L’essor des infrastructures en Indonésie présente des débouchés importants pour les exportateurs canadiens dans des secteurs comme l’énergie propre, l’infrastructure numérique et le traitement des eaux. Avec plus de 160 milliards de dollars en projets planifiés et de solides cadres pour les partenariats public-privé, les entreprises canadiennes peuvent tirer parti du soutien d’EDC pour pénétrer ce marché à forte croissance.
Les marchés émergents de l’Indo-Pacifique se pressent pour combler les lacunes en matière d’infrastructures, mais l’ambition de l’Indonésie est dans une ligue à part.
La plus grande économie d’Asie du Sud-Est (et le pays le plus peuplé avec 277 millions d’habitants) s’est fixé une cible de 1 905 300 milliards de roupies indonésiennes (environ 160 milliards de dollars) pour ses projets d’infrastructure entre 2025 et 2029. Parallèlement, la nation s’efforce d’atteindre son objectif de croissance du produit intérieur brut (PIB) de 8 % d’ici la fin de cette période, selon le ministère des travaux publics indonésien.
« Étant l’un des plus grands marchés pour la construction en Asie du Sud-Est, l’Indonésie se classe au huitième rang des marchés d’infrastructure les plus attrayants dans l’Asie-Pacifique et au 20e rang mondial », affirme Nicolas Pawlonka, responsable du secteur des infrastructures en Indo-Pacifique à Exportation et développement Canada (EDC).
« Par rapport à d’autres marchés de l’Indo-Pacifique, les initiatives d’infrastructure de l’Indonésie sont remarquables quant à leur ampleur (avec de nombreux mégaprojets à grande échelle) ainsi qu’à l’accent mis sur les partenariats public-privé », explique M. Pawlonka.
Pour les entreprises canadiennes qui conçoivent, construisent, financent ou fournissent de l’équipement ou des technologies spécialisés pour des projets d’infrastructure, l’Indonésie présente d’énormes possibilités. Le bassin de projets est profond et diversifié :
- 2 432 kilomètres de nouvelles routes à péage;
- des dizaines de centrales à énergie verte;
- 77 autres initiatives stratégiques annoncées récemment par le président Prabowo Subianto, élu en 2024.
Parallèlement, de nombreuses sociétés d’État qui ont historiquement obtenu la plupart des contrats de construction du pays sont en proie à des tensions financières, selon M. Pawlonka. Des plans sont en cours pour consolider ce sous-secteur comptant environ 890 sociétés d’État et leurs filiales et les réduire à environ 200, selon les médias indonésiens.
« Cela ouvre des possibilités pour les partenaires internationaux, notamment les Canadiens, qui possèdent la technologie, le capital et les compétences en gestion de projets », ajoute-t-il.
Le plus grand marché d’exportation du Canada en Asie du Sud-Est cherche de nouveaux acteurs en infrastructures
La Stratégie du Canada pour l’Indo-Pacifique désigne l’Indonésie comme un marché prioritaire. L’Indonésie est en train de négocier un accord de libre-échange avec d’autres membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) et vient de terminer les négociations pour un accord bilatéral de partenariat économique global avec le Canada.
Les deux pays sont des partenaires commerciaux depuis des décennies. Selon le profil des relations entre le Canada et l’Indonésie publié par le gouvernement du Canada, en 2024, l’Indonésie était le troisième partenaire commercial de marchandises du Canada en Asie du Sud-Est et le plus grand marché d’exportation de la région, avec des exportations totales de marchandises vers l’Indonésie évaluées à 2,3 milliards de dollars. L’agroalimentaire représentant la plus grande part des exportations canadiennes en Indonésie, les possibilités dans le secteur des infrastructures demeurent largement inexploitées. Elles attendent tout simplement d’être explorées par les bonnes entreprises.
« En Indonésie, il y a moins de 40 entreprises canadiennes qui sont physiquement sur place, dont seulement cinq ou six grandes sociétés, le reste étant des PME », soutient Sean Emmond, représentant en chef d’EDC en Indonésie.
« Parmi ce groupe, seulement trois (WSP Global, Hatch et Progesys) sont des cabinets d’ingénierie; ils visent principalement le secteur minier et non les infrastructures traditionnelles. Il y a donc certainement de la place pour de nouveaux acteurs sur le marché », dit M. Emmond.
De nouveaux partenariats stratégiques et l’accès au financement ouvrent la voie à la participation canadienne
Pour aider les entreprises canadiennes à entrer et à croître sur le marché florissant des infrastructures en Indonésie, EDC a planté des racines locales : un bureau à Jakarta et des partenariats stratégiques officiels avec les principaux bailleurs de fonds indonésiens.
L’un de ces partenaires est PT Sarana Multi Infrastruktur (PT SMI), véritable catalyseur des infrastructures d’État de l’Indonésie et un émetteur précoce d’obligations vertes. En 2024, PT SMI s’est jointe à EDC dans le cadre d’un partenariat qui a permis l’arrimage de ses capacités de création de projets au financement d’EDC ainsi qu’à son vaste réseau d’entreprises canadiennes spécialisées en infrastructures.
« PT SMI apporte des milliers de concepts de partenariats public-privé prêts à être mis en chantier, des mini centrales hydroélectriques jusqu’au transport rapide par autobus, explique M. Emmond. EDC peut financer en devise forte ou locale s’il y a au moins 20 % de contenu canadien. »
EDC a également forgé un partenariat stratégique avec Indonesia Infrastructure Finance (IIF), une société de financement privée spécialisée dans le financement à long terme (généralement de plus de 10 ans) et axée uniquement sur les infrastructures. Le partenariat EDC-IIF permet aux deux organisations de cofinancer des projets à contenu canadien.
« Le talent en ingénierie et le savoir-faire en technologies propres du Canada sont exactement ce dont notre programme a besoin, affirme Rizki Hasan, PDG d’IIF. Nous avons de la place pour de nombreux autres partenaires canadiens, en particulier dans les domaines des énergies renouvelables, de l’infrastructure numérique et de la gestion de l’eau. »
Parmi les projets récents et en cours financés par IIF figurent le Central Palapa Ring, qui vise à fournir une couverture à large bande aux zones mal desservies grâce à un système de câbles sous-marins à fibre optique, deux routes à péage, trois usines de traitement des eaux et un port maritime.
« IIF dispose également d’un puissant organe consultatif, une sorte de société de conseil qui aide les transactions visant les infrastructures à devenir "monnayables", explique M. Emmond. Nous avons déjà présenté un certain nombre d’entreprises canadiennes à cette équipe, afin qu’elles puissent façonner leurs projets de façon à ce que les prêteurs les appuient. Par exemple, nous avons mis une entreprise canadienne spécialisée dans les énergies renouvelables en contact avec le groupe consultatif d’IIF parce qu’IIF maintient un bassin de projets dans lesquels les solutions de l’entreprise canadienne pourraient s’intégrer. »

Sous la nouvelle administration, les priorités en matière de construction de l’Indonésie sont passées des infrastructures matérielles, comme les routes à péage et les aéroports, à des domaines de développement plus centrés sur les personnes, tout en mettant l’accent sur la connectivité et l’énergie. Ce changement se reflétera probablement dans le prochain Plan national de développement à moyen terme 2025-2029 de l’Indonésie, qui devrait fournir une feuille de route arrimant les infrastructures aux objectifs de développement économique et social.
Idhan Harahap, directeur général et chef de l’investissement chez IIF, souligne quatre priorités dans la stratégie d’infrastructure de l’Indonésie et la façon dont ces objectifs peuvent se transformer en projets :
- La sécurité alimentaire nécessitera un soutien en infrastructures pour la logistique et la distribution agricoles (par exemple, le maintien de la chaîne du froid et le transport en régions rurales) afin d’améliorer l’autosuffisance.
- La sécurité énergétique, que l’Indonésie cherche à atteindre en augmentant sa capacité à 70 gigawatts, dont 60 % provenant d’énergies renouvelables comme l’énergie solaire, hydroélectrique, marémotrice et éolienne. Bien que le charbon fasse toujours partie du portefeuille d’énergie, on y accorde moins d’importance, dit M. Harahap.
- L’infrastructure numérique, par le développement de réseaux de télécommunications, de centres de données et de systèmes satellitaires pour soutenir les objectifs de l’Indonésie en matière d’économie numérique.
- L’infrastructure sociale sera renforcée par la construction et la modernisation d’hôpitaux, d’écoles rurales et de logements, en particulier dans les régions mal desservies et éloignées.
L’Indonésie continue également à avancer avec la relocalisation de sa nouvelle capitale, Ibu Kota Nusantara, bien qu’à un rythme plus lent sous la nouvelle administration. Une analyse de la firme de recherche mondiale Fitch Solutions a révélé que l’allocation quinquennale de l’État pour le projet a été réduite de 48 000 milliards de roupies indonésiennes pour 2024-2028, alors qu’elle était de 78 000 milliards de roupies indonésiennes en 2020-2024, et que des fonds privés seront nécessaires pour combler l’écart1.
Fitch Solutions prévoit une croissance moyenne de 6 % en glissement annuel dans le secteur de la construction en Indonésie de 2024 à 2034. Cette prévision s’appuie sur le nombre important de projets de construction industrielle et une forte croissance de la construction résidentielle.
Au milieu de ce boom de la construction, les entreprises canadiennes spécialisées dans les infrastructures peuvent trouver des débouchés dans plusieurs domaines :
- La modernisation des ports et le dragage. La volonté de l’Indonésie de raccourcir les délais d’expédition et de réduire les coûts logistiques (qui représentent actuellement 23 % du PIB) nécessite un niveau d’automatisation, de gestion de la chaîne du froid et de maîtrise des technologies de l’information et des communications (TIC) qui s’apparente à ce que l’on retrouve en Amérique du Nord. Les sociétés-conseils canadiennes qui travaillent avec des logiciels de planification portuaire, des technologies de dragage ou des systèmes de terminaux intelligents peuvent s’associer à des sociétés d’État indonésiennes ou à des entreprises mondiales offrant des services d’ingénierie, d’approvisionnement et de gestion de la construction déjà présentes sur place.
- L’énergie renouvelable propre et de base. M. Hasan affirme que les énergies renouvelables représentent déjà près d’un quart du portefeuille de prêts d’IIF et continuent d’être la priorité absolue de l’organisation. Les entreprises canadiennes de technologies propres qui souhaitent explorer les possibilités de diversification des marchés devraient se tourner vers l’Indonésie, où les objectifs énergétiques sont fortement axés sur un portefeuille diversifié d’énergies renouvelables qui comprend :
- L’hydroélectricité : L’Indonésie vise à porter sa capacité de production à 9,8 GW d’ici 2034 tout en ayant un potentiel hydroélectrique total d’environ 75 GW. Les fournisseurs d’équipement et les entreprises offrant des services d’ingénierie, d’approvisionnement et de gestion de la construction (EPCM) du Canada occupent une place de choix parce que « l’hydroélectricité fait partie de l’ADN de l’ingénierie du Canada », affirme M. Pawlonka.
- La géothermie : Les ressources potentielles existantes dépassent 28 GW, mais seulement 2,7 GW sont opérationnels. Idhan Harahap, chef de l’investissement chez IIF, soutient que 60 % de la capacité de 70 GW construite sera constituée d’énergies renouvelables, la géothermie étant centrale aux besoins de base.
- Le solaire et le stockage : Les systèmes photovoltaïques flottants à Cirata et à Batang sont devenus une référence pour les réseaux supplémentaires de 50 à 200 mégawatts utilisant des batteries ou des solutions de stockage par pompage, des technologies où les fournisseurs canadiens excellent.
- Le traitement de l’eau potable et des eaux usées. Des projets à Pekanbaru, Bandar Lampung et Umbulan utilisent des structures de conception-construction-financement-exploitation, souvent avec un financement compensatoire destiné à assurer la viabilité de la part de PT SMI. Les services connexes de construction et d’ingénierie, ainsi que les équipements spécialisés tels que les systèmes de filtration membranaire, les systèmes SCADA (contrôle et acquisition de données) et les équipements de détection de fuites sont très demandés.
- L’infrastructure numérique. La capacité des centres de données en Indonésie a quintuplé depuis 2020 et le déploiement de la fibre optique jusqu’aux abonnés se poursuit. Un prêt majeur en roupies indonésiennes soutenu par EDC a permis à Nokia de fournir de l’équipement optique à une entreprise indonésienne; il s’agit d’une première opération en devise locale pour EDC et d’un modèle pour d’autres à venir.
- Les mégaprojets sociaux à l’extérieur de Java. La nouvelle administration accorde la priorité à la sécurité alimentaire et énergétique, aux hôpitaux et aux écoles professionnelles dans les provinces de l’est de l’Indonésie. Les entreprises canadiennes offrant des services d’ingénierie, d’approvisionnement et de gestion de la construction, comme WSP, Hatch et Progesys, y ont déjà une clientèle dans le secteur minier; des services professionnels semblables sont recherchés pour des partenariats public-privé visant des projets d’hôpitaux et d’écoles.
Le tableau ci-dessous donne un aperçu des investissements prévus en Indonésie dans les infrastructures :
CATÉGORIE DE PROGRAMME | FAITS SAILLANTS | BUDGET OU AMPLEUR DU PROGRAMME | ||
---|---|---|---|---|
Routes et ponts |
• Routes à péage transjavanaise et transsumatranaise • Routes périphériques pour les villes secondaires |
1 500 km de nouvelles routes à péage d’ici 2030 | ||
Ports et logistique | • Péages maritimes pour relier 17 000 îles • Port en eau profonde de Patimban • 24 ports maritimes commerciaux à moderniser |
60 milliards de dollars (700 000 milliards de roupies indonésiennes) | ||
Transport en commun | • Métro est-ouest à Jakarta • Métro urbain à Bali • Mises à niveau ferroviaires à l’extérieur de Java |
Projets de plus de 34 milliards de dollars | ||
Transition énergétique | • Nouvelle capacité de 65 gigawatts d’ici 2034 : 60 % d’énergies renouvelables (solaire, géothermique, hydroélectrique) et 1,2 million de tonnes par an produits par l’installation flottante de gaz naturel liquéfié | Expansion énergétique de 95 milliards de dollars | ||
Eau et infrastructures sociales | • Plus de 20 partenariats public-privé pour le traitement des eaux et projets pour des hôpitaux, écoles et réseaux ruraux à large bande | Prévision de 21 milliards de dollars (250 000 milliards de roupies indonésiennes) |
Comment les entreprises canadiennes peuvent-elles réussir sur le marché indonésien des infrastructures?
Les entreprises canadiennes qui cherchent à explorer les possibilités dans le secteur des infrastructures en Indonésie devraient prendre le temps de comprendre non seulement le potentiel du marché indonésien, mais aussi la culture des affaires du pays.
M. Emmond fait remarquer que les relations interpersonnelles sont de la première importance en Indonésie. « Les contacts directs sont privilégiés, dit-il. Un dirigeant local a même plaisanté en disant que vous devez connaître les noms des enfants de votre partenaire commercial potentiel avant de pouvoir signer un contrat. »
Pour faciliter leur entrée sur le marché indonésien, les entreprises canadiennes devraient faire ce qui suit :
- Se présenter dès que possible et revenir souvent. Les affaires se concluent rarement après une seule visite. Les entreprises canadiennes doivent donc prévoir du temps et de l’argent pour de nombreuses rencontres en personne et interactions sociales afin de bâtir la confiance et de démontrer leur engagement.
- Désigner un ambassadeur local. Les partenariats avec des sociétés d’État ou des conglomérats régionaux qui détiennent déjà des concessions peuvent éliminer les obstacles à l’entrée et potentiellement conduire à des économies de coûts.
- Entrer en contact avec des organismes d’affaires axés sur l’Indonésie. M. Harahap affirme que les organismes d’affaires comme les chambres de commerce peuvent fournir un bon point de départ pour établir des liens avec la communauté des affaires en Indonésie. On y retrouve d’ailleurs une chambre de commerce nationale bien établie, connue sous le nom de Kadin Indonesia. Au Canada, il y a la Chambre de commerce Canada-Indonésie (lien en anglais seulement).
- Traduire leurs documents. Bien que l’anglais soit largement parlé en Indonésie, faire traduire votre matériel de marketing et autres documents commerciaux en indonésien peut grandement contribuer à établir la confiance et à entretenir des relations.
- Intégrer la conformité aux facteurs ESG à leurs offres. L’Indonésie milite de plus en plus pour l’établissement de normes environnementales, sociales et de gouvernance plus rigoureuses, une position soulignée en 2023 dans le cadre d’un protocole d’entente entre la Bourse d’Indonésie et la Société Financière Internationale (SFI), qui a établi des normes de rendement ESG pour les entreprises. Les entreprises canadiennes qui veulent entrer dans le secteur des infrastructures en Indonésie et obtenir des fonds des investisseurs doivent comprendre les normes de rendement de la SFI, ainsi que d’autres critères mondiaux en matière de développement durable, et s’y conformer. La société d’État indonésienne responsable de la production d’électricité, quant à elle, a récemment mis à jour son système de gestion environnementale et sociale pour y inclure des normes internationales comme le Cadre environnemental et social de la Banque mondiale.
M. Emmond décrit l’environnement des affaires indonésien comme « hautement réglementé », avec des processus d’approbation souvent compliqués qui, dans certains cas, comprennent plusieurs paliers de gouvernement. Par conséquent, les entreprises canadiennes devront prévoir les coûts, le temps et les efforts à déployer dans le pays pour obtenir certains permis.
Les entreprises doivent également s’assurer qu’elles comprennent bien les règles relatives au contenu local, comme la participation majoritaire indonésienne ou les exigences minimales en matière d’approvisionnement local. Vous devez également être attentif aux risques de non-conformité et prendre des mesures appropriées de diligence raisonnable en matière d’intégrité avant de conclure des accords avec des tiers comme des agents et des planificateurs de projet.
Il est primordial de mettre en place des procédures strictes en matière de connaissance de vos contreparties pour s’assurer que vos partenaires, agents et fournisseurs potentiels disposent de programmes et de politiques conformes aux principes environnementaux, sociaux et de gouvernance, incluant des mesures de conformité crédibles et efficaces. Ceux-ci devraient couvrir la lutte contre les pots-de-vin et la corruption, les conflits d’intérêts et l’intégrité des entreprises pour un éventail d’éléments dans les transactions, notamment les appels d’offres pour les projets et la sélection de fournisseurs externes. Découvrez, par exemple, s’il existe des règles claires concernant la collaboration avec des tiers, comme des représentants du gouvernement ou des fournisseurs existants, qui pourraient influencer indûment le processus d’appel d’offres. Effectuez les recherches pour vous assurer que les accords commerciaux comprennent des clauses d’intégrité.
M. Pawlonka souligne qu’EDC peut aider les entreprises canadiennes à s’y retrouver dans le paysage réglementaire de l’Indonésie par l’entremise de mesures de diligence raisonnable à l’égard de leurs partenaires potentiels, de programmes de jumelage avec des fournisseurs, de renseignements concernant l’entrée sur les marchés et de références lors de la recherche de professionnels réputés comme des avocats et des comptables.
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La décennie des infrastructures est en cours en Indonésie, alimentée par un modèle de partenariat public-privé dirigé par le gouvernement et soutenu par un cadre financier axé sur les infrastructures. Grâce à une représentation sur le terrain, à des alliances stratégiques et à un financement souple pour les projets d’infrastructure indonésiens en roupies ou en devise forte, EDC est prête à aider les entreprises canadiennes spécialisées dans les infrastructures à créer des liens, de même qu’à structurer et à protéger leurs projets indonésiens.
Dans le cadre de sa stratégie pour l’Indo-Pacifique, EDC s’engage à aider les entreprises canadiennes à se diversifier en perçant de nouveaux marchés et à réussir dans cette région dynamique. Découvrez comment les solutions financières et les connaissances d’EDC peuvent vous aider à mieux comprendre les occasions qui se présentent dans votre marché cible et à réduire les risques liés à l’exportation. Consultez le Centre aide-export d’EDC ou inscrivez-vous à notre infolettre ExportActions pour suivre l’actualité commerciale.
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