Les entreprises canadiennes qui exportent ont connu une autre fantastique année d’échanges avec le monde. Et le temps des Fêtes ne fait pas exception. En cette période de l’année sous le signe du partage, c’est le moment tout indiqué pour découvrir comment le Canada et ses partenaires commerciaux exportent la magie des Fêtes à l’étranger.
On connaît bien la tradition de décorer un arbre de Noël et de placer les cadeaux sous cet emblème du temps des Fêtes.
Le Canada a exporté pour plus de 60 millions de dollars d’arbres de Noël en 2018, ce qui a généré un excédent commercial dépassant 26 millions de dollars. Chaque année, de vrais arbres illuminent et embaument de leur odeur naturelle des foyers partout dans le monde. Et leur présence se fait souvent sentir bien après les Fêtes : on trouvera probablement des épines chez soi pendant des mois.
Le lait de poule ne fait toujours pas l’unanimité, mais on l’associe sans contredit au temps des Fêtes.
Le Canada produit cette boisson festive, au grand bonheur des fêtards qui en consomment plus de cinq millions de litres par année. Mais nous devons une fière chandelle à nos partenaires commerciaux, qui fournissent les épices qu’on saupoudre sur le liquide mousseux. En effet, nous importons chaque année de l’Indonésie pour près de cinq millions de dollars de cannelle, et du Guatemala, pour presque trois millions de dollars de muscade.
Si vous optez plutôt pour la version pour adultes, portez un toast en l’honneur des États-Unis et de Trinité-et-Tobago, dont les exportations annuelles de rhum au Canada s’élèvent à plus de 40 millions de dollars.
Le tourisme est la première source d’exportation de services au Canada, et les dépenses des visiteurs étrangers totalisent annuellement environ 20 milliards de dollars. Les splendeurs de l’hiver y sont pour quelque chose : divers événements misant sur les attraits de la blanche saison attirent les touristes de partout au monde, d’un océan à l’autre.
Voici quelques activités courues :
- Le festival Barbegazi, à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, célèbre les activités hivernales, comme la planche à cru, et le lancer de l’arbre et de la hache (on ne les pratique pas toutes en même temps).
- Au Bal de Neige d’Ottawa, les visiteurs peuvent patiner sur le canal Rideau, la plus grande patinoire extérieure au monde, et les occasions de s’arrêter pour déguster une queue de castor ne manquent pas.
- La saison est déjà commencée pour les skieurs, planchistes et adeptes de miniski. Parmi les stations prisées, notons Marble Mountain, à Terre-Neuve-et-Labrador, Tremblant, au Québec, et Whistler Blackcomb, en Colombie-Britannique.
- Quant aux plus téméraires, ils se laisseront peut-être tenter par les excursions d’observation d’ours polaires à Churchill, au Manitoba.
Le pain d’épice, la pâtisserie qui permet de fabriquer les structures les plus solides, est un incontournable du temps des Fêtes. C’est également un marché lucratif pour les exportateurs canadiens. Selon Statistique Canada, les exportations de pain d’épice et de produits similaires représentent plus de 80 millions de dollars. Ça en fait, de la pâte.
Les biscuits de tout type sont produits par de prospères entreprises canadiennes, comme Voortman Cookies Ltd., Purity Factories, Les Aliments Dare et Hollandia Bakeries. Que feraient les apprentis architectes et urbanistes sans la salissante tradition des Fêtes de fabriquer des maisons en pain d’épice élaborées, fixées avec un épais glaçage et décorées de jujubes?
Joie dans le monde
On célèbre le temps des Fêtes partout dans le monde. Au-delà de la panoplie de biens exportés, importés, achetés et donnés en cadeau à ce temps-ci de l’année, les traditions aussi se transmettent sur toute la planète.
Encore une fois, l’année a été faste pour les exportateurs canadiens et leurs partenaires commerciaux, et 2019 s’annonce déjà très prometteuse. EDC a eu la chance de travailler avec une foule d’entreprises canadiennes en 2018 et a hâte de collaborer avec bien d’autres l’an prochain.