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Les tarifs douaniers imposés par les États-Unis et la Chine ont une incidence considérable sur la croissance économique dans toute l’Amérique du Nord. Le résultat : ralentissement de la production, de l’embauche et des investissements, accompagné d’une inflation modérée et de perspectives commerciales incertaines pour 2026.
Les frictions commerciales continuent de freiner l’activité économique sur tout le continent à mesure que la production et l’embauche diminuent. Bien que les incertitudes en matière de politiques commerciales et économiques se soient atténuées, elles demeurent élevées par rapport aux normes historiques. La révision prochaine de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) influence les décisions d’affaires, tandis que la paralysie de l’appareil fédéral étatsunien ajoute une nouvelle couche d’incertitude à la plus grande économie du monde.
L’inflation a fléchi dans toute l’Amérique du Nord, les entreprises absorbant largement les coûts liés aux tarifs douaniers. Cependant, leur capacité à répercuter ces dépenses sur les consommateurs sera mise à l’épreuve à mesure que les marges bénéficiaires se resserreront et que la saison des achats des Fêtes approchera.
Alors que l’inflation est maîtrisée et que les marchés du travail montrent des signes de fragilité, les banques centrales de toute l’Amérique du Nord abaissent leurs taux directeurs pour stimuler la demande. Néanmoins, les prix élevés des logements sont susceptibles d’atténuer l’incidence de la baisse des taux hypothécaires. De plus, la réduction de l’immigration aux États-Unis et au
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Pour les entreprises canadiennes, risques croissants riment avec nouveaux défis. Prenez des décisions d’affaires éclairées grâce à nos Perspectives économiques mondiales.
Perspectives économiques pour les États-Unis : la croissance ralentit à mesure que les tarifs douaniers entrent en vigueur
Le marché du travail étatsunien s’essouffle, ce qui se traduit par un ralentissement de la création d’emplois et la stagnation des salaires. L’inflation plus faible a permis à la Réserve fédérale de reprendre son cycle d’assouplissement des taux en septembre. D’autres baisses de taux sont attendues avant la fin de l’année pour soutenir la faiblesse de la demande intérieure.
L’activité économique a ralenti dans plusieurs secteurs. Les ménages à plus faible revenu ont du mal à rester à flot, ce qui freine les dépenses de consommation. La confiance des consommateurs et des entreprises demeure faible. Le nombre d’emplois non agricole n’a augmenté en moyenne que de 75 000 emplois par mois de janvier à août, soit près de la moitié des chiffres de la même période l’an dernier. La croissance des salaires a également ralenti, ce qui laisse entrevoir une baisse des dépenses de consommation à venir.
L’abordabilité du logement demeure un défi majeur. Les taux hypothécaires élevés et les coûts de construction prohibitifs, exacerbés par les tarifs douaniers sur le bois d’œuvre canadien, ont poussé la construction de nouvelles habitations à son plus bas niveau en cinq ans.
Les droits compensateurs et antidumping, ainsi que les tarifs douaniers fondés sur la sécurité nationale, ont porté les droits sur le bois d’œuvre canadien à 45 %, ajoutant plus de 9 000 USD au prix moyen des maisons aux États-Unis et étouffant les nouvelles mises en chantier.
Par rapport à la période prépandémique, le prix médian des habitations en août 2025 est 28 % plus élevé pour les nouvelles constructions et de 46 % plus élevé pour le marché de la revente. La répression de l’immigration prive les secteurs de la construction et de l’agriculture de travailleurs qualifiés, ce qui perturbe encore davantage les activités.
Bien que les négociations commerciales avec la Chine, l’Inde, l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni aient apporté quelques éclaircissements sur les mesures tarifaires commerciales à l’encontre de ces pays, l’examen de l’ACEUM de 2026 jouera beaucoup sur la confiance des entreprises et leurs décisions d’investissement. Les tarifs douaniers ralentissent et continueront de ralentir l’élan économique étatsunien, mais une récession demeure toutefois peu probable selon l’évaluation des Services économiques d’EDC.
Le produit intérieur brut (PIB) réel devrait reculer pour atteindre 1,4 % au second semestre de 2025, contre 2 % au premier semestre, avec une croissance annuelle moyenne de 1,7 %. Ce rythme devrait également se maintenir en 2026, alors que les tarifs douaniers continueront de façonner l’économie. Pour obtenir de plus amples renseignements et des analyses sur l’environnement des affaires aux États-Unis de la part d’Exportation et développement Canada (EDC), consultez la page Renseignements sur le marché américain | EDC.
L’économie du Canada ressent les effets des tarifs douaniers imposés par deux des plus importants partenaires commerciaux du Canada. Les États-Unis prélèvent à l’échelle mondiale des droits de douane ciblant certains secteurs comme l’acier, l’aluminium ainsi que les produits du cuivre, les véhicules automobiles, les véhicules lourds et les pièces. Les autorités américaines ont par ailleurs haussé les tarifs existants sur le bois d’œuvre. À la fin d’août 2025, les États-Unis ont aussi mis fin à l’exemption d’expédition di minimis pour les marchandises de moins de 800 dollars. De plus, ils ont imposé des taxes douanières de 10 % sur l’énergie et la potasse et de 25 % sur toutes les autres exportations non conformes à l’ACEUM. Ces mesures posent des défis importants pour les exportateurs canadiens.
La Chine a également imposé des tarifs douaniers élevés plus tôt en 2025 : des droits antidumping de 75,8 % sur les semences de canola canadiennes, des droits de douane de 100 % sur l’huile de canola, la farine de canola et les pois ainsi qu’un droit de 25 % sur les fruits de mer et le porc. Ces mesures ont eu un impact, les volumes d’exportation canadienne à destination de la Chine ayant chuté de 11 % en juillet par rapport à janvier.
Le Canada a supprimé presque tous les tarifs douaniers sur les importations étatsuniennes, à l’exception d’un tarif de 25 % sur les automobiles, l’acier et l’aluminium. Cette mesure appuie les perspectives inflationnistes du Canada, qui demeurent modérées. Les tensions sur les prix étant modérées, la Banque du Canada devrait appliquer d’autres baisses de taux avant la fin de l’année afin de soutenir les perspectives économiques.
L’’imprévisibilité des politiques commerciale et tarifaire a créé de l’incertitude pour les entreprises, érodant ainsi la confiance des consommateurs et des investisseurs. Cela a entraîné des retards dans les investissements, une prudence opérationnelle et des pertes d’emplois. Le taux de chômage est passé à 7,1 % en septembre (le plus élevé depuis octobre 2021) et d’autres mises à pied pourraient aggraver les difficultés qui pèsent sur les ménages canadiens.
Les tensions tarifaires se sont également répercutées sur les marchés des devises et l’économie mondiale dans son ensemble. De fait, les investisseurs se sont éloignés du dollar américain, si bien que le dollar canadien a pris du mieux pour atteindre 0,72 USD au début d’octobre, contre 0,69 USD en janvier. Le sentiment négatif à l’égard des tarifs étatsuniens devrait persister au cours de l’année prochaine, ce qui contribuera à renforcer davantage le huard, qui pourrait atteindre 0,73 USD d’ici la fin de 2026.
L’économie mexicaine est confrontée à des contraintes liées aux politiques publiques et à des pressions extérieures qui ralentissent sa croissance. Les perspectives d’emploi restent limitées et les immigrants mexicains sans papiers aux États-Unis doivent faire face à des risques croissants d’expulsion. Beaucoup se terrent à l’intérieur pour éviter d’être repérés, ce qui vient sabrer une source vitale de fonds envoyés par ces travailleurs à l’étranger. Ces envois ont diminué de 5,6 % pour la période de janvier à août.
Les engagements du gouvernement en matière de dépenses ont laissé peu de marge de manœuvre budgétaire pour les investissements dans les infrastructures. Le budget proposé pour 2026 est en deçà du ratio dette-PIB recommandé par le Fonds monétaire international (FMI), ce qui limite la capacité du gouvernement à stimuler l’activité économique.
L’incertitude persiste, dans le sillage des réformes récentes susceptibles d’affaiblir les cadres institutionnels et de gouvernance du Mexique, des facteurs clés pour attirer les investissements directs étrangers (IDE). Certains IDE annoncés précédemment ont été annulés ou retardés et les afflux restants sont modestes par rapport au potentiel de relocalisation que présente le Mexique.
Les tarifs douaniers étatsuniens dissuadent les entreprises de s’implanter au Mexique. Par exemple, Honda a déplacé sa production de la Civic hybride prévue au Mexique vers l’Indiana, citant le droit de 15 % sur les automobiles et les pièces et celui de 50 % sur l’acier et l’aluminium entrant aux États-Unis. Comme plus de 80 % des exportations mexicaines sont destinées aux États-Unis, il est essentiel de maintenir un accès libre à ce marché. Le gouvernement mexicain fonde l’espoir que le processus d’examen l’ACEUM contribuera à rétablir la certitude commerciale.
L’inflation demeure dans la fourchette cible de la Banque du Mexique (Banxico), ce qui permet de poursuivre l’assouplissement des taux. L’an prochain, le peso devrait se déprécier de 5,4 % (valeur de 20,86 MXN en moyenne), après une baisse prévue de 8 % cette année (19,78 MXN). Dans l’ensemble, nous nous attendons à une croissance de l’économie mexicaine de l’ordre de 0,9 % en 2025 et de 1,3 % en 2026.
Lisez les Perspectives économiques mondiales d’EDC pour en savoir plus sur la façon dont les tarifs douaniers et les tensions commerciales façonnent l’économie mexicaine et le paysage économique nord-américain en général.
Comment EDC peut aider les exportateurs canadiens
Pour en savoir davantage sur la façon dont l’incertitude commerciale actuelle présente des possibilités d’intégration économique plus poussée entre le Canada et le Mexique, consultez la chronique Zone commerce d’EDC. Alors que les économies nord-américaines font face aux défis constants que posent les tensions commerciales mondiales, l’incertitude tarifaire et l’évolution des politiques publiques, les entreprises doivent demeurer souples et informées. EDC offre aux exportateurs canadiens des programmes de soutien ciblés et des conseils d’experts afin de les aider à s’adapter, à affronter la concurrence et à croître dans un contexte mondial complexe.
Exportation et développement Canada (EDC) offre plusieurs solutions, y compris des renseignements sur les marchés et des mises en relation. Nos équipes sectorielles mettent leur expertise et leurs connaissances des marchés locaux au service des exportateurs et de leur expansion mondiale.
Le 7 mars, le gouvernement du Canada a annoncé une enveloppe de 6,5 milliards de dollars en soutien aux entreprises touchées par l’actuelle incertitude commerciale, y compris le lancement du Programme d’impact commercial d’EDC. Grâce à ce tout nouveau programme, EDC mettra une enveloppe supplémentaire de 5 milliards de dollars sur deux ans à la disposition des entreprises admissibles.
« Grâce à nos connaissances des marchés locaux, nous savons comment faire des affaires dans divers marchés, et nos personnes-ressources peuvent établir les bons liens. Nous pouvons tirer parti de tout ça à l’avantage des exportateurs canadiens, » explique Jorge Rave, vice-président régional pour l’Amérique latine et les Antilles à EDC.
« Nous disposons d’une importante et solide Équipe Canada, dont le Service des délégués commerciaux, et nous offrons des guides sur la culture locale et sur la façon de faire des affaires en tant qu’exportateur canadien » affirme M. Rave.
Ressources supplémentaires
- Pour en savoir plus, jetez un coup d’œil à notre page de renseignements sur le marché américain. Vous y trouverez des conseils sur les manières de faire des affaires aux États-Unis.
- Notre Centre aide-export : communiquez avec les conseillers commerciaux d’EDC pour des conseils concernant les stratégies de marché, les exigences réglementaires et les douanes.
- EDC offre aussi le Programme de jumelage d’affaires, qui fait la promotion des capacités d’exportation canadienne auprès d’acheteurs internationaux.
- Pour les exportateurs canadiens qui ont besoin d’atténuer leurs risques, EDC offre des solutions et des outils financiers et de gestion des risques, y compris notre Analyse trimestrielle des risques pays.
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