Enfant, comme bien des petits Canadiens, J-P Brun lançait des rondelles dans le garage de ses parents. Constatant les murs criblés de trous, son père Paul, ingénieur de formation, s’est mis à l’ouvrage, équipé d’un filet et d’une canne à pêche.

« Il a percé un trou dans le béton et attaché une rondelle à la ligne pour qu’elle revienne après chaque tir », explique Dan Desjardins, directeur général de HockeyShot. Cette invention allait devenir le prototype du tout premier produit de l’entreprise, le SkillMaster Shooting Range, conçu en 1995.

J-P Brun tirant des rondelles dans son garage avec le SkillMaster Shooting Range

Mais même avec un produit directement lié à notre sport national, HockeyShot n’a pas connu un succès immédiat : M. Brun en a trimballé 300 unités dans des salons commerciaux, mais malgré un certain intérêt des participants, les magasins se sont montrés peu enclins à proposer des produits d’aide à l’entraînement. Comme le dit J-P Brun, ces produits sont restés dans le garage pendant près de 10 ans.

Malgré tout, le père et le fils n’ont pas renoncé à  transmettre leur passion pour le sport. Ils ont créé un site Web où ils publiaient du contenu gratuit : des conseils sur les lancers, les passes, le coup de patin… et même des idées pour les entraîneurs. « À la fin des années 1990, l’entraînement de hockey consistait à lever des poids et à jouer au golf l’été », mentionne M. Desjardins. « J-P et Paul y ont vu un manque à combler sur le marché. »

Joueurs de hockey utilisant de la glace synthétique

À force de publications et d’interactions avec les utilisateurs, les Brun ont constaté qu’ils tenaient quelque chose. « Le trafic sur le site s’est mis à augmenter. Notre contenu gratuit attirait les visiteurs, et on s’est dit qu’on pouvait en profiter pour leur vendre des produits », raconte J-P Brun.

Et c’est ce qu’ils ont fait. En un rien de temps, ils ont tout vendu, et HockeyShot a pris de l’élan. « On n’était pas qu’un magasin en ligne; on s’est mis à bâtir notre marque. Et c’est là qu’on a décollé. »

L’entreprise a mis au point d’autres produits d’entraînement, entre autres pour les tirs, les passes, le patinage et les gardiens. Elle s’est associée à des influenceurs des médias sociaux pour renforcer sa marque, et à des équipes de la LNH, comme les Canadiens de Montréal, les Kings de Los Angeles et les Panthers de la Floride. Elle s’est aussi trouvé des ambassadeurs de marque sur différents marchés : des hockeyeurs professionnels des quatre coins du monde. « On a bien vu qu’on vendait ailleurs qu’au Canada. Des joueurs de hockey de partout achetaient nos produits pour s’améliorer », dit M. Desjardins.

Le bureau de HockeyShot à Mississauga

Sollicitée par des acheteurs aux États-Unis et dans plusieurs pays européens, HockeyShot a fait sa première livraison à l’étranger. Peu après, en pleine haute saison, elle est venue cogner à la porte d’EDC.

La solution d’EDC

Comme la période des Fêtes est la plus achalandée pour HockeyShot, l’entreprise passe de grosses commandes vers la fin de l’été. Or cette affluence met le flux de trésorerie en péril. C’est ici qu’EDC est entrée en jeu. « Notre entreprise est autofinancée, alors on dépend beaucoup des relations avec les banques. Grâce à EDC, on a obtenu une garantie sur notre marge de crédit », explique J-P Brun.

HockeyShot a notamment eu besoin d’aide pour honorer une de ses plus grosses commandes : 300 000 $ de glace synthétique pour une patinoire commandée par un organisme gouvernemental mexicain. La surface devait être prête pour le temps des Fêtes.

Patinoire synthétique au Mexique

 

« Juste avant Noël, les liquidités sont limitées, et la demande est arrivée à la mi-novembre. Sans EDC, ça n’aurait pas été possible », affirme J-P Brun. Mais au bout du compte, cette commande – dont le client a été satisfait – a ouvert des portes à l’entreprise. M. Desjardins d’ajouter : « On s’est rendu compte qu’il y avait d’autres patinoires à vendre au Mexique. » La glace synthétique est le produit phare de l’entreprise. Elle dure 20 ans – 10 de chaque côté – et constitue une excellente option dans les pays où l’entretien de la glace naturelle coûte cher.

« C’est un nouveau marché pour nous, et un marché en pleine croissance. Mais une vente comme celle-là nous incite à pousser plus loin », conclut M. Desjardins.

« EDC nous a vraiment aidés en partageant le risque avec notre banque. »

J-P Brun  —  PrésidentHockeyShot

Le hockey à la conquête du monde

HockeyShot souhaite continuer à prendre de l’expansion à l’étranger. Pour offrir un bon service, elle s’est dotée d’entrepôts ici, aux États-Unis et en Europe. Dénotant une petite hausse sur certains marchés américains, dont la Californie, elle espère continuer à croître dans les États du Sud. « Le hockey a la cote sur divers marchés, et on veut en profiter », déclare M. Desjardins.

Pour ses produits, HockeyShot a des ambitions qui dépassent le hockey. Elle prévoit commencer à vendre sa glace synthétique dans d’autres pays non seulement en tant que surface d’entraînement, mais aussi pour le grand public.

Patinoire synthétique en montagne

« On a une très belle occasion d’aller au-delà du hockey, de s’orienter vers le récréatif et le divertissement », mentionne M. Desjardins, qui ajoute que peu importe où l’avenir mènera HockeyShot, elle n’oubliera jamais ses racines et continuera de miser sur sa marque toute canadienne. « Nous venons du pays du hockey, et c’est pour ça que les clients nous aiment. »

Service d’EDC utilisé

Fonds de roulement

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