On parle d’exportation de service lorsqu’un résident d’un pays fournit une prestation à des personnes ou à des entreprises à l’étranger. En 2017, pour la première fois, la proportion d’exportateurs de services a dépassé celle des exportateurs de biens. Voici certains des faits à retenir du webinaire Vendre ses services à l’international.
Quatre façons de vendre des services
1. Vente transfrontalière : Vente d’un service dans un autre pays sans déplacement de personnes (une formation en ligne suivie à l’étranger, par exemple).
2. Consommateurs étrangers : Utilisation d’un service par des consommateurs en visite au Canada (des touristes qui viennent skier à Banff, par exemple).
3. Présence commerciale à l’étranger : Ouverture par une entreprise canadienne d’une succursale dans un autre pays pour y fournir des services (une entreprise de logistique ayant des entrepôts partout dans le monde, par exemple).
4. Déplacement de travailleurs : Déplacement de travailleurs dans un autre pays pour y fournir un service (un architecte qui supervise un projet à partir d’un bureau à l’étranger, par exemple).
Profil des exportateurs de services
- Secteurs importants : Finance, services bancaires, assurances, gestion et services-conseils scientifiques et techniques.
- Clients : Entreprises (principalement dans les domaines du pétrole et du gaz naturel, de l’ingénierie, de la fabrication et de la finance).
- Meilleurs débouchés extérieurs actuellement : États-Unis, Royaume-Uni, Chine, Allemagne, Australie et France.
- Débouchés extérieurs les plus prometteurs : Chili, Mexique et Inde
- Expérience : Exportent généralement depuis moins de cinq ans.
- Différences : Comparativement aux exportateurs de biens, les exportateurs de services sont plus susceptibles :
- de commencer à vendre leurs services en dehors des États-Unis;
- de se montrer enthousiastes à l’idée d’exporter, et de se sentir confiants et appuyés;
- d’être influencés par d’autres acteurs de leur domaine et par leurs clients.
Comment les accords de libre-échange profitent-ils aux exportateurs de services?
Si la réduction ou l’élimination des tarifs douaniers par les accords de libre-échange (ALE) est importante pour les exportateurs de biens, ce sont plutôt les clauses de mobilité de la main-d’œuvre incluses dans la plupart de ces accords qui profitent aux exportateurs de services. Par exemple, l’AECG (Accord économique et commercial global) prévoit des mesures facilitant les activités commerciales des visiteurs en courte visite dans les pays de l’Union européenne (UE).
- N’oubliez pas : les règles de mobilité de la main-d’œuvre ne donnent pas le même droit d’accès que les visas
L’importance de l’intelligence culturelle pour les exportateurs de services
- L’intelligence culturelle se définit comme la capacité d’interagir efficacement dans divers contextes culturels.
- Dans 80 % des cas, l’échec d’un contrat, malgré une entente sur les prix et les services, est dû à un faux pas culturel (Harvard Business School).
- Il n’y a pas qu’une façon de faire des affaires : le modèle d’affaires universel n’existe pas; il doit être adapté à chaque culture.
- Les relations jouent un rôle majeur dans l’exportation de services : il faut savoir nuancer ses propos, exceller en négociation, faire preuve de diplomatie et entretenir ses relations.
- Prenez le temps d’apprendre les coutumes du pays où vous faites des affaires, notamment en ce qui concerne l’étiquette, les protocoles de réunions, le code vestimentaire et le rituel d’échange de cartes professionnelles.
Les 5 principaux défis des exportateurs de services
- Repérer et approcher les clients potentiels
- Faire face à la concurrence
- S’adapter à la conjoncture économique mondiale
- Gérer les risques politiques
- Trouver du personnel qualifié et supporter des dépenses d’affaires croissantes
Conseils essentiels de nos panélistes
- Protégez votre propriété intellectuelle
- Développez votre intelligence culturelle
- Évaluez bien les coûts de renonciation avant de participer à des salons commerciaux
Principales ressources
- Forum pour la formation en commerce international (FITT) : Accédez à des ressources et inscrivez-vous à des cours en ligne et à des ateliers pour développer votre expertise en commerce international.
- Intelligence culturelle : Évitez de commettre des faux pas grâce à ces articles, trucs et infographies, et à un outil de sondage culturel :
- Service des délégués commerciaux : Communiquez d’abord avec un délégué commercial du bureau régional le plus près de chez vous pour savoir comment vous préparer à exporter vers les marchés étrangers les plus prometteurs pour vous.
- Base de données sur le commerce de services de la Banque mondiale : Cet outil rend compte des échanges commerciaux bilatéraux de services de 199 pays, par année.
- Possibilités sur les marchés publics de l’UE du Tenders Electronic Daily (TED) : Consultez les débouchés offerts par les marchés publics de tous les États membres de l’UE.
- Accords de libre-échange du Canada : Consultez tous les accords de libre-échange et les accords sur la promotion et la protection des investissements étrangers conclus par le Canada ou en cours de négociation.
- Accords de reconnaissance mutuelle du Canada : Pour en savoir plus sur les accords internationaux touchant les programmes de conformité aux bonnes pratiques de fabrication (BPF) que le Canada a signés.
- Panélistes invités
- Kisserup International Trade Roots
- Creos
EDC Séries de webinaires
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