Présentes dans toutes les régions et dans tous les secteurs de l’économie, les petites entreprises forment 98 % de toutes les entreprises en activité au Canada, avec 1 ,17 million d’entreprises qui emploient 11,6 millions de Canadiens. Sur les marchés internationaux, elles comptent pour 25 % des exportateurs canadiens.  

J’admets que j’ai un faible pour les petites entreprises. Je produis des webinaires pour Exportation et développement Canada (EDC) et j’ai eu l’occasion d’interviewer et de travailler avec un grand nombre de propriétaires de petites entreprises actives autant dans le secteur des technologies propres que des produits comestibles que dans les secteurs de produits comestibles ou des services d’ingénierie. Chacun a dû relever ses propres défis et chacun a une histoire inspirante. Je suis en effet toujours inspiré par l’ardeur des entrepreneurs, leur passion pour leur entreprise et leur détermination à percer de nouveaux marchés. Si mon travail avec les webinaires est d’aider les compagnies à exporter, celles-ci à leur tour m’en ont appris beaucoup sur l’exportation.

Notre époque est particulièrement favorable aux petites entreprises. Pourquoi ne pas en créer une ?

Mon enthousiasme pour les petites entreprises est partagé. Pour souligner la contribution des petites et moyennes entreprises, ou PME, à l’économie canadienne, la  Banque de développement du Canada (BDC) organise chaque année la Semaine de la PME. Cette année, elle a lieu du 14 au 20 octobre et l’accent est mis sur les façons qu’ont les PME d’intégrer les nouvelles technologies et de mesurer leur performance numérique.

Parlons de microentreprise

On peut définir une petite entreprise de plusieurs façons, en se basant par exemple sur l’importance de ses revenus. Pour Industrie Canada, une petite entreprise est plutôt celle qui compte moins de 100 employés. Mais de nombreuses compagnies avec lesquelles je suis en contact sont dans une toute nouvelle catégorie qui prend de plus en plus d’importance : la microentreprise. 

L’automne dernier, EDC a mené en collaboration avec Juniper Consulting une recherche afin d’en savoir plus sur les microentreprises exportatrices. Les résultats de cette recherche sont particulièrement éloquents. Ces microentreprises sont peut-être comme le minuscule poisson dans un vaste lac, mais cela ne les empêche pas de prendre leur place… Voici quelques statistiques qui le démontrent :

  • Une microentreprise a des revenus annuels inférieurs à 2 millions de dollars
  • La majorité d’entre elles ont des revenus annuels inférieurs à un million de dollars
  • 76 % des compagnies canadiennes exportatrices sont des microentreprises
  • 48 % exportent uniquement des services, 36 % exportent uniquement des biens et 16% exportent des biens et des services.

Ces microexportateurs ont des défis particuliers à relever et il est important qu’elles puissent y parvenir afin d’assurer leur croissance à l’échelle mondiale. Un des principaux défis que notre recherche a permis de révéler est de rejoindre et identifier des clients potentiels.

Rejoindre et identifier les clients potentiels

Trouver et identifier de nouveaux clients est un défi que doivent relever toutes les compagnies, quelle que soit leur taille. Après avoir identifié son marché cible, il faut ensuite bâtir des relations solides au sein de ce marché. Et le problème que vivent toutes les entreprises, pas seulement les microentreprises, c’est qu’elles ne savent  pas par où commencer. 

Ma recommandation sur ce plan est toute simple, mais réellement efficace : ne le faites pas seuls. Il y a de nombreux services disponibles aux compagnies qui souhaitent trouver de nouveaux clients dans les marchés étrangers.

Comment le SDC peut vous aider

Le Service des délégués commerciaux (SDC) d’Affaires mondiales Canada est certainement l’un des premiers services à contacter. Avec plus de 160 bureaux dans le monde entier, il offre quatre types de services :  

  • Aider à vous préparer à percer les marchés internationaux
  • Vous aider à évaluer un marché potentiel pour voir si vous êtes prêt à le percer
  • Identifier les personnes-ressources qualifiées
  • Vous aider à résoudre les problèmes sur le plan commercial s’il y a lieu

En résumé, les délégués commerciaux peuvent vous aider à étendre vos activités sur les marchés mondiaux, trouver les personnes-ressources clés et d’avoir une vue d’ensemble du marché.

La question qu’on me pose le plus souvent lors des webinaires porte d’ailleurs sur le SDC : « Qui dois-je contacter en premier au SDC ? », La réponse est simple : le bureau commercial de votre région.

Comment EDC peut vous aider

EDC peut également vous aider à entrer en contact avec de nouveaux clients. Notre Programme Connexions vous aide à rencontrer des acheteurs mondiaux dans votre marché cible et votre secteur d’activité. EDC fournit du financement aux entreprises internationales qui envisagent de faire affaire avec des fournisseurs canadiens qualifiés. Depuis 2003, les prêts d’EDC ont totalisé 32,9 millions de dollars et aidé ainsi plus de 5 000 entreprises canadiennes.

D’autres ressources pour aider les microentreprises

Parce qu’elles ne comptent que quelques employés, les microentreprises doivent porter plusieurs chapeaux. Elles ont besoin d’information, et ce, rapidement. Notre recherche indique que ces microentreprises ne connaissent pas les différents programmes d’aide qui leur sont destinés. En voici donc une liste :

EDC célèbre à sa façon la Semaine de la PME en tenant, le 18 octobre, un webinaire gratuit  intitulé Vendre aux États-Unis : un guide pour les petites entreprises. Inscrivez-vous ici pour savoir comment percer le marché américain  et voir comment le nouvel Accord États-Unis-Mexique-Canada peut affecter votre entreprise. En vous inscrivant, vous recevrez un lien vers le webinaire lorsqu’il sera disponible, ainsi qu’un résumé des sujets abordés lors du webinaire. J’espère que vous vous joindrez à nous!