Pendant plus de 20 ans, vous avez choisi le Propos de la semaine d’Exportation et développement Canada (EDC) pour obtenir une lecture éclairée des tendances et des thèmes économiques de l’heure. Les mutations de l’économie mondiale font émerger de nouvelles opportunités, mais aussi de nouveaux défis sur la scène du commerce international. Nous avons donc affiné notre analyse afin de décrypter les plus récents développements commerciaux, de préciser leurs incidences sur le Canada et d’aider un plus grand nombre d’entreprises canadiennes à briller sur les marchés mondiaux.

Bienvenue à cette première édition de Zone commerce! Cette chronique quinzomadaire a pour but de vous expliquer les impacts du commerce : sur vous, votre entreprise et la prospérité de la population canadienne.

Le Canada est une nation commerçante. La réussite des exportateurs et des importateurs canadiens est indissociable de la prospérité de notre économie et de nos collectivités. Près des deux tiers du produit intérieur brut (PIB) du Canada proviennent du commerce des biens et des services. Il est par conséquent primordial d’élargir nos relations dans la sphère du commerce international si nous aspirons à créer davantage de richesse pour les générations futures, ici au Canada.

Comment se porte le commerce extérieur du Canada? Pour le savoir, faisons un bref tour d’horizon. Le commerce international a joué un rôle déterminant dans la relance de notre économie lors de la pandémie de COVID-19. Nos exportations ont bondi de 18 % en 2021 pour atteindre la valeur record de 766 milliards de dollars. En 2022, le Canada comptait 48 000 exportateurs de biens, dont l’activité soutenait un emploi sur six au pays. Aujourd’hui, le Canada pèse pour environ 2,5 % du commerce mondial de marchandises. Comme le Canada abrite à peine 0,5 % de la population de la planète, nous pouvons dire avec assurance que nous jouons dans la cour des grands, ce qui est plutôt impressionnant. 

Il y a cependant une ombre au tableau. Depuis plus de deux décennies, notre commerce extérieur perd des parts de marché. Cet effritement est en partie normal, puisque l’économie mondiale continue d’attirer de nouveaux joueurs. Pourtant, la cadence à laquelle nous perdons ces parts de marché semble plus rapide que dans d’autres économies développées.

Parallèlement, les entreprises désirant s’implanter à l’international doivent affronter un éventail de difficultés qui accentuent l’incertitude liée à la conduite des affaires. Nous pensons ici à la pénurie d’emplois à l’échelle du globe, aux perturbations persistantes touchant les chaînes d’approvisionnement, aux tensions inflationnistes croissantes et à un assortiment inédit de défis sur le front des politiques. En ajoutant à ces aléas les bouleversements engendrés par le rythme rapide des innovations technologiques, l’évolution démographique, un contexte de fragmentation géopolitique et d’autres enjeux comme les changements climatiques, on pourrait conclure que la volatilité n’a jamais été aussi forte. 

Le mandat d’EDC est d’encourager plus d’entreprises canadiennes à se lancer sur de nouveaux marchés porteurs, et à récolter les fruits de leurs démarches d’exportation vers des économies de plus grande taille et en rapide croissance. Certes, les exportateurs canadiens sont toujours préoccupés par la conjoncture économique mondiale. Il n’en demeure pas moins, au fil du temps, qu’ils se disent plus optimistes à l’égard de ce que l’avenir leur réserve. Ainsi, après trois baisses consécutives, l’indice de confiance commercial de mi-année d’EDC révèle un raffermissement de la confiance des exportateurs.

Zone commerce est là pour aider les entreprises canadiennes à mieux comprendre l’univers du commerce dans sa globalité en leur communiquant une information à jour et pertinente sur les marchés. Les entreprises nourrissant des ambitions au-delà de nos frontières sont donc mieux outillées pour partir à la conquête du monde.  

Le Canada a déjà conclu 15 accords de libre-échange (ou ALE) avec 51 pays, ce qui lui donne accès à 1,5 milliard de consommateurs couvrant un territoire contribuant à 60 % du PIB mondial. Le gouvernement du Canada cherche activement à ratifier de nouveaux accords de ce genre afin de faciliter les échanges commerciaux et les rendre plus sûrs. Selon Affaires mondiales Canada, le commerce bilatéral entre le Canada et ses principaux partenaires signataires d’un ALE a plus que doublé pendant les dix années ayant suivi l’entrée en vigueur de l’accord; or, cette croissance se limite à 47 % du côté des pays avec lesquels le Canada n’a scellé aucun ALE.

Au cours de la dernière décennie, plusieurs accords commerciaux d’importance ont été signés, notamment : l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM); l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP); et l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne. Afin d’appuyer la mise en œuvre de la stratégie du gouvernement pour l’Indo-Pacifique, le Canada négocie en ce moment même un ALE avec l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE). Cet accord offrirait de formidables occasions aux exportateurs canadiens voulant tirer parti de cette région économique en rapide croissance, qui représente un pactole de 47 000 milliards de dollars.


Les exportateurs canadiens peuvent compter sur une demande dynamique et soutenue en provenance des États-Unis, pas moins de 75 % de nos exportations étant destinées à ce marché. Il ne faudrait toutefois pas oublier que la diversification commerciale est un élément essentiel sur les plans macro et micro économiques. À cet égard, les recherches menées par les Services économiques d’EDC montrent que l’exportation d’un nouveau produit ou vers un nouveau marché procure aux entreprises plusieurs avantages, entre autres : 

  • de meilleures chances de réaliser une croissance plus élevée des revenus;
  • une hausse de la productivité;
  • des incitatifs plus importants pour investir et innover.

Conclusion?

Dans la « zone commerce » , nous sommes les partenaires incontournables de votre réussite. Nous espérons que ce produit vous permettra d’accéder plus facilement à l’expertise de notre équipe. Après tout, EDC est particulièrement bien placée pour s’imposer comme une source d’informations spécialisées et actuelles sur le monde du commerce, le tout selon une perspective résolument canadienne.

Nous tenons à remercier chaleureusement Ryan Fung, associé débutant au Service de recherche et d’analyse d’EDC, pour sa contribution à la présente édition.

N’oubliez pas que votre avis est très important pour les Services économiques d’EDC. Si vous avez des idées de sujets à nous les communiquer à l’adresse economics@edc.ca et nous ferons de notre mieux pour les traiter dans une édition future.

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