Skip navigation
Exportation et développement Canada (E D C)
  • English
  • Compte MonEDC

    • Voir mon compte
    • Accueil MonEDC
    • Assurance crédit de portefeuille
    • Assurance crédit selective
    Déconnexion de MonEDC

    Compte MonEDC

    • Gérez vos assurances et vos services financiers. Accédez aux outils d’exportation et aux analyses d’experts.
    • Se connecter ou s'inscrire
    • Services partenaires
    • Assurance pour partenaires commerciaux
    • Gestionnaire des risques liés aux institutions financières
    • Courtiers et fournisseurs de services
  • Contactez - nous
Vous avez atteint le maximum de 32 mots.
  • Exporter

    Explorez de nouvelles opportunités pour étendre votre base de clients, augmenter vos revenus et maximiser vos profits.

    Bienvenue à EDC

    • Se lancer dans l'exportation
    • Diversifier ses marchés d'exportation

    Expertise commerciale

    • Technologies propres
    • L'entrepreneuriat autochtone
    • Femmes en commerce
    • L’entrepreneur noir
  • Nos solutions

    Gérez les risques liés à l’exportation et accédez aux capitaux et financements pour développer votre entreprise.

    Gérer les risques

    • Programme d'impact commercial d'EDC
    • Assurance crédit
    • Assurance crédit sélective
    • Assurance crédit portefeuille
    • Assurance pour cautionnement bancaire

    Obtenir du financement

    • Investissements
    • Programme d’investissement de contrepartie
    • Programme d’investissement pour le commerce inclusif
    • Prêts directs
    • Financement acheteur
    • Financement structuré et de projets

    Augmenter le fonds de roulement

    • Garanties de fonds de roulement
    • Programme de garanties d’exportations
    • Marge pour garanties de cautionnements bancaires
    • Garantie de facilité de change
    • Programme de prêts à l’expansion internationale
    • Cautionnements d’assurance

    Produits du savoir et services consultatifs

    • MonEDC
    • Aide à L’Exportation et Conseils sur le Commerce
    • Vérification D’Entreprises Internationales
    • Trouver des Transitaires Qualifiés
    • Apprentissage d’EDC | FITT
    • Trouvez des débouchés à l’étranger
  • Info-pays et info-économies

    Faites des recherches sur les marchés internationaux et accédez aux avis d’experts sur les tendances du commerce mondial.

    Recherche par pays ou marché

    • Voir tous les pays et marchés
    • Renseignements sur les marchés de l’Indo-Pacifique
    • Renseignements sur les marchés européens
    • Renseignements sur le marché américain

    Analyses et conseils d’experts

    • Services économiques d’EDC : rapprocher le Canada des marchés mondiaux
    • Perspectives économiques mondiales
  • ExportActions

    Explorez notre collection de ressources gratuites conçues pour vous donner l’information dont vous avez besoin pour réussir sur les marchés internationaux.

    Parcourir l'information

    • Conseils et expertise
    • Webinaires et événements
    • Balados
    • Inscrivez-vous pour recevoir les ressources d’EDC directement dans votre boîte de réception

    Sujets populaires

    • Diversifier les marchés
    • Gérer les tariffs
  • À propos de nous

    Apprenez-en plus sur Exportation et développement Canada (EDC), une société d’État qui aide les entreprises canadiennes de toutes tailles à réussir à l’international.

    À propos d'EDC

    • Profil de la Société
    • Gestion et gouvernance
    • Transparence et divulgation
    • Rapports de la Société
    • Salle de presse
    • Déposez une plainte

    Facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance

    • Les facteurs ESG à EDC
    • Environnement
    • Société
    • Gouvernance ESG

    Faire partie de notre équipe

    • Carrières
    • Programmes pour les étudiants
    • Approvisionnement
  • Connexion

    • Voir mon compte
    • Accueil MonEDC
    • Assurance crédit de portefeuille
    • Assurance crédit selective
    • Déconnexion de MonEDC

    Compte MonEDC

    • Gérez vos assurances et vos services financiers. Accédez aux outils d’exportation et aux analyses d’experts.
    • Se connecter ou s'inscrire

    Services partenaires

    • Assurance pour partenaires commerciaux
    • Gestionnaire des risques liés aux institutions financières
    • Courtiers et fournisseurs de services
  • English

Le secteur agricole canadien : des perspectives florissantes

Ce rapport porte sur le commerce de produits agricoles canadiens et les tendances en investissement

Trois agriculteurs parlent de plantation dans un champ
Canada rapport agriculture
Canada rapport agriculture

L’agriculture contribue grandement à l’économie canadienne : elle représente 11 % des exportations et 2,3 millions d’emplois. Le présent rapport fait un survol des principaux produits, des résultats commerciaux, des tendances en matière d’investissement et des occasions d’exportation dans ce domaine.

 

 

Principaux constats

  • Le Canada est un des plus grands producteurs agroalimentaires au monde, particulièrement en ce qui a trait aux produits d’origine végétale, comme le blé et les légumineuses.
  • L’agriculture contribue grandement à l’économie canadienne : elle représente 7 % de la production économique, 11 % des exportations et 2,3 millions d’emplois (12 % des emplois du pays) dans la production, la distribution et les finances.
  • Le commerce des produits agricoles canadiens est étroitement intégré aux chaînes d’approvisionnement nord-américaines, comme en témoigne le commerce d’animaux vivants et de produits d’origine animale.
  • De 2008 à 2017, les exportations agricoles canadiennes ont augmenté à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 5 %, culminant à 65 G$ en 2017, une croissance trois fois plus rapide que celle de l’ensemble des exportations du pays. En tête de liste figurent les produits d’origine végétale (44 %), suivis des produits alimentaires, des boissons et du tabac (25 %), des animaux vivants et des produits d’origine animale (24 %), et des huiles et graisses (7 %).
  • Malgré les efforts de diversification, la concentration des exportations s’est accrue dans la dernière décennie. Ainsi, en 2017, les États-Unis (54 %), la Chine (12 %), le Japon (7 %) et le Mexique (3 %) accueillaient 76 % des exportations agricoles canadiennes, contre 70 % en 2008. Toutefois, la valeur des échanges commerciaux sur les autres marchés a augmenté de 1,5 G$ depuis 2008, ce qui laisse croire que les efforts de diversification ne sont pas vains.
  • Dans le secteur agricole, les exportations surpassent les importations, et l’excédent du compte courant introduit des liquidités dans l’économie canadienne.
  • Les nouveaux accords commerciaux avec l’Union européenne, comme l’Accord économique et commercial global (AECG), et l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) avec divers pays de l’Asie-Pacifique, devraient ouvrir des marchés et augmenter le volume des échanges malgré l’imposition périodique de barrières tarifaires et non tarifaires. L’embargo de la Chine (qui n’a pas signé le PTPGP) sur le canola canadien rappelle comment les obstacles non tarifaires peuvent être utilisés à des fins politiques ou autres.
  • En plus des activités traditionnelles, le secteur des produits biologiques offre également des occasions d’augmenter les ventes de produits canadiens et de diversifier les marchés, ainsi qu’un éventail de graines et de légumineuses, de fruits de mer et de produits horticoles. Le Canada est déjà un grand exportateur de blé, de légumineuses, de canola et de homard.
  • Fait marquant sur le secteur de l’agroentreprise canadien : il y a relativement peu d’investissements liés aux marchés étrangers en provenance et à destination du Canada. Une hausse des investissements sortants pourrait aider les entreprises canadiennes à vendre leurs produits directement sur les marchés étrangers grâce à des coentreprises, à des sociétés affiliées à l’étranger et à des relations directes plus étroites avec les grossistes d’ailleurs.

 

 

L’agriculture dans l’économie Canadienne

L’agriculture représente pour le Canada environ 7 % de la production économique, 11 % des exportations, 8 % des importations et 2,3 millions d’emplois en équivalent à temps plein (12 % des emplois du pays), si on inclut les industries (ex. : fabrication) et services connexes (ex. : distribution, finance). Les exportations agricoles ont crû trois fois plus rapidement que l’ensemble des exportations canadiennes entre 2008 et 2017. Il s’agit donc d’un secteur important pour le PIB, l’emploi et les échanges commerciaux.

Le Canada est un des plus grands producteurs agroalimentaires au monde, particulièrement en ce qui a trait aux produits d’origine végétale (blé, légumineuses). Le commerce des produits agricoles canadiens est étroitement intégré dans les chaînes d’approvisionnement nord-américaines, comme en témoigne le commerce d’animaux vivants et de produits d’origine animale.

Le présent rapport traite des résultats commerciaux, des tendances en matière d’investissement et des occasions d’exportation du Canada. La première section porte sur les résultats commerciaux des quatre segments généraux suivants :

  1. animaux vivants et produits d’origine animale; 
  2. produits d’origine végétale; 
  3. huiles et graisses; 
  4. produits alimentaires, boissons et tabac. 

Les trois premiers segments sont habituellement considérés comme des segments « primaires » du secteur agricole, tandis que le quatrième est un sous-secteur de la fabrication, ou segment « secondaire ». 

Le rapport traite ensuite des tendances en matière d’investissement : investissements étrangers au Canada, investissements canadiens à l’étranger. Enfin, il fait état des débouchés des produits spécialisés, comme les produits biologiques1. 

Tenue des exportations du secteur agricole Canadien

De 2008 à 2017, le taux de croissance annuel composé moyen des exportations agricoles canadiennes frôlait les 5 % (valeur nominale), ayant culminé à 65 G$ en 2017 (graphique 1). Pendant cette période, le segment le plus important était celui des produits d’origine végétale (44 %), suivi de celui des produits alimentaires, des boissons et du tabac (25 %), de celui des animaux vivants et des produits d’origine animale (24 %) et, enfin, de celui des huiles et graisses (7 %) (graphique 2).

Les produits d’origine végétale représentent toujours la plus grande part des exportations, atteignant près de 28 G$ en 2017 (43 % du total). Toutefois, de 2008 à 2017, ce segment a affiché le plus faible taux de croissance annuel composé moyen, soit moins de 4 %. La croissance de ce segment, bien que réelle, a donc été plus lente que celle des trois autres.

Dans le deuxième segment en importance, soit produits agroalimentaires, boissons et tabac, les exportations ont totalisé 17,5 G$ en 2017. Fait encourageant, il s’agit du plus haut taux de croissance annuel composé moyen entre 2008 et 2017, soit 7 %. Ce segment profite à l’économie canadienne, puisque les activités de transformation contribuent largement au PIB (en valeur ajoutée). Comme il s’agit de biens intermédiaires ou de produits finis, le prix de vente est plus élevé, les activités d’approvisionnement et de distribution nécessitent plus de main-d’œuvre, et la production industrielle doit faire appel à d’autres biens et services de fournisseurs canadiens (ex. : machinerie et équipement, données spécialisées et services d’information). 

Les animaux vivants et les produits d’origine animale demeurent un segment important, les exportations dans ce domaine ayant dépassé 15 G$ en 2017. La plupart de ces produits passent par les chaînes d’approvisionnement du secteur nord-américain de la transformation des viandes.

Le taux de croissance annuel composé moyen des huiles et graisses a été de 6 % entre 2008 et 2017, mais le segment demeure relativement modeste : les exportations s’élevaient à environ 4 G$ en 2017. 

En tout, les exportations citées ci-dessus représentaient en moyenne 11 % du total des exportations canadiennes. La tendance est positive : elles comptaient pour 12 % entre 2015 et 2017, contre 9 % en 2008, et entre 10 % et 11 % entre 2009 et 2014 (graphique 3). 

En outre, comparativement au taux de croissance annuel composé moyen de l’ensemble des exportations canadiennes d’à peine 1,4 % entre 2008 et 2017, les exportations agricoles – juste sous la barre des 5 % – font très belle figure. Il s’agit d’une différence de 22 G$ en exportations agricoles en 2017 et d’une valeur 1,5 fois plus élevée par rapport à 2008.

Estimations pour 2018 et premières prévisions pour 2019

Au moment de la rédaction du présent rapport, les données officielles sur les exportations agricoles n’avaient pas été diffusées pour la totalité de 2018; celles des trois premiers trimestres étaient toutefois accessibles. Selon ces données, EDC estime que les exportations de produits agroalimentaires totaliseront environ 64 G$ en 2018, un recul de 0,5 % par rapport à 2017. On s’attend à une baisse dans les aliments et boissons, les produits de la mer et les animaux vivants, et à une hausse dans les céréales et oléagineux et les autres produits. Ces prévisions peuvent s’avérer optimistes vu le récent conflit commercial avec la Chine, qui a réduit ses importations de canola canadien. 

En 2019, EDC prévoit une reprise des exportations agricoles, qui devraient atteindre 66 G$, pour une croissance de près de 4 %. Toutefois, ces prévisions peuvent être revues à la baisse, si le conflit commercial avec la Chine ne se règle pas et si les exportateurs ne trouvent pas d’autres marchés pour compenser ces pertes. Les exportations devraient progresser dans presque tous les segments, sauf celui des animaux vivants, victime de l’entrave commerciale décrite plus haut, qui limiterait le développement du secteur des oléagineux.

Des agriculteurs transportent des caisses de tomates jaunes dans une serre

Marchés d’exportation et diversification

Voici quatre grandes tendences des marchés d’exportation du secteur agricole Canadien :

  1. croissance de la valeur;
  2. peu de changements dans les principaux marchés d’exportation;
  3. concentration accrue sur les quatre principaux marchés;
  4. fluidité des tendances commerciales avec les autres marchés.

Au chapitre de la diversification du commerce, les données divergent, malgré une concentration grandissante des exportations sur les principaux marchés. En 2008, les grands marchés d’exportation du Canada étaient les États-Unis (53 %), le Japon (9 %), la Chine (4 %) et le Mexique (4 %). En 2017, les États-Unis ont conservé leur large avance (54 %), la Chine (12 %) a ravi la deuxième place au Japon (7 %), et le Mexique est demeuré en quatrième position (3 %). Cette année-là, ces quatre marchés ont accueilli 76 % des exportations agricoles canadiennes, contre 70 % en 2008. Ces chiffres dénotent une concentration grandissante des exportations agricoles. Par ailleurs, le pourcentage des exportations vers des pays qui ne figurent pas parmi les dix principaux marchés est passé de 22 % en 2008 à 17 %.

Sur une note plus positive, la valeur des exportations agricoles canadiennes vers les pays qui ne figurent pas parmi les dix premiers acheteurs a augmenté d’environ 2 % par année. En 2017, elles se chiffraient à 11 G$, comparativement à 9,5 G$ en 2008. Qui plus est, cinq des dix principaux marchés d’exportation n’étaient pas dans cette liste en 2008, ce qui laisse croire que les exportateurs canadiens ont pu conquérir de nouveaux marchés.

Pour ce qui est des taux de croissance, le changement le plus notable concerne la Chine : les exportations agricoles vers ce pays sont passées de presque 2 G$ en 2008 à près de 8 G$ en 2017 – environ 8,5 G$ si on ajoute Hong Kong. Même si ces chiffres sont modestes comparativement aux exportations vers les États-Unis (35 G$ en 2017), le taux de croissance est très élevé. Rappelons que les exportations pourraient diminuer en raison du conflit commercial actuel, même si on s’attend à ce qu’elles surpassent largement celles de 2008. À titre de comparaison, la croissance des exportations agricoles au Japon (2 %) et au Mexique (3 %) était très faible par rapport au taux de croissance moyen d’une année à l’autre de la Chine (41 %).

Outre ces quatre grands marchés, seule l’Indonésie est demeurée parmi les dix principaux pays d’exportation du Canada. En 2017, l’Inde, les Émirats arabes unis, Hong Kong, la Corée du Sud et le Vietnam y figuraient aussi, mais pour à peine 6 % du total (4 G$). En 2008, la liste comprenait la Belgique, l’Algérie, l’Iran, le Royaume-Uni et la Russie, pour des exportations totalisant 3 G$, soit 7 % du total.

Vous voulez en savior plus?

Farmer operating heavy machinery tending to the crops
Webinaire – Développer votre entreprise agroalimentaire pour récolter à l’échelle mondiale

La population mondiale devrait atteindre les neuf milliards d’ici 2050 et l’agroalimentaire s’y prépare. Assistez au webinaire sur le libre-échange et découvrez les débouchés.

Les importations agricoles Canadiennes

De 2008 à 2017, le taux de croissance annuel composé moyen des importations agricoles canadiennes frôlait les 6 %, ce qui est légèrement plus élevé que les exportations du même secteur. Les importations ont culminé à 48 G$ en 2017 (graphique 4). Durant cette période, le segment le plus important était celui des produits agroalimentaires, des boissons et du tabac (51 %), suivis des produits d’origine végétale (32 %), des animaux vivants et des produits d’origine animale (14 %) et des huiles et graisses (3 %) (graphique 5). Dans ces quatre segments, le pourcentage des importations agricoles totales est demeuré stable. 

La part du lion revient continuellement aux produits agroalimentaires, aux boissons et au tabac, dont la valeur des importations a atteint 24 G$ en 2017 (51 % du total). Il est à noter que ces produits à forte valeur ajoutée sont les plus coûteux pour les consommateurs. Le taux de croissance annuel composé moyen était de 6 % entre 2008 et 2017, ce qui s’inscrit dans la tendance générale de croissance des importations agricoles et est comparable aux deux autres principaux segments. 

Les produits d’origine végétale arrivent en deuxième position, grâce à des importations de 16 G$ en 2017. Quant au segment des animaux vivants et des produits d’origine animale, c’est le troisième en importance, avec des importations de 7 G$. 

Seul le segment des huiles et graisses représente un petit pourcentage des importations totales et affiche une faible croissance : les importations en 2017 dépassaient tout juste 1 G$, et les choses ont peu changé depuis 2008. Le taux de croissance annuel composé moyen était sous la barre des 2 % entre 2008 et 2017, bien en deçà du taux de croissance des trois autres segments (6 %). 

En tout, les importations citées ci-dessus représentaient en moyenne 8 % des importations canadiennes totales. La tendance est à la croissance modérée : ce taux, de 7 % en 2008, a dépassé les 8 % depuis 2014. Ces chiffres sont beaucoup plus élevés que le taux de croissance annuel composé moyen de 3 % des importations canadiennes totales entre 2008 et 2017. Toutefois, en général, la part des importations totales est restée stable depuis 2008 (graphique 6).

Les marchés d’importation

Les marchés d’importation sont très stables depuis 2008. Parmi les dix principaux marchés de 2017, neuf se trouvaient déjà dans la liste en 2008. L’Inde s’y est taillé une place, évinçant le Royaume-Uni, qui était au dixième rang en 2008 (maintenant au onzième).

Le classement des principaux pays n’a pas beaucoup changé ces dernières années. De 2008 à 2017, les six pays en tête de liste – États-Unis, Mexique, Chine, Italie, France, Brésil – n’ont pas bougé. La Thaïlande et la Chine ont interverti leur position respective (septième et huitième), et la valeur des importations vers ces deux pays a peu changé en 2017. L’Inde figure maintenant au classement, et l’Australie demeure au dixième rang. 

Par ailleurs, aucun changement notable du côté des parts relatives dans les importations totales. Les États-Unis sont toujours, et de loin, le premier marché d’importation (59 % en 2008 et 57 % en 2017). Ce faible écart semble avoir été comblé par le Mexique, dont la part est passée de 3 % à 6 %. Les résultats de la diversification du commerce semblent donc découler d’une redistribution à l’intérieur de l’ALENA plutôt que des efforts de diversification au-delà des marchés américains ou régionaux. 

Les autres principaux marchés d’importation plus distants (Europe, Asie et Amérique latine) représentaient toujours 16 % des importations agricoles totales. Quant aux marchés qui ne figurent pas parmi les dix premiers, ils comptaient pour 22 % en 2017, contre 20 % en 2008.

Produits agricoles canadiens : état des lieux

Comme on le voit, donc, le commerce net des produits agricoles canadiens s’est accru depuis 2008. La différence entre le total des exportations agricoles et le total des importations agricoles était de 17 G$ en 2017, contre un modeste 9 G$ en 2009 (graphique 7). Le taux de croissance annuel composé moyen général est de 2,4 % depuis 2008.

La valeur du commerce net s’élevait à presque 14 G$ en 2008, avant que la crise financière mondiale secoue les marchés. Depuis, les exportateurs canadiens ont repris du poil de la bête, et les exportations nettes surpassent celles de 2008 depuis 2014. 

Les tendances commerciales ont été favorables aux exportateurs canadiens de produits d’origine végétale, d’animaux vivants et de produits d’origine animale, et d’huiles et graisses. Mis ensemble, ces trois créneaux ont généré un excédent net de 23,5 G$ en 2017, dont plus de la moitié pour les produits d’origine végétale. Cela dit, le Canada affiche systématiquement des déficits dans ses activités à valeur ajoutée se rapportant aux produits alimentaires, boissons et produits du tabac.

Cela s’explique en partie par le niveau relativement faible de l’investissement étranger dans la transformation, ce qui limite la capacité des fabricants canadiens à conquérir une plus grande part du marché transfrontalier et international des boissons et aliments transformés, lesquels présentent une valeur supérieure. Le déficit commercial dans ce segment s’élevait à près de 7 G$ en 2017.

On ignore l’effet qu’auront les tendances actuelles sur les efforts futurs de diversification des marchés et d’accroissement des excédents. Les produits d’origine végétale ont généré les plus importants excédents au fil des ans, mais depuis 2014, cette tendance s’essouffle : leur TCAC est de 1,5 %, le plus bas des trois segments excédentaires. Les animaux vivants et les produits d’origine animale présentent quant à eux un TCAC de 3 %, mais comme leur valeur ne représente encore que les deux tiers de celle des produits d’origine végétale, cela ne change pas grand-chose sur le plan de la composition. Ce sont les huiles et graisses qui affichent le meilleur TCAC (près de 9 %), mais leur valeur est faible.

Parallèlement, le déficit net enregistré dans le segment des produits alimentaires, boissons et produits du tabac se contracte depuis quelques années, après avoir culminé à près de 8 G$ en 2014. Ainsi, même si du côté excédentaire, la croissance des produits d’origine végétale est (aux mieux) timide, le recul du déficit net compense la tendance (figure 8).

Somme toute, ces tendances sont largement favorables pour le Canada. En agriculture, les exportations y dépassent les importations, ce qui génère des excédents dont le TCAC était de 2,4 % de 2008 à 2017. Par contraste, le Canada affichait globalement un déficit de 15 G$ en 2017, soit près de trois fois son déficit de 2009. Depuis 2008, le pays n’a connu que trois années où ses exportations dépassaient ses importations – surtout en raison du cours des produits de base et de la demande en énergie et en matières premières. Compte tenu du risque de marché considérable que représentent ces dépendances, les produits agricoles représentent l’un des comptes courants qui tirent l’économie canadienne vers le haut.

Tendences de l’investissement dans le secteur agricole Canadien

L’un des aspects les plus frappants du secteur canadien de l’« agroentreprise2 » est le niveau d’investissement relativement faible qui le caractérise pour le marché international, entrant (investissement direct étranger [IDE]) ou sortant (investissement direct canadien à l’étranger [IDCE]). En effet, le « stock » (valeur comptable) de l’investissement total dans l’agroentreprise (entrant et sortant) est d’environ 50 G$, alors que l’IDE et l’IDCE globaux approchent plutôt les 2 billions (figure 9). Bref, l’investissement dans l’agroentreprise ne représente qu’une portion relativement petite – 2,5 % – du total. 

Investissement sorant

L’IDCE a crû à un TCAC de plus de 6 % de 2008 à 2017, passant de 642 milliards à 1,1 T$ de dollars. Seuls 2 % de cet investissement visaient l’agroentreprise. Cela signifie que les agroentreprises canadiennes ne produisent généralement qu’au pays, et qu’elles restent tributaires du commerce au lieu d’investir et d’établir une présence dans les marchés étrangers pour se rapprocher des clients et tirer parti des grossistes et des chaînes d’approvisionnements qui s’y trouvent.

En 2017, l’IDCE pour ce secteur totalisait 20 G$. Les États-Unis étaient la principale destination des produits de l’agriculture primaire (3 G$) et de la fabrication de produits alimentaires (7 G$), tandis que l’Europe était la plus visée par les investisseurs dans les boissons et produits du tabac (3 G$). Il reste à savoir si les investisseurs canadiens vont s’intéresser davantage aux marchés européens maintenant que l’AECG est en vigueur. La question se pose aussi pour le Japon, la Corée et les autres marchés visés par le PTPGP, étant donné que les exportateurs cherchent actuellement à diversifier leurs marchés en réaction aux complications commerciales avec la Chine.

Investissement entrant

L’IDE a affiché un TCAC de près de 5 % de 2008 à 2017, passant de 551 milliards à 824 G$. Seuls 3,5 % de cet investissement visaient les diverses catégories de l’agroentreprise, et la quasi-totalité de cette proportion allait à la fabrication de produits alimentaires.

En 2017, le « stock » (valeur comptable) de l’IDE total dans l’agroentreprise était de 29 G$, ce qui dépasse largement le niveau de l’IDCE, mais demeure une proportion relativement faible de l’IDE global. Côté investissement, les entreprises européennes menaient le bal, injectant environ 16 G$ au pays, principalement dans les secteurs de la fabrication de produits alimentaires (14 M$) et des boissons et produits du tabac (2 M$). Les données s’arrêtant à 2017, on ne connaît pas encore les effets de l’AECG sur les investissements subséquents. Les États-Unis suivaient l’Europe (10,5 G$), tandis que les autres marchés des Amériques et de l’Asie s’intéressaient peu au secteur en général, leurs modestes investissements visant surtout la fabrication de produits alimentaires. Ce manque d’intérêt contribue aux difficultés qu’ont les transformateurs du pays à se démarquer dans la chaîne d’approvisionnement mondiale et à se tailler une meilleure part du marché des aliments et boissons à forte valeur ajoutée dans le monde.

Des coqs en cage regardent défiler les œufs sur le convoyeur

Débouchés pour les exportations agricoles Canadiennes

Outre les exportations traditionnelles, dont il a généralement été question plus haut (produits d’origine animale ou végétale, aliments transformés, etc.), il existe aussi des produits et marchés non traditionnels qui présentent des débouchés intéressants dans l’avenir pour les exportateurs.

Produits biologiques

Le secteur des produits biologiques est particulièrement prometteur. En février 2019, EDC a publié un de ses Portraits économiques, lequel portait sur le secteur florissant des aliments biologiques au Canada et décrivait les possibilités qui s’ouvrent aux producteurs et distributeurs canadiens dans ce domaine. Voici quelques-uns des principaux constats, et leur intérêt pour l’exportation agricole :

  • Les ventes annuelles du marché canadien des aliments biologiques sont estimées à plus de 5 G$. Cette somme correspond à environ 5 % du marché mondial, lequel est estimé à plus de 100 G$ et est dominé par l’Europe et les États-Unis. Compte tenu des accords de libre-échange conclus avec ces deux acteurs, les commerçants canadiens devraient pouvoir augmenter leurs exportations vers ces importants marchés.
  • Les ventes d’aliments biologiques devraient augmenter partout dans le monde à mesure que les consommateurs deviennent plus soucieux de leur santé, que les revenus augmentent, que les producteurs prennent de l’envergure et que la distribution au détail s’élargit. Puisque ces tendances s’observent à l’échelle mondiale et que la classe moyenne augmente dans les marchés émergents, les exportateurs canadiens gagneront à renforcer leurs relations avec lesdits marchés, notamment en menant des études de marché afin de cerner les créneaux potentiels. Il pourrait être justifié pour eux d’investir dans la distribution en gros ou au détail, et dans certains cas, d’établir des partenariats stratégiques, coentreprises ou autres accords financiers passant par une participation au capital.

La demande de produits biologiques croît rapidement au Canada, soit de plus de 15 % par année. L’offre intérieure arrive à peine à répondre à la demande; dans certains cas, les transformateurs d’aliments biologiques du Canada ont recours aux importations et ont de la difficulté à trouver des sources d’ingrédients fiables et constantes. C’est là une porte ouverte à l’augmentation de l’investissement au Canada, considérant aussi la capacité excédentaire potentielle pour la croissance future des exportations.

  • En 2017, les exportations canadiennes de produits biologiques vers plus de 60 marchés valaient 607 M$. Même si elles ne comptaient que pour 1 % environ des exportations totales, elles étaient destinées à des marchés plus diversifiés que l’ensemble des exportations du Canada. Par exemple, seulement 11 % des exportations canadiennes d’aliments biologiques sont expédiées aux États-Unis (café torréfié, fèves de soya, maïs), le plus gros de leur valeur étant destiné principalement à l’Union européenne et au Japon (surtout le blé). C’est ainsi que les exportateurs de produits biologiques contribuent à la diversification des échanges commerciaux du Canada, et qu’il s’ensuit un renforcement des relations de distributions qui s’avère prometteur.

Autres débouchés pour l’exportation de produits agroalimentaires

Les Services économiques d’EDC ont aussi étudié des données qui vont jusqu’en 2015, et mis en lumière des débouchés dans le blé et le méteil; le canola et le colza; les lentilles et les pois; le homard et les pétoncles; les cerises; et les champignons. Si tous ces éléments sont englobés dans les grandes catégories statistiques vues plus tôt (presque tous dans le segment des produits d’origine végétale), ils méritent mention en raison de l’avantage concurrentiel potentiel que possède le Canada à leur égard, avantage qu’il pourrait mettre à profit pour développer et diversifier ses échanges commerciaux.

Une exploitation de blé canadienne prospère

Blé et méteil

La valeur mondiale des exportations de blé et de méteil a fluctué dans les dernières années, passant d’un pic de plus de 44 G$ en 2012 à un creux de 34,5 G$ en 2015. La part des exportations canadiennes a aussi oscillé, entre 10 % et 13 %. En 2015, elle a affiché une proportion record en dix ans de 13,3 %, atteignant presque la barre des 5 G$. C’est là plus du double de leur valeur de 2006, une augmentation de 120 %.

Il est cependant encore plus important de noter la destination des exportations de blé et méteil. Car si les États-Unis ont par le passé représenté près du double de la taille de tout autre marché pour ces produits, en 2015 s’est amorcé un tournant qui laisse présager une diversification. (Cela dit, le phénomène pourrait aussi s’expliquer par la capacité des États-Unis à produire la plupart des mêmes choses que le Canada, comme c’est le cas pour la Chine et le canola.) Environ 10 % du blé et du méteil ont été exportés aux États-Unis, 9 % en Indonésie, 7 % au Pérou, et 5 % en Chine. Les dix plus grands importateurs étaient ici tous des marchés émergents, à l’exception de notre voisin du Sud et du Japon (respectivement en première et en troisième positions). La Chine, l’Indonésie et le Mexique, lesquels affichent parmi les meilleurs taux de croissance annuels de leur classe moyenne, compte aussi parmi ces dix importateurs. Il s’agit là de bons augures de croissance, mais l’horizon n’est pas sans nuages. Par exemple, l’Italie s’en est prise au blé dur canadien dans son marché sur le front de l’étiquetage du pays d’origine des pâtes alimentaires, et ce, malgré l’introduction de l’AECG.

Canola et colza

Les graines de canola et de colza représentent un autre produit d’exportation de bonne valeur. En 2015, la part canadienne de ce marché d’exportation a atteint 43 % – un sommet en cinq ans –, pour une valeur approximative de 4 G$. C’est là près de cinq fois la valeur enregistrée en 2006.

Les débouchés extérieurs pour le canola et le colza sont diversifiés et atypiques par rapport au reste du commerce canadien : en 2015, 42 % des exportations sont allées en Chine, 21 % au Japon, 14,5 % au Mexique, et 7,5 % au Pakistan. 

Lentilles et pois

Le Canada est le chef de file mondial en matière de lentilles et de pois, lesquels présentent un potentiel énorme, car les protéines végétales prennent de plus en plus de place dans les régimes alimentaires autour du monde.

La part que possède le Canada du marché d’exportation des lentilles a atteint son sommet en dix ans en 2015 : 73 %, pour une valeur de 2 G$. C’est une augmentation de 33 % par rapport à 2012, et une valeur de plus de huit fois supérieure à celle de 2006. Si le Canada détient depuis longtemps un apanage de 65 % sur le marché mondial des lentilles, c’est tout récemment que cette légumineuse a bondi en popularité, et les revenus qui en résultent.

Pour ce qui est des pois, le Canada occupait, en 2015, 51 % du marché d’exportation des pois séchés et écossés, ce qui était juste en dessous de sa moyenne sur dix ans. La valeur des exportations cette année-là était toutefois de 970 M$, ce qui se situe au-dessus de la moyenne pour la même décennie.

L’Inde était, et ce, depuis des années, le principal importateur des deux types de légumineuses : 41 % des lentilles et 47 % des pois exportés ont pris la direction de ce pays en 2015. Cette situation présente un risque pour les exportateurs canadiens, car l’Inde a adopté en 2018 une politique de remplacement des importations pour stimuler sa propre production de légumineuses.

Somme toute, les marchés émergents canalisent la majorité des exportations des deux produits; ils représentaient neuf des dix plus grands importateurs de lentilles (l’Espagne arrivant au 10e rang) et huit des dix importateurs de pois (les États-Unis et le Japon arrivant respectivement au 4e et au 10e rangs). Comme pour le blé et le canola, le segment des lentilles et pois présente d’excellentes perspectives. Toutefois, l’exportation de légumineuses sera fortement tributaire à court terme de la demande de l’Inde, ce qui pourrait se traduire par un ralentissement provisoire des ventes globales.

Homard et pétoncles

Les produits de la mer comptent pour plus de 10 % des exportations agroalimentaires totales. Certains de ces produits se démarquent (déjà, ou potentiellement), notamment le homard et les pétoncles.

La part que possède le Canada du marché d’exportation du homard (catégorie qui ne comprend pas la langouste) a atteint le taux record en dix ans de 46 % en 2015. La valeur totale des exportations de ce crustacé a augmenté d’année en année sur toute la décennie, en parallèle avec la croissance de la classe moyenne en Chine et dans les autres pays marchés émergents. À l’échelle mondiale, l’exportation du homard a presque atteint la barre des 1,5 G$ en 2015.

La part de marché du Canada cette année-là était de près de 675 M$, soit environ 45 % des exportations mondiales. Si la grande majorité du homard a pris le chemin des États-Unis, les exportations vers la Chine (le plus grand importateur après les États-Unis) ont dépassé les 12 %. Notons que le homard canadien est également exporté vers divers marchés développés (Belgique, Royaume-Uni, Japon, Corée du Sud) et émergents (Vietnam). On observe une augmentation des ventes en Asie qui, combinée à la conclusion de l’AECG, laisse entrevoir des possibilités de diversification pour les exportateurs canadiens.

Il existe aussi un potentiel à long terme pour le pétoncle, autre créneau du secteur des produits de la mer. Le Canada y possède une part du marché mondial d’exportation qui a presque triplé entre le milieu des années 2000 et l’année 2015 : elle a atteint 27 %, pour une valeur de 68 M$ (valeur qui n’a été dépassée qu’une fois dans la décennie).

En l’occurrence, la diversification est minime : la quasi-totalité (99,5 %) des pétoncles canadiens est destinée au marché américain. Reste à voir s’il existe une demande d’importations ailleurs qui viendrait diversifier les débouchés pour le Canada.

La cerise présente un fort potentiel de croissance. La part de marché du Canada est certes relativement petite, mais depuis 2008, elle a triplé, passant de 1,5 % (2008) à 4,4 % (2015). La valeur des exportations a quant à elle augmenté de 340 % pour atteindre 71 M$.

Sur les dix principaux marchés d’exportation des cerises canadiennes, huit sont en Asie; cela dit, les États-Unis constituent, et de loin, le marché le plus important, représentant à eux seuls plus de la moitié (57 %) des ventes. Venait ensuite la Chine, avec 21 % du total pour 2015. Enfin, les marchés de la Thaïlande et du Vietnam étaient aussi notables pour leur forte croissance.

Champignons

La valeur des exportations canadiennes de champignons (ce qui comprend les truffes et les champignons de la famille des agarics) était de 141 M$ en 2015. La part de marché du Canada est passée de 6 % en 2006 à 9 % en 2015.

La relative petitesse de ces pourcentages est d’un dehors trompeur. En effet, le marché mondial est lui-même en plein essor : la valeur des exportations de champignons a augmenté de près de 38 % entre 2006 et 2015 pour dépasser 1,5 G$.

Comme pour les pétoncles, 99,5 % des champignons exportés du Canada prennent la direction du marché américain. On prévoit toutefois une croissance du côté de l’Europe, avec l’entrée en vigueur de l’AECG, et de l’Asie, étant donné le coup de fouet que devrait donner le PTPGP aux échanges transpacifiques.

Figures

Graphique 1 : Exportations agricoles du Canada, 2008 à 2017

Les exportations canadiennes ont crû chaque année de 5 % entre 2008 et 2017.

Sources : Données sur le commerce en direct, calculs d’EDC

 

 

Graphique 2 : Proportion des exportations agricoles du Canada par produits, 2008 à 2017

Les produits d’origine végétale et les aliments et boissons sont les plus exportés

Sources : Données sur le commerce en direct, calculs d’EDC

 

 

Graphique 3 : Exportations agricoles et exportations totales du Canada, 2008 à 2017

Les exportations agricoles nettes introduisent de l’argent neuf dans l’économie

Sources : Données sur le commerce en direct, calculs d’EDC

 

 

Graphique 4 : Importations agricoles du Canada, 2008 à 2017

Les importations annuelles ont augmenté de 6 % depuis 2008, surtout celles des boissons et aliments transformés

Sources : Données sur le commerce en direct, calculs d’EDC

 

 

Graphique 5 : Proportion des importations agricoles du Canada par produits, 2008 à 2017

Les boissons et aliments transformés ainsi que les produits d’origine végétale constituent la majorité des produits importés

Sources : Données sur le commerce en direct, calculs d’EDC

 

 

Graphique 6 : Importations agricoles et importations totales du Canada, 2008 à 2017

Les importations agricoles représentent environ 7 ou 8 % des importations canadiennes totales

Sources : Données sur le commerce en direct, calculs d’EDC

 

 

Graphique 7 : Balance commerciale agroalimentaire au Canada : exportations agricoles moins les importations, 2008 à 2017

Bien qu’il soit globalement un exportateur net, le Canada est un importateur net de produits alimentaires à valeur ajoutée

Sources : Données sur le commerce en direct, calculs d’EDC

 

 

Graphique 8 : Proportion de la balance commerciale canadienne : exportations agricoles moins les importations, 2008 à 2017

Les produits d’origine végétale trônent dans le tableau des exportations agricoles canadiennes

Sources : Données sur le commerce en direct, calculs d’EDC

 

 

Graphique 9 : Proportion de l’IDCE et de l’IDE, 2017

Le secteur agricole représente une part minime des investissements entrants et sortants

Sources : Statistique Canada, calculs d’EDC

 

 

 

 

Références

https://www.ic.gc.ca/eic/site/tdo-dcd.nsf/fra/accueil
https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/type/donnees
« Pulse industry worries about precedent as India slaps 60% tariff on chickpeas », 
https://www.cbc.ca/news/canada/saskatchewan/india-chickpea-tariff-pulse-industry-1.4559947
« Feds talk durum during EU trade mission », 
https://www.producer.com/2018/10/feds-talk-durum-during-eu-trade-mission/
« Pulse School: What do India’s tariffs mean for pulse markets in 2018? », 
https://www.realagriculture.com/2018/01/pulse-school-what-do-indias-tariffs-mean-for-pulse-markets-in-2018/

Notes

1Les données sur le commerce sont principalement tirées du service Données sur le commerce en direct, et portent sur la période 2008-2017. Les « exportations » comprennent les « exportations nationales » ainsi que les « réexportations ». Les données sur l’investissement sont de Statistique Canada. Nous citons également des estimations en matière d’exportations agricoles produites pour 2018 (avant que les données officielles ne soient disponibles) ainsi que les projections d’EDC pour 2019. Tous les montants sont en dollars canadiens, à moins d’indication contraire. 
2L’« agroentreprise » englobe l’agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse; ce secteur correspond en gros aux trois premières catégories mentionnées dans les données sur le commerce (animaux vivants et produits d’origine animale; produits d’origine végétale; huiles et graisses). L’agroentreprise inclut également les segments de la fabrication des produits alimentaires et de la fabrication des boissons et produits du tabac, qui eux correspondent à la quatrième catégorie (produits alimentaires, boissons et produits du tabac). On notera que la foresterie était absente des données sur le commerce, mais les valeurs n’étaient pas assez importantes pour vraiment nuire à la comparabilité générale des données agrégées. D’après les chiffres de Statistique Canada, le « stock » (la valeur comptable) de l’IDCE et de l’IDE ne représente qu’une faible proportion du total dans la plupart des catégories de l’agroentreprise, les tendances étant même négatives dans certains cas. Or à l’inverse, l’IDCE et l’IDE ont tous deux enregistré une croissance – d’autant plus marquée pour l’IDCE – depuis 2008.

 

 

À propos du présent rapport

Les Portraits économiques sont une série de brefs rapports rédigés par le personnel des Services économiques d’EDC sur des enjeux d’actualité importants pour le commerce international et l’investissement canadiens. Les opinions exprimées dans ce rapport sont celles de l’auteur et ne doivent être attribuées ni à Exportation et développement Canada, ni à son Conseil d’administration. Le présent document a été rédigé par Michael Borish et revu par Stephen Tapp.

Si vous avez des questions ou des commentaires, veuillez communiquer avec Stephen Tapp  STapp@edc.ca

Pour les demandes des médias, veuillez communiquer avec Shelley Maclean  SMaclean@edc.ca

Avis de non-responsabilité

Ces rapports, qui compilent des renseignements publics, ne visent pas à fournir des conseils précis, et les lecteurs ne doivent pas les considérer comme une source sûre. Aucune mesure ou décision ne doit être prise sans la tenue de recherches indépendantes et l’obtention de conseils professionnels. Même si EDC a déployé des efforts raisonnables pour s’assurer que les renseignements qui sont contenus dans ces rapports étaient exacts au moment de leur publication, EDC n’offre aucune garantie quant à leur exactitude, leur actualité ou leur exhaustivité et ne fait aucune représentation à cet effet. EDC n’est pas responsable des pertes ou dommages occasionnés par des erreurs ou omissions.

Date de modification : 2019-05-26

Je consens à recevoir des communications régulières sur les perspectives d’experts, les événements et les solutions d’EDC. Je peux me désabonner à tout moment.

Nous sommes désolés, mais notre système est temporairement inaccessible. Veuillez tenter d’y accéder de nouveau plus tard.

Merci!

Vous recevrez bientôt nos connaissances les plus récentes sur le commerce international.

Partenaires et investisseurs

  • Investisseurs
  • Institutions financières canadiennes
  • Courtiers d'assurance

Communautés

  • Nos alliances
  • Salle de presse

Des questions?

  • Contactez-nous
Government of Canada EDC Homepage
Exportation et développement Canada
  • Énoncé sur la confidentialité et les témoins
  • Mentions légales
  • Accessibilité