Q1 : Quand et pourquoi une jeune entreprise devrait-elle envisager de se lancer à l’étranger?

R : Toutes les entreprises, petites et grandes, devraient envisager l’exportation; c’est un moyen de faire croître leurs activités et leur clientèle. Le « bon » moment dépend surtout du produit ou du service : certaines jeunes entreprises offrent un produit ou un service éprouvé qui peut être exporté dès le départ.

Si vous avez un marché en tête, il est important de faire vos recherches. Vous voulez bien connaître les risques et les avantages qu’il présente. C’est là que les connaissances d’EDC pourraient vous être utiles.

Pour partir du bon pied, pensez à créer un compte MonEDC, une solution gratuite tout-en-un pour profiter de renseignements sur les marchés, ainsi que de guides et connaissances en exportation. Ne manquez pas non plus de jeter un coup d’œil aux renseignements d’EDC sur les pays et les marchés et à ses autres ressources, dont des webinaires, des listes de fournisseurs de confiance et des registres. EDC offre aussi la possibilité de consulter des conseillers à l’exportation.

Q2 : Que devraient savoir les petites et moyennes entreprises (PME) sur les marchés internationaux, les douanes et la culture avant de sortir des frontières?

R : Ce qui fonctionne bien sur un marché étranger pourrait faire un flop sur un autre; il est donc très important pour les PME de faire leurs recherches sur les risques avant de faire le grand saut. En plus d’évaluer les forces et les faiblesses de leurs options d’accès aux marchés, les PME devraient évaluer les circuits de ventes possibles, ainsi que des façons de solidifier les liens avec leurs clients et de limiter les risques associés aux fluctuations de devise et de change.

TradeReady.ca est une bonne ressource pour découvrir ces facettes importantes du commerce international. Vous pouvez aussi trouver réponse à des centaines de questions sur tous les marchés que vous convoitez dans notre Centre aide-export.

Q3 : Que doit comporter un plan d’exportation?

R : Le plan d’exportation est en quelque sorte un plan d’affaires, car c’est là qu’une entreprise planifie toutes les étapes nécessaires pour être prête à exporter sur un marché en particulier. C’est aussi dans ce plan qu’on choisit la bonne stratégie d’accès aux marchés et qu’on calcule les coûts associés à l’expansion à l’étranger.

Votre plan d’exportation doit définir clairement les marchés que vous visez, vos objectifs de vente précis et l’approche générale que vous adopterez pour les atteindre. Il doit aussi contenir de l’information sur le financement, le marketing, la logistique, la concurrence, toute modification aux produits qui s’impose et la stratégie de tarification.

Coucher le plan d’exportation sur papier vous aidera à mieux communiquer et coordonner les activités d’exportation de votre entreprise. Vous aurez aussi un document de référence pour expliquer vos plans d’expansion internationale à d’autres personnes, comme votre banquier ou des agents de subventions gouvernementales.

Vous pouvez poursuivre votre lecture sur la préparation du plan d’exportation sur mon blogue en deux parties « Comment préparer un plan d’exportation : Faites passer votre entreprise à la vitesse supérieure ».

Q4 : Comment les PME peuvent-elles étudier efficacement un marché qui se trouve à des centaines, voire à des milliers de kilomètres?

R : Un bon point de départ : les ressources du Service des délégués commerciaux sur le pays qui vous intéresse. Il s’agit d’une excellente source pour obtenir de l’information sur les programmes de financement et les événements commerciaux, et pour consulter des guides sur l’approvisionnement, par exemple. À voir aussi : les pages Info-pays d’EDC, pour mieux comprendre l’activité sur les marchés de la région que vous convoitez.

Les pages de ressources gouvernementales sur le commerce et les investissements sont une autre bonne façon de vous informer sur un pays. Par exemple, si vous souhaitez exporter en Allemagne, vous pourriez visiter le site Web de l’organisme de promotion des investissements et du commerce du pays.

Pour obtenir de l’aide dans l’élaboration de votre plan d’exportation, vous pouvez aussi participer aux ateliers interactifs organisés par le Programme d’accélération du commerce international (PAC).

Q5 : Quelles sont les occasions d’affaires actuelles sur le marché mondial pour les PME canadiennes?

R : La diversification du commerce est une bonne façon pour les PME canadiennes de tirer profit des occasions d’affaires sur de nouveaux marchés. Il s’agit d’une méthode éprouvée pour réduire le risque, générer des débouchés et favoriser la croissance des entreprises. Et en aidant les exportateurs d’ici à saisir les occasions que présentent les économies émergentes en essor rapide, la diversification profite par ricochet à l’économie canadienne.

Pensons aussi aux accords de libre-échange (ALE), dont l’Accord économique et commercial global (AECG) et l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP).

Le Canada a pour l’instant conclu 14 ALE avec 51 pays. Selon Affaires mondiales Canada, ils aident à ouvrir de nouveaux marchés aux entreprises canadiennes en réduisant certains obstacles au commerce, comme les tarifs douaniers, les contingents et les barrières non tarifaires.

Q6 : L’exportation ouvre beaucoup de portes aux PME. Quels outils et ressources peuvent-elles utiliser pour rester dans le coup?

R : L’Info-Tarif Canada est un outil très précieux : il vous permet de voir le tarif en vigueur pour votre produit dans les pays avec qui le Canada a conclu des accords de libre-échange. Et vous n’avez même pas besoin du code du Système harmonisé!

Vous devriez aussi jeter un coup d’œil à notre plus récent outil commercial : EnListe d’EDC. Ce dernier vous permettra de trouver un transitaire reconnu par l’Association des transitaires internationaux canadiens dans votre secteur pour gérer vos expéditions. Si vous faites déjà affaire avec un transitaire, inscrivez-vous à son infolettre. C’est un bon moyen d’être informé des changements dans la réglementation applicable aux marchandises.

Q7 : Quels sont les aspects importants à considérer avant de se lancer à l’étranger?

R : Votre stratégie mondiale devrait comprendre ces trois éléments primordiaux :

  • Premièrement, il est essentiel d’avoir une analyse de rentabilisation pour répondre aux défis et aux retombées de l’exportation.
  • Deuxièmement, vous devriez mener une étude de faisabilité financière afin de déterminer si l’exportation est logique pour vous sur le plan financier.
  • Troisièmement, envisagez d’établir un partenariat « local » avec un agent ou un distributeur qui pourrait vous guider.

Q8 : Il est déjà difficile de trouver des employés qualifiés ici, alors comment s’y prendre à l’étranger?

R : Beaucoup d’entreprises qui se lancent à l’étranger n’auront pas nécessairement besoin d’employés; elles feront plutôt affaire avec des agents ou des distributeurs locaux pour chaque marché. Référez-vous au livre blanc d’EDC intitulé Recherche et évaluation d’intermédiaires étrangers pour entretenir une bonne relation d’affaires avec votre agent ou distributeur.

Q9 : Qu’est-ce qu’un courtier en douane et quel est son rôle? Faut-il avoir recours à ses services?

R : Les importateurs ont recours à des courtierS en douane pour préparer l’entrée de leurs marchandises. Les courtiers aident à DÉDOUANER les importations au Canada et à l’étranger. Beaucoup de nos clients qui viennent chercher de l’aide à l’exportation souhaitent confirmer l’exactitude de leurs codes harmonisés; nous leur recommandons de communiquer avec la Société canadienne des courtiers en douane pour avoir une liste de tous les courtiers du Canada.

Q10 : De quels joueurs avez-vous besoin dans votre équipe pour maîtriser la logistique de l’exportation?

R : Pour maîtriser la logistique de l’exportation, vous avez besoin de professionnels qualifiés qui sont en mesure de gérer les différentes facettes de votre entreprise. Pour trouver des consultants ou des entreprises qui pourraient vous aider, référez-vous à des associations comme le FITT, qui présente une liste de professionnels accrédités en commerce international par provinces.

Voici d’autres associations à garder en tête : Chaîne d’approvisionnement Canada et Logistics Institute.

Q11 : Auriez-vous d’autres réflexions ou conseils pour les jeunes entreprises qui veulent se lancer à l’étranger?

R : Je leur recommande de poser beaucoup de questions et de profiter des ressources gouvernementales. On trouve une foule d’information gratuite en ligne pour le public, dont des webinaires et des ateliers offerts dans le cadre du partenariat entre EDC et le Forum pour la formation en commerce international .

N’oubliez pas que nous faisons tous partie de l’écosystème des exportations. Nous sommes là pour vous aider à réussir, car nous y gagnerons tous.