Êtes-vous à la recherche de nouveaux clients? Le plus récent accord commercial du Canada vous propose un bassin d’un demi-milliard de clients potentiels.

Qui fait partie du PTPGP?

  • Australie
  • Brunei
  • Canada
  • Chili
  • Japon
  • Malaisie
  • Mexique
  • Nouvelle-Zélande
  • Pérou
  • Singapour
  • Vietnam

Ces 11 pays représentent 13,5 % du PIB mondial et un bassin de 495 millions de clients.

Le Canada a déjà conclu des accords de libre-échange avec certains d’entre eux : le Mexique est l’un des partenaires de l’Accord de libre-échange nord-américain (NAFTA), et nous avons un accord semblable avec le Chili depuis plus de 20 ans.

Avec le PTPGP, le Canada s’adjoint sept nouveaux partenaires commerciaux.

Les entreprises canadiennes à la recherche de clients étrangers devraient mettre ces nouveaux partenaires dans leur mire. Ensemble, les 11 pays signataires du PTPGP ont une population de 495 millions. Ça fait beaucoup de clients potentiels!

Qu’est-ce que l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP)?

Le 8 mars 2018, le Canada et 10 autres pays ont signé l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), qui s’appelait le PTP.

Grâce aux accords de libre-échange comme le PTPGP, vous pouvez :

  • attirer plus facilement de nouveaux clients commerciaux;
  • soumissionner pour des contrats gouvernementaux étrangers;
  • réduire ou éliminer la facture des tarifs douaniers sur les biens et services que vous achetez.

Comment le PTPGP peut-il vous aider à trouver de nouveaux clients en Asie?

On a beaucoup parlé des débouchés que le PTPGP pourrait créer en Asie. On s’attend à ce que le Japon, la Malaisie, le Vietnam et Singapour s’arrachent notre porc et notre bœuf. Sans restriction commerciale, les éleveurs et les fabricants d’aliments transformés canadiens qui vendent leurs produits aux particuliers auront presque le même statut que les entreprises locales là-bas.

Selon Mark Agnew, le directeur des Affaires internationales de la Chambre de commerce du Canada, l’accès privilégié aux marchés asiatiques est l’aspect le plus intéressant du PTPGP, car cette région était dans la mire des Canadiens depuis longtemps. Le Japon est sans contredit le principal acquis de cet accord.

Les marchés émergents comme la Malaisie et le Vietnam sont également prometteurs, ajoute-t-il.

Mark Agnew voit les débouchés offerts par les marchés publics comme des occasions en or, car elles permettent aux entreprises canadiennes – dans les secteurs de la construction, de la consultation et de l’ingénierie, par exemple – de soumissionner aux côtés des entreprises locales pour des travaux publics dans les pays du PTPGP.

Quelle que soit votre offre, les accords de libre-échange de ce genre peuvent faciliter les activités courantes de votre entreprise.

Les accords commerciaux réduisent les formalités administratives, explique une économiste au Centre d’information économique et politique d’EDC. Le PTPGP rendra les règles du commerce et les investissements canadiens plus transparents pour les exportateurs.

Quels sont les avantages de cet accord pour votre entreprise?

Tous les accords de libre-échange ont leurs bons et leurs mauvais côtés. Les exportateurs canadiens ont généralement un meilleur taux de croissance sur les marchés de libre-échange, mais nos nouveaux partenaires ont également accès à nos marchés.

D’un côté, le prix des produits étrangers diminuera, mais d’un autre côté, la concurrence pourrait augmenter pour les entreprises d’ici.

La Chambre du commerce prévoit des occasions d’affaires pour les entreprises canadiennes dans les secteurs des aliments transformés, de l’agriculture, de la machinerie et de l’équipement, ajoute Mark Agnew.

Vous trouverez dans la liste suivante les occasions et les défis créés par le PTPGP dans votre industrie.

Automobile:

Automobile

Les études d’impact économique indiquent que les exportations canadiennes de véhicules automobiles augmenteront légèrement en raison de l’entente, avec un gain net estimé à 206 millions de dollars. Affaires mondiales Canada ajoute que PTPGP appuiera la diversification en donnant aux Canadiens un accès préférentiel à plusieurs marché de la région Asie-Pacifique.

Le secteur canadien de l’automobile s’est opposé à cet accord. Certains se disent inquiets des répercussions possibles sur les nouvelles règles de l’ALENA, tandis que d’autres croient que le PTPGP coûtera cher à leur entreprise.

Acier:

Acier

Les exportations de métaux et de minéraux du Canada - qui comprennent le fer et l'acier, l'aluminium, le nickel et les produits pétroliers - vers les pays du PPCEA atteignent en moyenne 6,8 milliards de dollars par année. Pour les produits sidérurgiques, les entreprises canadiennes font actuellement face à des droits de douane élevés, tels que 20% en Malaisie et 40% au Vietnam. Ces tarifs, et d'autres plus petits dans des pays tels que le Japon (6,3%) seront éliminés après une période d'élimination progressive de 10 ans. Le tarif douanier australien de 5% sera supprimé après quatre ans.

L'Association canadienne des producteurs d'acier est toutefois préoccupée par l'impact négatif de l'érosion des règles d'origine dans le secteur de l'automobile. Il craint également une réduction de la demande d'acier associée.

Produits Laitiers:

Produits Laitiers

Selon une analyse du gouvernement, l’accès au marché canadien engendrerait une hausse de 135,1 millions de dollars en importations de produits laitiers. Il prévoit également une augmentation de 3,5 millions de dollars des exportations. En outre, Affaires mondiales Canada maintient son engagement envers le système de gestion de l’offre du Canada.

Porc:

Porc

« Si je devais décrire en un seul mot les avantages de l’accord, je choisirais stabilité », indique Gary Stordy, directeur des relations publiques du Conseil canadien du porc.

« Nos producteurs visent l’exportation. Le libre-échange pèse donc lourd dans la balance lorsque nous étudions les marchés étrangers et les accès privilégiés. Le PTPGP garantit un accès à l’un de nos principaux acheteurs : le Japon, qui est pour nous un marché de plus d’un milliard de dollars. Nous prévoyons une hausse annuelle d’au moins 600 millions de dollars grâce à la réduction des tarifs douaniers et à une position stratégique par rapport aux autres exportateurs de porc comme l’Union européenne et les États-Unis. »

Boeuf:

Boeuf

Les producteurs de bœuf canadien s’attendent à des retombées positives.

« Nous affrontons la concurrence des États-Unis et de l’Australie sur les marchés de l’exportation. Les accords comme le PTPGP sont très importants pour nous, car ils uniformisent les taux tarifaires et les quotas », souligne Ron Glaser, vice-président – Affaires corporatives à Bœuf canadien. « Même un changement de quelques points de pourcentage peut avoir des répercussions considérables sur les ventes. »

« L’Asie est un marché important pour le bœuf canadien : avoir un accès privilégié au Japon, au Vietnam et à Singapour est un véritable atout », conclut-il.

 

Aéronautique:

Aéronautique

« Le PTPGP permettra à l’aéronautique canadienne de déployer ses ailes », se réjouit Jim Quick, président et chef de la direction de l’Association des industries aérospatiales du Canada. « Certains de nos partenaires sont des "économies émergentes de l’aéronautique". »

« Singapour et le Vietnam travaillent d’arrache-pied pour établir leur propre secteur, ce qui nous donne une longueur d’avance sur nos concurrents là-bas, précise-t-il. De plus, cet accord consolidera nos relations actuelles avec l’Australie et le Japon. »

« L’accès au Pérou et au Chili est très intéressant pour nos membres qui sont des concepteurs d’aéronefs modifiés. Pouvoir accéder à de nouveaux marchés est toujours une bonne chose. »

Technologies de l'information:

Technologies de l'information

L’accord s’annonce prometteur pour le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC) du Canada.

« Le libre-échange améliore souvent des relations commerciales déjà solides », affirme Nevin French, vice-président, Politiques, de l’Association canadienne de la technologie de l’information. « Les entreprises profitent alors d’occasions de renforcer leurs relations sur les marchés où elles sont déjà actives. Elles pourront ensuite explorer les nouveaux marchés. »

« Le Japon, la Malaisie et l’Australie sont des marchés tout désignés pour les entreprises canadiennes. Ces pays ont d’excellents marchés de TIC : la concurrence y est forte, mais le jeu en vaut la chandelle. »

Vous voulez accroître vos ventes à l’étranger? Quels signataires du PTPGP ont de nouveaux clients à offrir?

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