unienne devrait être supérieure à celle d’autres marchés développés.

Selon nos prévisions, nous nous attendons à ce que la cadence de cette expansion ralentisse. Mais elle laissera tout de même les États-Unis dans une classe à part parmi les économies avancées. Dans nos Perspectives économiques mondiales, nous prévoyons que le produit intérieur brut (PIB) progresse de 2,3 % en 2024 et de 1,8 % en 2025.

Cette situation est partiellement due au programme industriel de l’administration Biden, mis en œuvre par l’entremise de la Loi sur la réduction de l’inflation, de la CHIPS and Science Act (loi sur la création d’incitatifs utiles pour la production de semi-conducteurs et sur la science), et la Loi bipartisane sur l’infrastructure. Ce trio hautement ambitieux de politiques tente de raviver la croissance de la productivité des États-Unis et de modifier la trajectoire à long terme de son économie.
 

Si la pression inflationniste est en baisse, l’objectif de 2 % de la politique de la Réserve fédérale (la Fed) s’avère lent à atteindre. Certains besoins des consommateurs, comme l’entretien de leur véhicule et le logement, demeurent coûteux, ce qui rend l’inflation globale rigide. Associée à la vigueur du marché du travail – qui devrait persister tant que les offres d’emploi resteront nombreuses et que les employeurs éviteront les licenciements –, cette rigidité signifie probablement que la Fed poursuivra ses politiques monétaires restrictives plus longtemps que ne le prévoyaient les marchés à l’approche de 2024.

Les Services économiques d’EDC croient que la Fed commencera à réduire son taux directeur au plus tôt en décembre. La banque centrale aura ainsi le temps d’évaluer dans quelle mesure elle progresse vers la cible de 2 % d’inflation et si elle pourra assouplir ses taux. Ce processus devrait s’amorcer au début de 2025. Mais l’économie états-unienne n’en ressentira pas pleinement les effets positifs avant un certain temps, d’autant plus que les consommateurs fortement endettés ne seront pas enclins à faire des folies : ils se concentreront sans doute davantage sur l’assainissement des finances de leur ménage après avoir puisé dans leur épargne pendant deux ans.

Le marché du travail est généralement porteur de bonnes nouvelles pour les travailleurs : la création d’emplois a crû en moyenne à 222 000 par mois pour le premier semestre de 2024, excédant la création mensuelle de 183 000 emplois au cours de la décennie précédant la pandémie. Les employeurs continueront d’augmenter leurs effectifs, bien qu’à une cadence plus lente qu’auparavant, mais ils éviteront une hausse des coûts de la main-d’œuvre grâce à l’amélioration de la productivité.

La croissance des salaires est nettement supérieure à l’inflation, de sorte que les revenus réels des travailleurs sont positifs et se situent au même niveau que ceux de la période de croissance enregistrée sur 10 ans avant la COVID-19. Cette tendance positive devrait persister en raison de l’augmentation des gains de productivité. Malgré le soulagement procuré par le marché du travail, les foyers états-uniens se sentent épuisés par les taux d’intérêt élevés et les pressions inflationnistes. Plusieurs ont dépensé les épargnes accumulées pendant la pandémie et ont depuis rempli leurs cartes de crédit et ont contracté des dettes de type « achetez maintenant, payez plus tard ». Voilà probablement l’origine de la morosité des consommateurs, un sentiment qui n’est curieusement pas en phase avec les bonnes performances de l’économie en général.

Le logement reste un autre point sensible pour les consommateurs, les coûts d’emprunt et les prix toujours élevés se reflétant dans la réticence des consommateurs à acheter à court terme. Lorsque les taux d’intérêt commenceront à baisser l’année prochaine, la demande refoulée sera libérée et tant la construction que l’achat d’habitations devraient commencer à augmenter. En retour, cela permettra de soutenir d’autres dépenses liées au logement.

Du côté des affaires, les sondages indiquent que les conditions de financement sont généralement positives pour les entreprises. Nous nous attendons à ce que les dépenses d’affaires soient seulement moyennes cet été, il est très peu probable que les investissements non résidentiels s’effondrent et les dépenses des entreprises devraient s’améliorer l’an prochain lorsque la Fed commencera à réduire les coûts d’emprunt. Les mesures incitatives mises à la disposition des entreprises par l’entremise de législations récentes devraient soutenir, au cours de la prochaine année, l’investissement des entreprises dans leurs immobilisations vieillissantes.

Sur le plan international, la Fed tarde à réduire ses taux d’intérêt; il est probable que la force du dollar américain s’accroisse au cours du reste de l’année, ce qui contribuera à ralentir les exportations des États-Unis. Mais la croissance des exportations devrait reprendre en 2025 lorsque l’assouplissement prévu de la politique de la Fed affaiblira la force du dollar.

Canada : un optimisme prudent

Le flot continu d’avertissements au sujet d’une récession imminente a fait craindre à beaucoup que l’économie touche le fond et tout particulièrement les consommateurs lourdement endettés. Les taux d’intérêt élevés n’ont pas aidé; depuis que ceux-ci ont commencé à augmenter au printemps 2022, les achats de propriété ont chuté tandis que les coûts des loyers ont explosé. Les foyers ont moins de jeu pour les dépenses discrétionnaires et les gros achats, ce qui a entraîné une baisse considérable de la demande intérieure de biens et de services.

Si les ménages ont des revenus décents, la plupart d’entre eux se concentrent à payer leurs intérêts et à se constituer une réserve d’épargne. Le déclin probable de la performance économique canadienne à court terme aggrave cette situation délicate. À 1,2 %, la croissance s’est avérée médiocre en 2023, et nous prévoyons qu’elle n’atteindra que 1,1 % en 2024 et 1,9 % en 2025. De plus, bien qu’elles aient été essentielles dans le soutien à l’économie depuis la pandémie, les dépenses gouvernementales ont ralenti, ce qui nuira à l’élan de la croissance. Dans l’ensemble, il y a de bonnes raisons qui expliquent la nervosité économique des Canadiens.

Cela dit, certaines tendances pourraient assurer un atterrissage en douceur pour l’économie canadienne :

1. Mentionné ci-dessus, le ralentissement de la demande intérieure a entraîné un ralentissement de l’embauche. Les emplois vacants sont maintenant revenus à des niveaux prépandémiques et le taux d’inemploi est passé de 4,8 % en juin 2022 à 6,2 % en mai 2024. Cela est partiellement dû à une augmentation de la main-d’œuvre, stimulée par l’afflux de résidents non permanents (comme les travailleurs temporaires étrangers), et cette augmentation du nombre de travailleurs a permis de contrôler les pressions salariales auxquelles sont confrontés les employeurs.

2. Les hausses du salaire horaire moyen se sont stabilisées autour de 5 % en glissement annuel depuis l’été 2022. L’inflation se situant actuellement autour de 2,6 %, les travailleurs bénéficient d’un coup de pouce appréciable quant au salaire réel.

3. Le marché du travail s’étant refroidi, la Banque du Canada a commencé à assouplir son taux du financement à un jour : elle l’a réduit à 4,75 % en juin, et d’autres réductions sont prévues d’ici la fin de l’année.

4. L’inflation continue à baisser. La demande intérieure plus faible contribue à assouplir les pressions tarifaires, ce qui pourrait ramener l’inflation à la cible de 2 % de la Banque du Canada d’ici la fin 2024 et lui permettre d’annoncer d’autres réductions de taux.

5. Tout comme les consommateurs états-uniens, les Canadiens sont naturellement anxieux en ce qui concerne les coûts du logement. Mais comme la Banque du Canada a commencé à réduire le taux directeur et que le gouvernement a adopté des mesures pour améliorer le marché du logement, les activités de construction résidentielle devraient reprendre l’année prochaine.

Du côté des affaires, les perspectives ne sont pas très positives pour l’investissement de capitaux, et l’optimisme est faible chez les responsables de l’approvisionnement. Tout bien considéré, la plupart des entreprises s’attendent à ce que les ventes, les investissements et les embauches soient modérés cette année, les conditions d’emprunt demeurant serrées. Mais comme nous nous attendons à ce que les conditions économiques s’améliorent en 2025, il est probable que l’investissement des entreprises rebondisse l’an prochain.
 

Entre-temps, toutefois, la faible croissance canadienne et un écart de taux d’intérêt plus important entre le Canada et les États-Unis signifient que les investisseurs seront plus attirés par nos voisins du Sud. Par conséquent, le dollar canadien devrait se maintenir autour de 0,72 $ US en moyenne cette année et poursuivre sa tendance à la baisse des deux dernières années. Mais nous nous attendons à ce que le dollar canadien passe à 0,75 $ US en 2025 lorsque l’économie rebondira.

Enfin, sur le plan des exportations, l’économie canadienne devrait recevoir un coup de pouce d’un dollar canadien plus faible et d’une économie états-unienne plus forte. La production automobile devrait ralentir pendant que les entreprises ajustent leurs plans et leurs chaînes de production pour produire des véhicules électriques, et les exportations canadiennes de pétrole brut, de machinerie, de produits agroalimentaires et de biens de consommation devraient obtenir de bons résultats aux États-Unis.

Mexique : une croissance stable, mais pas fulgurante, à l’horizon

Les élections récentes au Mexique se répercuteront dans toute l’économie du pays pendant un certain temps. La première présidente du pays, Claudia Sheinbaum, a obtenu une victoire écrasante qui a donné à sa coalition un mandat clair pour gouverner. Toutefois, l’étendue de cette victoire a bouleversé les marchés et les investisseurs, le marché boursier perdant 6 % les jours suivant les élections et le peso baissant de 4 % contre le dollar américain.

Les investisseurs s’attendent maintenant à ce que la coalition victorieuse passe les réformes constitutionnelles du président Andrés Manuel López Obrador, y compris celles qui réduisent l’indépendance judiciaire, ce qui s’est traduit en d’autres pertes depuis les élections. Le peso a été malmené sur les marchés et les prévisions suggèrent qu’il baissera encore davantage d’ici 2025. Ces réactions s’expliquent par le malaise des investisseurs devant la détérioration de la gouvernance et de la politique, qui pourrait être précipitée par le résultat électoral, et ils se montrent prudents lorsqu’ils envisagent leurs options d’investissement.

Le Mexique a aussi commencé l’année sur une note économique plus faible que prévu, les ventes au détail et les investissements d’affaires accusant un repli. Les dépenses électorales ont stimulé les dépenses publiques, mais les élections étant terminées et les cordons de la bourse s’étant resserrés, le gouvernement dispose d’un espace fiscal limité pour agir. Selon les estimations, par exemple, les engagements importants vis-à-vis des droits à la pension devraient coûter au gouvernement 1,3 % du PIB en 2025 et 2 % du PIB d’ici 2035. Cela restreindra la capacité du gouvernement à améliorer les infrastructures et d’autres programmes sociaux qui pourraient rendre le pays attrayant pour les entreprises internationales cherchant des possibilités de relocalisation de proximité.

Malgré les défis, il y a plusieurs points positifs notables.

  • Jorge Rave dit que nous pouvons nous attendre à un niveau de continuité des politiques pour les six prochaines années du terme présidentiel. « La politique publique qui priorise les programmes sociaux et la réduction de la pauvreté devrait continuer à motiver les efforts de Mme Sheinbaum à court et à moyen terme. Son administration proposera aussi de nouvelles ressources pour les technologies propres et l’énergie verte afin de lutter contre les changements climatiques, ce qui renforcera la matrice énergétique du Mexique et favorisera la relocalisation de proximité. Il est probable que cette ambition devienne un aspect critique des aspirations du pays à devenir un fabricant nord-américain crédible et fiable. »

  • Si la consommation a ralenti au début de 2024, le consommateur mexicain a suffisamment de marge de manœuvre pour faire avancer l’économie. Le taux de chômage a baissé à 2,6 % en avril, tandis que le salaire minimum réel a augmenté de près de 15 % cette année. Ce bond est semblable à celui d’il y a un an, le gouvernement actuel stimulant le pouvoir d’achat des travailleurs.

  • Compte tenu de nos perspectives concernant l’économie des États-Unis, le flux d’envoi de fonds par les Mexicains résidant aux États-Unis vers leurs familles restées au pays devrait se poursuivre. C’est un facteur économique important, puisque les Mexicains à l’étranger ont envoyé 63 milliards de dollars américains au Mexique en soutien à leurs familles. De concert avec la hausse des salaires, ce flux devrait contribuer à soutenir la consommation intérieure dans un contexte de taux d’intérêt et d’inflation élevés.

  • Alors que les investissements des entreprises devraient ralentir cette année, les exportateurs mexicains devraient bénéficier d’une économie états-unienne forte. Le Mexique a maintenant dépassé la Chine à titre de principal exportateur vers les États-Unis et la faiblesse du peso devrait rendre les biens mexicains encore plus attrayants pour les importateurs états-uniens. Le Mexique bénéficie aussi d’un afflux de touristes et de productions cinématographiques en raison de la main-d’œuvre bon marché et du faible peso.

  • Sur le plan de l’inflation, la Banque centrale du Mexique n’a pas touché à son taux directeur lors de sa réunion du mois de mai. Il ne s’agit que d’une pause temporaire, puisqu’un nouvel assouplissement de la politique devrait se produire d’ici la fin de l’année. Le rythme de l’assouplissement sera ajusté afin de garantir que l’inflation atteigne l’objectif de la banque.

  • Enfin, les Services économiques d’EDC ont révisé les perspectives du Mexique à la baisse à moyen terme. Nous prévoyons que le PIB réel progressera de 1,9 % en 2024 et de 2 % l’an prochain. Il s’agit d’une réduction de 0,5 point et de 0,2 point, respectivement, par rapport à nos prévisions du printemps 2024. Mais le point le plus important est que les prévisions globales pour le Mexique restent positives – et même supérieures à celles de la plupart des économies du G7.

Comment EDC peut aider

Exportation et développement Canada (EDC) propose plusieurs solutions, notamment la connaissance des marchés et le jumelage d’affaires, pour soutenir les entreprises canadiennes dans leur expansion mondiale. Nos équipes sectorielles disposent d’un large éventail de connaissances et d’expertise.

« Nous avons une connaissance locale de la manière de faire des affaires dans différents marchés, mais aussi les bonnes personnes qui disposent des bons contacts et nous pouvons tirer parti de ces avantages pour les exportateurs canadiens », explique M. Rave.

« Nous disposons d’une Équipe Canada solide et importante, incluant le Service des délégués commerciaux, de même que nos guides sur la culture locale et sur la façon de faire des affaires en tant qu’exportateur canadien. »

  • Pour accéder au marché des États-Unis, il faut commencer par apprendre à tirer parti de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), puis à comprendre comment la politique états-unienne Buy America (« Achetez américain ») peut avoir une incidence sur le commerce.
  • Le Centre aide-export d’EDC couvre le monde entier et peut vous mettre en contact avec des conseillers en commerce d’EDC qui pourront répondre à vos questions, vous aider à comprendre vos défis et vous aider à leur trouver des solutions. Ils se spécialisent dans les marchés, les stratégies et les exigences en matière de douanes et de réglementations.
  • EDC offre aussi le Programme de jumelage d’affaires d’EDC, qui fait la promotion des capacités d’exportation canadienne auprès d’acheteurs internationaux.

Pour les exportateurs canadiens qui ont besoin d’atténuer les risques, EDC propose des solutions et des outils de financement et de gestion des risques.
 

     

   

                                               

Date de modification : 2024-07-29