Durable. Innovateur. Résilient. Créateur de richesse. Tel est le meilleur moyen de décrire le secteur forestier canadien aujourd’hui.

En chiffres

De par sa nature, le Canada est un chef de file mondial de la foresterie. Il arrive au troisième rang dans le monde en termes de superficie occupée par les forêts. Ses 347 millions d’hectares représentent 9 p. 100 du total mondial. Environ 94 p. 100 des forêts du Canada se trouvent sur des terres publiques, dont la plupart se situent dans les régions éloignées du Nord.

347 millions d’hectares représentent 9 p. 100 du total mondial.

 

 

347 millions d’hectares représentent 9 p. 100 du total mondial.

 

 

 

Non seulement le Canada est-il le plus grand producteur de papier journal et de pâte kraft blanchie de résineux de l’hémisphère Nord, il est aussi le deuxième plus grand producteur de bois d’œuvre résineux.

 

Non seulement le Canada est-il le plus grand producteur de papier journal et de pâte kraft blanchie de résineux de l’hémisphère Nord, il est aussi le deuxième plus grand producteur de bois d’œuvre résineux.

Non seulement le Canada est-il le plus grand producteur de papier journal et de pâte kraft blanchie de résineux de l’hémisphère Nord, il est aussi le deuxième plus grand producteur de bois d’œuvre résineux.

 

 

 

 

Le secteur représente 12,5 p. 100 du produit intérieur brut (PIB) manufacturier.

Le secteur forestier est une industrie manufacturière axée sur l’exportation. On lui doit près de 7 p. 100 (32,7 milliards de dollars) des exportations canadiennes en 2015. Les produits forestiers traditionnels constituent la base du secteur : non seulement le Canada est-il le plus grand producteur de papier journal et de pâte kraft blanchie de résineux de l’hémisphère Nord, il est aussi le deuxième plus grand producteur de bois d’œuvre résineux.

Avec des revenus de 67 milliards de dollars en 2016, le secteur représente 12,5 p. 100 du produit intérieur brut (PIB) manufacturier ou 1,3 p. 100 du PIB global du Canada. Cet apport est sans doute inférieur à celui d’autres secteurs des ressources, mais la foresterie demeure un protagoniste essentiel de l’économie canadienne. Elle crée plus d’emplois et contribue davantage à la balance commerciale que les secteurs des minéraux, des métaux et de l’énergie.

La foresterie a employé 201 645 Canadiens en 2015 et créé 9 500 emplois dans les communautés autochtones. Plus de 200 collectivités rurales du pays dépendent de l’industrie pour au moins la moitié de leur revenu de base.

Une industrie résiliente

Ces dernières années, l’industrie a essuyé de nombreuses tempêtes qui ont changé sa nature pour toujours.

En cette ère numérique, le recours au papier journal et à la papeterie a diminué régulièrement, alors que les bits et les octets ont remplacé le stylo et le papier. En outre, les applications pour tablettes et téléphones intelligents remplacent les journaux traditionnels comme médias d’information privilégiés.

Pour empirer les choses, le plus grand choc subi par l’industrie a pris la forme de la Grande récession aux États-Unis et du piétinement du marché de l’habitation de ce pays qui s’est ensuivi. Résultat : les exportations canadiennes totales ont chuté de 30 p. 100 en environ 90 jours. Dans le secteur forestier, la production et le PIB réel ont dégringolé. Entre 2006 et 2009, la production de bois d’œuvre a baissé de 44 p. 100 au Canada, soit un retour à un niveau jamais vu depuis le début des années 1980. La production de pâte a, pour sa part, chuté de près de 27 p. 100.

Malgré tous ces malheurs, l’industrie transforme maintenant les défis en occasions grâce à l’innovation. Les produits forestiers non traditionnels sont devenus plus importants pour le secteur et favorisent de nouvelles possibilités de développement de technologies propres. La bioéconomie, la nanotechnologie et l’impression 3D figurent parmi les marchés de produits en expansion.

Nous sommes hors des sentiers battus. Nous ne sommes plus l’industrie des produits forestiers d’antan. Certes, nous produisons toujours du bois d’œuvre, de la pâte et du papier, mais l’innovation constitue maintenant le moteur de la croissance, alors que les entreprises transforment les flux de déchets en flux de revenus et extraient plus de valeur de chaque arbre récolté.

 —  L’industrie canadienne des produits forestiers, l’Association des produits forestiers du Canada

L’industrie canadienne des produits forestiers, un rapport de l’Association des produits forestiers du Canada, porte-parole national des producteurs de bois, de pâte et de papier, aborde la nouvelle voie de l’innovation : « Nous sommes hors des sentiers battus. Nous ne sommes plus l’industrie des produits forestiers d’antan. Certes, nous produisons toujours du bois d’œuvre, de la pâte et du papier, mais l’innovation constitue maintenant le moteur de la croissance, alors que les entreprises transforment les flux de déchets en flux de revenus et extraient plus de valeur de chaque arbre récolté. »

Mais l’innovation ne commence pas seulement à l’usine. Elle débute dans la forêt et est axée sur la durabilité.

Un engagement envers la durabilité

Le Canada s’est taillé une réputation de chef de file mondial de la gestion progressiste de ses ressources forestières renouvelables. Selon un sondage mené par Léger Marketing réalisé en 2014 auprès de clients internationaux, le secteur canadien possède la meilleure réputation environnementale au monde.

Il l’a acquise en établissant et en respectant les lignes directrices de gestion forestière les plus strictes. La certification des forêts en constitue un élément. Il s’agit d’un processus indépendant d’évaluation de la conformité d’une entreprise aux pratiques progessistes et sociales. Le Canada possède plus de 160 millions d’hectares certifiés, soit 43 p. 100 des forêts certifiées de la planète, un record mondial.

Destinations internationales

Le Canada est un acteur clé dans un secteur mondial des produits forestiers à l’appétit grandissant . En valeur, il en est le quatrième plus grand exportateur, mais il occupe le premier rang pour l’exportation de bois d’œuvre résineux et de papier journal.

En 2016, les exportations du secteur forestier ont totalisé 34,6 milliards de dollars, dont 17,6 milliards pour les produits du bois, soit un peu plus de la moitié de tous les produits forestiers destinés aux marchés internationaux. Le papier a suscité 9,6 milliards (un peu moins de 28 p. 100) des ventes mondiales, tandis que la pâte est responsable de 7,6 milliards (22 p. 100) des exportations globales.

Depuis la Grande récession, la diversification des marchés constitue la tendance des exportations du secteur forestier, surtout vers la Chine et le Japon. La part des États-Unis a chuté de 81 p. 100 en 2005 et 68 p. 100 en 2015. Toutefois, regonflés par la résurgence de leur marché de l’habitation et malgré le différend commercial en cours au sujet du bois d’œuvre résineux, les États-Unis demeureront la principale destination d’exportation des produits forestiers canadiens dans un avenir prévisible.