Quand et pourquoi avez-vous commencé à envisager l’exportation?

 J’y ai toujours pensé. Dans les années 1990 et 2000, j’ai participé à une entreprise qui exportait beaucoup et me suis rendu compte que cette stratégie pouvait être adaptée à n’importe quel produit.

En tant qu’exportateur, par où êtes-vous passé pour en arriver là où vous êtes?

Plus jeune, je faisais partie d’un groupe rock, puis j’ai fondé mon propre studio d’enregistrement. C’est ce qui m’a mené au domaine de la production et du développement des arts et des spectacles. Mon groupe passait beaucoup de temps dans les studios, et naturellement, j’en suis venu à m’intéresser à la production de CD et à travailler pour Healey Disc Manufacturing. J’y ai dirigé les activités de fabrication de CD et de DVD pendant plusieurs années et répondu aux besoins de graphisme, d’impression et de duplication des clients américains (artistes, maisons de disque, entreprises, etc.).

Quelle est la plus grande différence entre faire des affaires au Canada et à l’étranger? Comment vous êtes-vous adapté?

Pour dire vrai, j’ai un peu plus d’affinités avec la clientèle américaine que canadienne. Le monde des affaires états-unien jouit d’une liberté qui plaît au musicien en moi. Disons que la concurrence élimine les paresseux.

L’exportation a-t-elle influencé votre approche de vente au Canada?

Pas vraiment. Du moins, pas dans mon domaine. Comme les marchés canadien et américain sont très différents, j’applique deux stratégies distinctes.

Qu’avez-vous appris en exportant qui vous a servi au Canada?

Mieux vaut être payé avant de livrer!

Quelle est la meilleure leçon que vous avez tirée d’une mauvaise expérience d’exportation?

Il arrive qu’un produit expédié soit endommagé en cours de route. Pour éviter – et bien régler – ce type de problème, il ne faut pas tourner les coins ronds et tout inspecter minutieusement avant l’expédition. Sinon s’en suivra une myriade de problèmes difficilement contrôlables.

Que connaissez-vous aujourd’hui de l’exportation que vous auriez aimé savoir à vos débuts?

Le dollar canadien peut remonter en flèche, puis rechuter. En théorie, je comprends l’aspect cyclique des choses; en pratique, c’est difficile de perdre beaucoup d’argent du jour au lendemain.

Quelle est la chose la plus importante que doivent savoir les nouvelles PME au sujet du commerce d’exportation?

Il faut garder l’œil ouvert sur la fluctuation des devises et les pressions internes qui touchent vos clients, car un événement important pourrait influencer leurs critères.

Quelle est la principale qualité que devrait posséder un exportateur?

La résilience, parce que vous devrez faire face à un public exigeant qui s’intéresse à vous (ou à votre produit) dans le but unique de bien étudier toutes les possibilités. Soyez donc prêt s’il vous choisit.

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