Tout récemment (les 27 et 28 mai), j’ai eu l’immense plaisir de rencontrer les parties prenantes d’associations industrielles et commerciales canadiennes lors de l’une de mes plus importantes réunions de l’année : le Panel consultatif annuel d’EDC sur l’industrie.

À nos invités spéciaux se sont jointes Mary Ng, ministre de la Petite entreprise et de la Promotion des exportations, et Ailish Campbell, déléguée commerciale en chef du Canada. Vous vous en doutez sûrement, nos échanges ont été plus qu’intéressants. Tous les intervenants étaient animés par la même passion pour le commerce et l’investissement au Canada.

Si EDC tient le Panel consultatif sur l’industrie depuis 14 ans, j’y participais pour la première fois en tant que présidente et chef de la direction. Pour l’occasion, j’ai proposé deux grands thèmes aux participants : la diversification du commerce et la responsabilité et durabilité des entreprises (RDE).

Le premier thème, la diversification du commerce, s’inscrit dans la priorité du gouvernement fédéral qui consiste à faire croître le commerce canadien. Bien entendu, c’est aussi un de nos objectifs de longue date.

Le deuxième thème, la responsabilité et durabilité des entreprises, est également important. Comme je l’ai répété à l’ouverture du Panel : « La RDE n’est pas seulement un atout pour EDC, ou une démarche parallèle à ses activités. La RDE et nos activités ne font qu’un. »

Sur ces deux thèmes, nos parties prenantes ont expliqué amplement les priorités de leurs associations respectives, mais aussi ce qu’elles font pour promouvoir la diversification du commerce et soutenir la responsabilité et durabilité des entreprises. Naturellement, elles ne manquaient pas d’idées sur la manière dont EDC peut aider leurs membres.

Voici quelques-uns des points soulevés :

  • On souhaite ardemment un échange accru d’information entre EDC, le gouvernement et les membres des associations. Malgré la tenue d’événements comme le Panel, le dialogue reste limité. Nous pouvons faire mieux – et c’est ce que nous ferons.
  • Les associations industrielles connaissent bien le soutien exceptionnel d’EDC sur le terrain, mais trop peu d’entreprises canadiennes sont au courant. Les associations veulent aider leurs membres à comprendre le rôle d’EDC, des délégués commerciaux et de tous les programmes et services gouvernementaux offerts aux exportateurs canadiens.
  • On a proposé une idée fabuleuse : employer un langage courant pour rendre la RDE plus concrète et plus pertinente aux yeux des entreprises.
  • Les parties prenantes de l’industrie aimeraient recevoir une aide plus importante concernant les technologies numériques – plus précisément, la manière dont nous pouvons améliorer les compétences canadiennes dans ce domaine et nous adapter aux nouvelles technologies, pour que les entreprises puissent trouver des possibilités de croissance plus innovatrices.
  • On a beaucoup parlé de promotion et de marque. Il y a une réelle volonté de nous voir nous positionner plus fermement sur les marchés étrangers. En ce sens, nos parties prenantes veulent qu’EDC et le gouvernement du Canada soutiennent mieux la promotion des capacités des entreprises canadiennes (petites et grandes) à l’étranger. Sachez que ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde!

Comme vous le voyez, ces extraordinaires parties prenantes d’associations industrielles et commerciales ne manquent pas de bonnes idées.

C’est maintenant à nous de prendre le relais! Nous voulons non seulement poursuivre le dialogue (aussi primordial soit-il), mais surtout mettre en action les idées qui en découlent. Diffuser un message plus fort et plus clair sur la RDE? Nous pouvons le faire. Approfondir la réflexion sur les technologies numériques? Bien sûr. Mieux faire connaître EDC auprès des entreprises canadiennes? Allons-y!

Intensifier la promotion du Canada partout dans le monde? Regardez-nous aller!

Je suis en poste depuis seulement quatre mois, mais j’ai chaque jour la conviction grandissante qu’EDC peut être une force réelle, au service des parties prenantes de l’industrie, bien sûr, mais surtout des milliers d’entreprises canadiennes que nous pouvons aider à percer, croître et réussir à l’étranger.

Quand je suis entrée en fonction, je me suis engagée à appuyer les exportateurs canadiens, petits et grands, et à accroître notre visibilité. Ces discussions ont fait ressortir l’importance de ces visées. Maintenant, au travail!