Crimes financiers
Ces dernières années, nous avons perfectionné nos politiques et pratiques de gestion des risques de blanchiment d’argent, de financement du terrorisme, de violation des sanctions, de pots-de-vin et de corruption ainsi que de fraude externe, qui peuvent fausser les échanges et entraver la croissance économique.
Nous avons lancé la Politique sur les crimes financiers à la fin de 2017 et travaillons depuis à l’opérationnaliser dans nos activités, à commencer par nos produits à risque élevé. Notre initiative visant à renforcer le processus d’intégration « Connaître son client » pour les produits de financement a ouvert la voie à de grandes avancées pour apprendre à mieux connaître les clients potentiels et évaluer des indicateurs de risque de crimes financiers additionnels plus tôt dans la relation.
Grâce à la mise en œuvre d’un outil automatisé d’évaluation du risque en 2019, notre processus de contrôle préalable de base a gagné en uniformité, en exactitude et en efficacité. Ce nouvel outil examine l’ensemble des renseignements recueillis sur le client pour déterminer s’il y a des indicateurs de risque et, par conséquent, si un contrôle préalable accru doit être effectué par nos spécialistes et si de possibles mesures accrues d’atténuation des risques doivent être prises(1).
En 2019, nous avons constaté que nos pratiques internes en matière de contrôle préalable et les sources d’information existantes ne permettent pas toujours de brosser un portrait complet des risques sous-jacents d’une transaction ou d’une relation. Pour remédier à cette situation, nous recourons de plus en plus souvent à des experts externes pour obtenir des analyses approfondies et, dans bien des cas, des recherches directes sur le terrain à l’égard de contreparties avec lesquelles on nous demande de collaborer ou de scénarios impliquant des pays ou des secteurs industriels où les risques de corruption et de pots-de-vin sont franchement préoccupants.