L’intensification du commerce international ouvre plusieurs portes aux entreprises canadiennes. Dans cet article, nous examinons le contexte économique, les relations commerciales, le potentiel pour les exportateurs et les obstacles à surmonter sur le marché dans les trois pays suivants : l’Allemagne, le Pérou et le Vietnam.

Analyse trimestrielle des risques pays d’Exportation et développement Canada (EDC)

Cet outil interactif vous aidera à mieux comprendre les risques d’exportation et d’investissement dans 50 pays. Inscrivez-vous sans frais pour accéder, en un clic, à un vaste éventail d’informations et de ressources.

Allemagne

« L’Allemagne est l’une des économies les plus avancées de la planète et assurément une puissance économique mondiale », affirme Klaus Houben, gestionnaire régional principal pour l’Europe à EDC. « Ses activités intensives de recherche et d’innovation, conjuguées  à sa capacité d’attirer de généreux investissements directs étrangers, en font la première économie d’Europe et la quatrième de la planète. »

L’économie allemande a connu une progression constante après la crise de 2009 et, malgré un fléchissement au début de la pandémie, le pays n’a affiché qu’un recul de 5 % de son produit intérieur brut (PIB) en 2020, soit l’un des plus modestes en Europe. Une forte reprise y est attendue à partir de 2021.

Les entreprises canadiennes jouissent déjà d’un accès direct relativement facile au marché européen grâce à l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne (UE). En s’établissant en Allemagne, elles peuvent profiter d’une foule d’autres avantages :

  • Stratégiquement située au centre de l’Europe, l’Allemagne offre un accès rapide à tous les marchés et fournisseurs du continent grâce à ses excellentes infrastructures.
  • Il s’agit du plus important marché de consommation en Europe, tant sur le plan de la taille de la population que du pouvoir d’achat.
  • L’Allemagne offre de puissants incitatifs pour les projets de recherche et développement (R-D) et d’investissement qui peuvent contribuer à rembourser les frais des investisseurs. C’est en outre un pays doté de solides protections en matière de propriété intellectuelle.
  • Ce chef de file mondial en R-D de haute technologie est aussi un terreau fertile pour l’innovation. L’étroite collaboration entre les entreprises et les grands établissements de recherche aide à transformer les idées novatrices en produits commercialisables à l’international.
  • Si le pays est réputé pour la productivité, la qualité et l’innovation, c’est en grande partie grâce à sa main-d’œuvre hautement qualifiée, qui présente un niveau de scolarité exceptionnel.
Gratte-ciel du quartier des affaires de Francfort

Occasions

L’Allemagne est le plus grand marché d’exportation du Canada dans l’Union européenne, et son sixième partenaire commercial au monde. En 2020, la valeur des exportations canadiennes dans ce pays s’établissait à 6,37 milliards de dollars, et celles des biens allemands importés au Canada, à 17,27 milliards de dollars. Parmi les principaux secteurs d’exportation pour le Canada figurent l’aéronautique, la fabrication de pointe, les produits automobiles, les sciences de la vie, les technologies de l’information et de la communication, et l’agroalimentaire.

Le marché allemand est par ailleurs ouvert à l’investissement dans pratiquement tous les domaines, offrant des débouchés particulièrement intéressants dans plusieurs secteurs :

  • L’Allemagne réinvente de fond en comble son industrie automobile, surtout en ce qui concerne les transmissions électriques et hybrides, la conduite autonome, les dispositifs antipollution et les technologies intelligentes.
  • Le marché allemand des soins de santé est attrayant, en particulier pour les investissements dans les hôpitaux, les maisons de soins infirmiers, les centres de réadaptation et les centres médicaux. Les soins infirmiers, les services médicaux externes, la médecine dentaire et l’ophtalmologie peuvent aussi procurer un bon rendement.
  • L’Allemagne vise à combler au moins 80 % de ses besoins en énergie à l’aide de sources renouvelables d’ici 2050, ce qui rehausse l’attrait des investissements dans le solaire, l’éolien, la biomasse, l’hydroélectricité, le stockage par batterie et d’autres technologies écologiques comme l’hydrogène vert.
  • Des technologies relevant de l’électronique, de la robotique et des logiciels avancés, notamment, sont combinées afin d’aider les industriels à réaliser des économies d’énergie et de ressources.
  • La technologie numérique favorise l’établissement de réseaux à haute vitesse, d’architectures ouvertes et d’infrastructures intelligentes communiquant entre eux.

Obstacles

Hormis les barrières imposées par la réglementation de l’UE, l’Allemagne présente peu d’obstacles au commerce et à l’investissement canadiens. Cela dit, l’application scrupuleuse des normes de sécurité et de protection de l’environnement, de même que le coût élevé de la main-d’œuvre, peuvent compliquer l’accès au marché. Notons également que la barrière de la langue peut poser problème pour certaines entreprises.

Si vous souhaitez établir une société affiliée en Allemagne, prévoyez y consacrer plusieurs mois. Avant d’entrer en activité, toute nouvelle entreprise est en effet tenue de s’enregistrer auprès :

  • de la chambre locale de l’industrie et du commerce;
  • du bureau des affaires et des normes local;
  • du registre du commerce local;
  • des associations professionnelles concernées.

À cela s’ajoute une exigence de fonds propres de 25 000 € (37 400 $) dans le cas d’une société anonyme (GmbH). Et comme le régime fiscal allemand est extrêmement complexe, il est judicieux de faire toujours appel à des professionnels financiers pour mener des affaires là-bas. En revanche, le taux d’imposition des sociétés n’est pas particulièrement élevé.

L’Allemagne est par ailleurs aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Voilà qui pourrait causer des problèmes en matière de dotation de personnel, et même compromettre vos objectifs de croissance. Bon nombre d’entreprises allemandes forment leurs employés à l’interne; selon votre secteur, vous pourriez devoir faire de même pour attirer les travailleurs qui se font rares.

Percer le marché allemand

« Le marché allemand est friand de produits innovants de grande qualité, au goût du jour et à prix concurrentiel, et de service après-vente local », précise Klaus Houben. « Les champs d’intérêt et les goûts des consommateurs varient toutefois d’une région à l’autre; il faut donc tenir compte de ces différences dans votre stratégie commerciale globale. Et puisque la plupart de vos concurrents seront des sociétés allemandes bien ancrées dans le marché, attendez-vous à une vive concurrence. Il est ainsi primordial de consulter des représentants expérimentés pour définir votre stratégie commerciale, autant pour percer le marché que pour s’y installer durablement. »

Pour obtenir de l’aide en vue de percer le marché allemand, communiquez avec les équipes du Service des délégués commerciaux du Canada dans ce pays ainsi que des ressources comme la Chambre canadienne allemande de l’industrie et du commerce.

  • Cote de risque à court terme : faible
  • Principales exportations canadiennes (2020) : métaux précieux, minéraux, machinerie, produits chimiques, produits agroalimentaires, instruments d’optique et autres, véhicules et aéronefs
  • Valeur totale des exportations canadiennes (2020) : 5,5 milliards de dollars
  • Accords commerciaux avec le Canada : AECG
  • Population : 84,1 millions

Pérou

Jolie grand-place de Lima, au Pérou


Le Pérou se démarque en Amérique latine depuis 2002 par son développement rapide, qui est le résultat de réformes économiques et de politiques budgétaires prudentes ayant limité l’inflation et fait reculer la pauvreté.

« Le Pérou a une cote de solvabilité de première qualité », fait valoir Rafael Castillo, gestionnaire régional d’EDC pour le Pérou. « Il est connu pour son climat commercial favorable, son cadre de réglementation clair au chapitre de l’investissement, et ses accords qui assurent aux investisseurs des régimes stables. Le pays est au quatrième rang de l’Amérique latine selon l’indice général de la facilité de faire des affaires. Le Canada entretient d’ailleurs des relations commerciales de longue date avec le Pérou, surtout dans les secteurs de l’exploitation minière, des infrastructures et financier. »

Membre de nombreux blocs de commerce, dont l’Alliance du Pacifique et le groupe de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), le Pérou est bien intégré dans l’économie mondiale. Il entretient aussi un accord de libre-échange avec le Canada depuis 2008, et les deux pays sont membres de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP).

Soulignons toutefois que les investisseurs surveillent attentivement le climat politique actuel, particulièrement en ce qui a trait aux réformes liées aux changements constitutionnels et à la réglementation fiscale du secteur minier mis en place par le nouveau gouvernement. S’il est trop tôt pour tirer des conclusions, les investisseurs demeureront néanmoins prudents, et une certaine volatilité est à prévoir.

Occasions

Selon Daniel Benatuil, économiste du Centre d’information économique et politique d’EDC, le Pérou offre des débouchés d’exportation et d’investissement dans divers secteurs « comme l’exploitation minière, les infrastructures, l’énergie renouvelable, l’agriculture, la technologie et la technologie financière, et il s’intéresse de plus en plus au développement durable, notamment aux investissements liés au climat ».

M. Castillo ajoute qu’il y a de bonnes raisons qui expliquent pourquoi l’exploitation minière est l’un des principaux secteurs industriels du pays : « Le Pérou est le plus important producteur d’or et de plomb du continent et exploite le deuxième plus gros gisement du monde de cuivre, d’argent et de zinc. Sa filière d’exploitation minière, proportionnelle, est composée de 46 projets valant 56 milliards de dollars américains. Du côté des infrastructures et de l’énergie, le gouvernement a établi, de 2021 à 2022, une filière de 20 projets dans différents secteurs, dont la valeur totale dépasse les 6 milliards de dollars américains. »

Obstacles

Comme c’est le cas pour tout marché étranger, faire des affaires au Pérou ne vient pas sans obstacle. Vu les problèmes environnementaux, politiques et sociaux du pays, les entreprises doivent s’assurer que leurs projets respectent les normes les plus strictes en matière de responsabilité sociale et d’investissement durable. Cette précaution contribue au maintien de bonnes relations avec la population et réduit le risque de différend entre celle-ci et l’entreprise.

Autre difficulté : les règlements et le dédale bureaucratique qui y est associé. Les formalités administratives s’étant alourdies au fil des années (ex. : obtention de permis pour un projet), elles occasionnent parfois des retards. Comme il peut aussi y avoir des risques de réputation et de corruption, assurez-vous d’effectuer un contrôle préalable minutieux avant même de rencontrer vos partenaires d’affaires potentiels ou de signer un accord avec eux.

Il y a aussi la situation politique, quelque peu imprévisible. De l’avis de M. Benatuil, « les élections et les premières semaines du nouveau gouvernement, qui est entré en fonction en juillet 2021, ont été des sujets de grande discorde; le contexte des affaires et des investissements pourrait donc basculer. Le mécontentement populaire et les moyens de pression revendiquant une meilleure protection sociale pourraient aussi nuire aux finances publiques. Cela dit, le Pérou est réputé pour sa capacité à séparer les sphères politique et économique, et, de ce fait, son milieu commercial peut rester stable malgré les aléas politiques. Mais voilà qui n’atténue en rien l’incertitude qui rend primordial d’effectuer une gestion des risques et un contrôle préalable rigoureux afin de profiter des extraordinaires possibilités. »

Mentionnons enfin l’ombre omniprésente de la pandémie. « La population péruvienne connaît des taux élevés d’infection et de décès, et la vaccination progresse lentement, explique M. Benatuil. Le taux de chômage élevé du pays freine également son développement en général. En revanche, son excellent profil budgétaire, le prix élevé de ses produits de base et ses importants coussins financiers le protègent. Et comme le ralentissement économique actuel est temporaire, tout converge vers une forte relance au Pérou, pourvu que le climat politique soit stable. »

Voici trois grands conseils de M. Castillo pour les entreprises canadiennes désireuses de faire des affaires au Pérou :

  1. Utilisez le Service des délégués commerciaux du Canada (SDC), qui vous aidera à évaluer le potentiel du marché, à trouver des personnes-ressources qualifiées, à résoudre des problèmes et à entrer en relation avec des professionnels péruviens.
  2. Consultez les services de financement et d’assurance d’EDC, ainsi que ses produits du savoir et son réseau, qui vous aideront à établir votre présence au Pérou.
  3. Vu l’importance primordiale d’avoir une présence locale, envisagez la coentreprise, la conclusion d’un accord de licence avec des partenaires, ou le recours à des agents et à des distributeurs.
  • Cote de risque à court terme : modéré à élevé
  • Principales exportations canadiennes (2020) : produits agricoles, machinerie, dérivés du papier, engrais, huiles et combustibles minéraux, métaux et minéraux
  • Valeur totale des exportations canadiennes (2020) : 851 millions de dollars
  • Accords commerciaux avec le Canada : PTPGP; Accord de libre-échange Canada-Pérou; Accord sur la promotion et la protection des investissements étrangers Canada-Pérou
  • Population : 33,4 millions
Vue panoramique d’Hô Chi Minh-Ville

Vietnam

Avant même que la COVID-19 ne fasse sentir ses effets dévastateurs autour du globe, le Vietnam était l’une des économies les plus florissantes d’Asie-Pacifique. Une croissance annuelle de 6 % à 8 % y est prévue à moyen et à long termes, période où le pays et ses chaînes d’approvisionnement s’adapteront aux effets de la pandémie.

Les investissements directs étrangers et les exportations manufacturières ont été déterminants dans cette croissance. Tous deux ont connu un essor en partie en raison des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, qui ont poussé certaines multinationales à agrandir leurs usines au Vietnam ou à en ouvrir de nouvelles. Les sociétés européennes et américaines s’intéressent aussi à ce pays dans l’optique de diversifier leurs chaînes d’approvisionnement pour en augmenter la résilience. Selon l’Indice de facilité de faire des affaires de la Banque mondiale, ce pays se classe maintenant au 68e rang sur 190 : une remontée respectable depuis le 99e rang qu’il occupait en 2010, témoignage des améliorations apportées au cadre des affaires.

Occasions

Le Vietnam est l’une des principales destinations d’exportation du Canada parmi les pays de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE). En 2020, en dépit de la pandémie, le Canada y a expédié pour 713 millions de dollars de biens. De ce chiffre, quelque 370 millions provenaient du domaine agroalimentaire, mais une part considérable était aussi attribuable aux produits forestiers, aux plastiques, aux produits chimiques, aux métaux et à la machinerie. De notre côté, nous avons acheté des biens vietnamiens pour une valeur totale dépassant légèrement les 8 milliards de dollars.

Ian Tobman, analyste principal aux Services économiques d’EDC, fait le point sur ce marché : « Le salaire minimum est en hausse au Vietnam, qui n’est donc plus un réservoir de main-d’œuvre peu spécialisée aussi important qu’autrefois. Mais pour une entreprise canadienne qui cherche à diversifier ses activités internationales, la capacité industrielle du Vietnam peut revêtir un grand attrait, d’autant plus que le pays se tourne rapidement vers des activités industrielles à valeur plus élevée. De plus, avec ses 100 millions d’habitants, le pays offre un bassin de consommateurs grandissant non négligeable : l’équivalent de 20 % de la population de l’Union européenne. Enfin, le Vietnam est bien placé du point de vue logistique pour la vente en Chine et dans d’autres marchés d’Asie du Sud-Est. »

La forte croissance n’est pas la seule caractéristique qui fait du Vietnam un marché prometteur pour les exportateurs canadiens. En effet, les deux pays sont membres de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), qui aura pour effet :

  • de réduire les tarifs douaniers élevés qu’impose le Vietnam sur les exportations canadiennes de nombreuses catégories, dont les produits agroalimentaires, le bois d’œuvre, les produits chimiques et les métaux, au cours des trois à dix prochaines années;
  • de libéraliser les règles qui encadrent les marchés publics, l’investissement, les services financiers, les droits de propriété intellectuelle et le commerce numérique, ce qui rendra plus faciles et plus attrayants les échanges avec le Vietnam pour les entreprises canadiennes;
  • d’instaurer un système de classification des règles d’origine qui pourrait aider les exportateurs du Canada, du Vietnam et des autres pays membres du PTPGP à intégrer leurs chaînes d’approvisionnement, car une exemption de tarifs pourrait leur être accordée pour les biens exportés vers d’autres pays membres du PTPGP.

Qui plus est, le Vietnam est membre du Partenariat économique régional global (PERG), un accord de libre-échange entre 15 pays, dont la Chine, qui couvre environ 30 % du produit intérieur brut (PIB) mondial. « Cet accord peut apporter des avantages indirects aux entreprises d’ici même si le Canada n’en fait pas partie », se réjouit Joy Rankothge, représentant en chef pour l’Asie du Sud-Est à EDC.

« Lorsque certaines conditions sont réunies, une société vietnamienne affiliée à une entreprise canadienne pourrait profiter du même accès aux autres marchés du PERG et de l’ANASE qu’une société locale – y compris à celui de la Chine, avec qui le Canada n’a signé aucun accord de libre-échange. »

Obstacles

Le secteur public représente environ le tiers de l’économie du Vietnam, comme en témoigne la prépondérance des sociétés d’État. Ces dernières ont droit à divers privilèges par rapport aux autres entreprises, par exemple à un meilleur accès aux terres et à un avantage lors du règlement de différends devant les tribunaux locaux. L’équitisation (l’ouverture du capital), le terme utilisé au Vietnam pour désigner la privatisation des sociétés publiques, donne des résultats contrastés et, pour le moment, l’élan de libéralisation du gouvernement semble s’être essoufflé. L’accès au crédit pour les entreprises vietnamiennes constitue aussi un problème persistant.

Il peut également être difficile de composer avec l’appareil bureaucratique du pays, qui demeure lourd malgré une déréglementation progressive. Et n’oublions pas le risque de corruption : les sondages du secteur privé mentionnent souvent des demandes de « paiements de facilitation » de la part de certains fonctionnaires.

Percer le marché vietnamien

« Étant donné ces obstacles, il est indispensable de prendre contact avec des partenaires et des agents vietnamiens qui connaissent bien les usages locaux, surtout pour entrer sur le marché, soutient M. Rankothge. Mais ne négligez jamais d’effectuer un contrôle préalable complet de leur réputation, de leur rendement et de leurs finances. Pour ce faire, consultez les équipes du Service des délégués commerciaux du Canada dans ce pays ainsi que des ressources comme la Chambre de commerce du Canada au Vietnam. Pour terminer, veillez à faire appel à des cabinets de services professionnels pour obtenir des conseils juridiques et fiscaux fiables. »

Cote de risque à court terme : modéré à élevé

Principales exportations canadiennes (2020) : produits agroalimentaires, produits forestiers, plastiques, produits chimiques, métaux et machinerie

Valeur totale des exportations canadiennes (2020) : 713 millions de dollars

Accords commerciaux avec le Canada : PTPGP

Population : 98,3 millions