« J’ai toujours pensé que le canot canadien était l’une des plus grandes réalisations de l’humanité. Il fait autant partie de notre territoire que les cailloux, les arbres, les lacs et les rivières. Le chant du territoire résonne en nous. On peut l’entendre dans la brise… dans le silence d’un matin brumeux… dans l’eau qui s’égoutte au bout d’un aviron. Ce chant est toujours présent. Il suffit de savoir l’écouter. »

Bill Mason  —  naturaliste, auteur, artiste et cinéaste canadien

« J’ai toujours pensé que le canot canadien était l’une des plus grandes réalisations de l’humanité. Il fait autant partie de notre territoire que les cailloux, les arbres, les lacs et les rivières. Le chant du territoire résonne en nous. On peut l’entendre dans la brise… dans le silence d’un matin brumeux… dans l’eau qui s’égoutte au bout d’un aviron. Ce chant est toujours présent. Il suffit de savoir l’écouter. »

Bill Mason  —  naturaliste, auteur, artiste et cinéaste canadien

Le canot. Rien de plus canadien.

Bien sûr, nous tenons à notre poutine et à nos souvenirs du but en or de Sidney Crosby, mais s’il fallait nommer un seul objet pour représenter l’esprit canadien, on ne se tromperait pas en choisissant le canot.

Durant des millénaires, le canot d’écorce de bouleau a été un outil indispensable au quotidien des Premières nations. Un moteur de commerce, un créateur d’amitié. Aujourd’hui, cette embarcation simple nous permet de profiter du grand air avec curiosité et respect.

À bord d’un Prospecteur de près de 5 m en eau calme ou d’un canot d’aventure en eau vive, les Canadiens ont trouvé joie et poésie grâce à « l’aviron qui nous mène ».

Ken Fisher était l’un d’eux.

M. Fisher était un compagnon électricien qui aimait faire des courses de canot. Mais il n’était pas satisfait de la performance de son embarcation : elle était lourde et lente dans les virages. La conception industrielle de masse d’après-guerre privait le canot de l’esprit pionnier qui le caractérisait autrefois. Et Ken Fisher croyait qu’il pouvait faire mieux.

Transformant le garage familial en atelier, il s’est mis à faire des essais avec de nouveaux matériaux comme la Fibre de verre et le Kevlar. Il tenait un filon : ses canots faits à la main étaient plus légers, plus solides et plus rapides. La nouvelle s’est vite répandue, et les commandes spéciales ont commencé à s’accumuler.

Le passe-temps de Ken Fisher était devenu une entreprise.

C’est ainsi que Nova Craft Canoe a vu le jour en 1970, ciblant le marché récréatif. En quelques années, elle était devenue une petite entreprise florissante. Mais pour passer en vitesse supérieure, il lui fallait une personne ayant de l’expérience en affaires et des contacts dans le milieu.

Entrent alors en scène Tim Miller, Pat Malloy et Zoltan Balogh, qui prennent la relève à la barre de l’entreprise par une acquisition amicale.

À la fin des années 1980, le nouveau groupe de propriétaires était en place. Sous la direction de Tim Miller, l’équipe de gestion a peaufiné le plan d’affaires original de M. Fisher, embauché du personnel, introduit de nouveaux matériaux et déménagé l’entreprise dans des installations de production modernes.

La ville de London se trouve au cœur de l’Ontario, bordée au Nord par le lac Huron et au Sud par le lac Érié : le lieu idéal où fabriquer des canots.

Réputée pour son savoir-faire et ses bons prix, Nova Craft Canoe a vu sa clientèle croître rapidement et est devenue un incontournable de la vie de chalet nord-américaine.

« La première chose à savoir en canotage, c’est que le canot n’est pas un objet inanimé; il semble tout à fait vivant, mû par la vie de la rivière. De la plus douce brise à la tempête déchaînée, le canot reflète l’essence de la nature. »

Bill Mason  —  naturaliste, auteur, artiste et cinéaste canadien

« La première chose à savoir en canotage, c’est que le canot n’est pas un objet inanimé; il semble tout à fait vivant, mû par la vie de la rivière. De la plus douce brise à la tempête déchaînée, le canot reflète l’essence de la nature. »

Bill Mason  —  naturaliste, auteur, artiste et cinéaste canadien
Deux canots, ayant chacun à son bord deux personnes, avancent sur un lac se trouvant près d’un paysage montagneux.


Aujourd’hui, Nova Craft Canoe produit ses embarcations dans une usine de quelque 2 000 m² et est reconnue comme chef de file mondiale en ventes au détail.

Ses exportations vers les États-Unis sont restées stables, représentant environ 15 % de ses activités. Comme bien d’autres exportateurs, Nova Craft Canoe prend rapidement de l’expansion en Europe du Nord tout en surveillant de près le marché asiatique, où les produits canadiens sont respectés pour leur qualité et la fiabilité de leur chaîne logistique.

Si la feuille d’érable est un puissant emblème dans la plupart des secteurs d’exportation, le canot canadien a un je-ne-sais-quoi bien à lui.

En 1970, quand Ken Fisher a fondé l’entreprise, le Canada traversait une période socialement agitée. Ses citoyens étaient nombreux à délaisser la nature pour adopter un mode de vie urbain au rythme effréné. Les adolescents rêvaient non pas de canots, mais de Camaro. Nova Craft Canoe n’avait qu’un mince créneau où survivre.

Les temps ont toutefois changé, de plus en plus de familles découvrant aujourd’hui les joies du plein air. L’entreprise a multiplié les efforts pour ouvrir de nouveaux segments de marché, en parrainant des groupes de jeunes, en faisant appel à des ambassadeurs de marque et en incitant une génération de nouveaux Canadiens à mettre le nez dehors.

Sous la gouverne de Tim Miller, la jeune entreprise lancée dans un garage s’est transformée en une exportatrice canadienne prospère. Mais cet amour du canot ne tient pas qu’à une feuille de calcul prometteuse.

Les lignes nettes et robustes du canot représentent un ensemble de valeurs communes dont les Canadiens sont fiers. Elles font partie de notre patrimoine national au même titre que le piano d’Oscar Peterson et les pièces de Tomson Highway.

À peu de frais, tous peuvent écouter le crépitement d’un feu et sentir l’odeur de la fumée de bois, devant un lac miroitant, par un matin tranquille ponctué de l’occasionnelle éclaboussure d’un doré en quête d’un repas.

Voilà 50 ans que Nova Craft Canoe marie le commerce et la culture. Et en ces temps changeants, cet exploit mérite d’être souligné.

Sans l’appui d’Exportation et développement Canada (EDC), l’entreprise n’aurait pas connu une aussi belle croissance. Faire des affaires à l’étranger n’est jamais sans risque. Les cycles de paiement peuvent se faire longs, et les entreprises de taille moyenne n’ont souvent pas accès à suffisamment de crédit pour profiter des débouchés émergents.

L’Assurance crédit d’EDC s’est donc avéré utile.

La direction de Nova Craft Canoe a travaillé en étroite collaboration avec EDC pour mettre en place les facilités de prêt qui lui ont permis de percer les marchés à forte croissance du Danemark, de la Finlande et de l’Allemagne, créant des emplois au Canada et faisant croître l’entreprise.

Pour EDC, le soutien offert à Nova Craft Canoe représente plus qu’une bonne stratégie d’affaires : nous y voyons aussi les échos de l’histoire et l’expression d’un amour commun pour l’emblématique canot canadien.

Deux canots, ayant chacun à son bord deux personnes, glissent côte à côte sur des eaux calmes.

Faire des affaires au temps de la COVID-19

Personne n’a échappé aux bouleversements de la COVID-19. Pour les PME du Canada, la pandémie a apporté son lot d’incertitudes et d’inquiétudes. Les chaînes d’approvisionnement sont tombées à l’arrêt, les marchés se sont essoufflés, les commerces de détail ont fermé temporairement leurs portes, et des millions de travailleurs ont demandé : Combien de temps cette situation va-t-elle durer? Est-ce que je vais retrouver mon emploi quand l’économie va reprendre? Et quand?

Il s’agissait de bonnes questions, auxquelles il n’était pas facile de répondre. C’est dans cette situation que se trouvait le propriétaire et chef de la direction Chris Rath quand le virus s’est installé et a ralenti l’activité économique. Le mois d’avril 2020, en particulier, a été difficile : un client important a annulé sa commande de plusieurs centaines de canots. Ne sachant pas ce que l’avenir lui réservait, Chris Rath a pris la dure décision d’interrompre la production et de mettre à pied la majorité de ses employés. C’était un printemps froid.

Heureusement, les activités ont vite pu reprendre.

En quelques semaines, le téléphone s’est remis à sonner. Les clients appelaient de la Finlande, du Danemark, de la Suède, des États-Unis. La demande a repris avec la vigueur d’une rivière au dégel printanier. Un mois plus tard, tout le monde était de retour en poste. Deux mois plus tard, on faisait des heures supplémentaires. Aujourd’hui, soit moins de six mois plus tard, Nova Craft Canoe prend des commandes pour 2021.

La pratique du canot et le secteur des sports nautiques sont en plein essor.

Nous tenons à exprimer des remerciements particuliers au chef et au conseil de la nation Squamish qui nous ont permis de capter des images de leur magnifique territoire.

Cette production a été filmée en août 2019, soit avant la pandémie de la COVID-19.