12 décembre 2025
Dans cet épisode, Pape Wade, PDG d’Airudi, explique comment son entreprise québécoise a exporté son logiciel utilisant l’intelligence artificielle dédiée aux ressources humaines vers l’Europe et l’Afrique. Airudi a intégré l’international dans sa stratégie dès le départ, en adaptant son produit aux exigences réglementaires et culturelles de chaque marché. L’équipe a su bâtir des partenariats locaux, notamment en France et au Sénégal, pour accélérer sa croissance et optimiser ses activités.
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Nicolas Duvernois (00:00:02) Bonjour et bienvenue à L’impact de l’exportation, le balado d’Exportation et développement Canada. J’aimerais commencer par souligner que nous diffusons cet épisode depuis chez moi à Montréal, sur les territoires traditionnels non cédés des Kanien’kehà:ka, le peuple Mohawk. Nous tenons à prendre le temps d’honorer nos communautés autochtones, où que nous soyons, et nous rappeler notre dette commune envers les premiers peuples du Canada.
Je m’appelle Nicolas Duvernois et je suis l’animateur de L’impact de l’exportation. Aujourd’hui, nous recevons un entrepreneur exceptionnel, Pape Wade, cofondateur et PDG d’Airudi. Airudi est une entreprise canadienne spécialisée dans l’intégration de l’intelligence artificielle dans la gestion des ressources humaines et de la main-d’œuvre.
L’entreprise emploie environ 60 personnes et est présente au Canada, en Europe et en Afrique. Pape, bienvenue au balado L’impact de l’exportation. Merci d’avoir accepté notre invitation.
Pape Wade (00:00:51) Merci à toi, Nicolas.
Nicolas Duvernois (00:00:52) C’est super intéressant, ton entreprise. Ça a été fondé il y a environ six ans. L’entreprise Airudi emploie aujourd’hui près de 60 employés, répartis au Canada, en Europe et en Afrique. Qu’est-ce qui t’a motivé, avec tes cofondateurs, à créer une entreprise spécialisée en intelligence artificielle?
Pape Wade (00:01:08) Alors, Nicolas, il y a plusieurs… plusieurs motivations. Airudi, c’est une aventure, collective avant tout, avant d’être une aventure individuelle. Donc, il y a plusieurs motivations.
Il y a une motivation, évidemment, toujours personnelle, de, de réaliser un rêve, un rêve d’enfant, personnellement. Euh, Amanda, qui est ma cofondatrice, a très tôt aussi… pris le chemin de… de l’entrepreneuriat, influencée en cela par un, par un papa entrepreneur, euh, également. Euh, une fois qu’on a mis de côté, les raisons… personnelles, évidemment, l’idée pour nous ici, c’était de résoudre… un problème.
Alors, le problème, euh… nous, on vient des ressources humaines, là. Donc, moi, j’étais un ancien directeur des ressources humaines. Amanda vient des ressources humaines également, donc avec beaucoup… beaucoup d’expérience.
Donc, en entreprise, on avait plusieurs irritants. Pas contre nos collègues, évidemment, mais euh, contre beaucoup d’inefficacité qui touchait énormément la productivité, la performance [sic]. Euh, donc, ce qu’on a, ce qu’on a réalisé, c’est qu’il y avait énormément de données qui dormaient dans les classeurs Excel, en tout cas les autres plateformes qui sont utilisées, dans l’entre...
On s’est posé la question : « Mais pourquoi on a autant de données qui dorment et qu’on n’est pas capable de faire parler ces données-là [sic]? » Un, pour accélérer la prise de décision. Deux, pour nous aider à être beaucoup plus productifs.
Et puis, donc ça, c’est le premier constat. Le deuxième constat, on s’est posé la question, mais pourquoi on travaille toujours de façon... Euh, vous savez, les ressources humaines, il y a beaucoup de processus, beaucoup de procédures, etc.
Donc, il y a une partie qui est très répétitive. Donc, on s’est posé toutes ces questions-là. Et puis, on s’est dit : « On est capables, aujourd’hui, avec les différents progrès de l’intelligence artificielle, à faire parler [sic] ces données-là pour aider à prendre des meilleures décisions », d’une part.
D’autre part, on est capables, grâce aux différents progrès, encore une fois, de l’IA, de l’automatisation, etc., de travailler d’une autre façon pour justement augmenter la productivité. Alors, c’est ces raisons-là qui nous ont amenés à réfléchir, à voir comment on peut réinventer la façon d’identifier le talent [sic], de le déployer dans les opérations, mais également de faire en sorte que ce talent-là va travailler de façon sécuritaire pour ne pas se blesser. Donc, Airudi, c’est une entreprise fondée ici, au Canada, au Québec, à Montréal, donc par deux experts en ressources humaines, pour développer euh, des plateformes d’aide à la décision pour propulser la performance [sic] et la productivité des entreprises à travers [sic] la ressource la plus précieuse, qui est l’humain, donc ses employés.
Nicolas Duvernois (00:03:57) C’est super intéressant, ce que tu as dit, parce que ce n’est pas la première fois qu’on l’entend, cette saison, sur le balado. À quel point les entreprises, aujourd’hui, sont bombardées de données et euh, croulent sous les données, savent pas trop quoi faire avec [sic], mais ces données-là, c’est de l’or qu’on arrive à pouvoir euh, les gérer, à extraire tout ce qu’il y a à extraire de ces données-là. Donc, c’est super intéressant, c’est la première fois qu’on, qu’on l’entend du côté « ressources humaines ».
Les plateformes touchent donc à la gestion des horaires, à la santé, à la sécurité, au recrutement. Ces solutions ont été développées, mais tu nous as parlé de quelques problèmes, mais concrètement, est-ce que tu peux nous donner peut-être un problème qui était récurrent et que vous avez vu à quel point ben, vos solutions pouvaient y répondre [sic]?
Pape Wade (00:04:39) Absolument. Je vais te donner, Nicolas, l’exemple… d’un projet ben qui est public, c’est un projet qu’on a fait avec l’AEM, l’Association des employeurs… maritimes. Donc aujourd’hui, le problème que nous réglons, c’est comment on peut les aider à mieux prédire euh, l’allocation et le déploiement des ressources.
Donc, on a développé une plateforme qui va en fonction de plusieurs variables, que ça soit la météo, que ça soit l’arrivée, le départ des navires, que ça soit le contenu des navires. Donc cette solution-là va leur permettre de, de prédire, donc des semaines à l’avance combien de débardeurs qu’ils vont avoir besoin [sic] pour charger et décharger, les navires. Donc, ça vient les aider, euh, donc au niveau de [sic] l’excellence opérationnelle, donc, à les aider à être beaucoup plus performants au niveau des opérations [sic].
Mais aussi, ça leur permet de, de prévoir la bonne quantité de débardeurs, au bon moment pour charger et décharger les navires. On a aussi une entreprise, avec qui… nous avons travaillé, qui, nous leur permettons [sic] aujourd’hui de prédire les accidents du travail, donc pour permettre à leurs employés de travailler de façon sécuritaire, euh, de ne pas se blesser au travail. Donc, on le sait, les dossiers de santé et sécurité coûtent excessivement, chers dans tous les pays, que ça soit au, au Canada, en Europe, en France ou autre.
Donc, ça coûte excessivement cher financièrement. Humainement aussi, ça coûte cher, parce qu’un employé qui se blesse, ce n’est jamais une bonne nouvelle. Ça vient aussi impacter [sic] la productivité.
Donc, nous, qu’est-ce qu’on fait? C’est qu’on a développé une plateforme qui va pouvoir prédire les accidents du travail pour permettre euh… ben aux employés de travailler de façon sécuritaire, mais aussi permettre aussi [sic] aux entreprises, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de rareté du talent, ben de conserver leur monde en santé, en sécurité, et puis aussi d’augmenter leur performance euh, financière [sic] euh… considérant, comme j’ai dit tout à l’heure, que la santé et sécurité est [sic] un centre de coûts. Donc, nous, on a inversé les choses. On en a fait un centre pour sauver des coûts, mais aussi de faire en sorte de mieux prendre soin [sic], comme je disais tout à l’heure, de sa ressource la plus précieuse, qui est euh, l’humain, les employés.
Donc, c’est, c’est des projets sur lesquels euh, nous avons travaillé, qu’on a livrés. Un autre projet avec... Urgences-santé, où on permet aux paramédics [sic] aujourd’hui, en fonction de plusieurs variables, que ça soit la démographie, que ça soit la saison, qu’on soit en automne, hiver, été, printemps, etc., en fonction aussi du volume d’appels. Donc, de pouvoir euh, prédire aussi donc combien de, d’ambulances et puis de paramédics [sic] ils vont avoir besoin pour mieux dispatcher, et mieux intervenir et sauver, évidemment, des vies. On commence un projet également au CUSM.
Donc, l’idée, c’est développer [sic] une plateforme pour améliorer la qualité, donc, des soins dans cet établissement de classe mondiale, également. Donc, comme tu le vois, on ne sort pas de comment je gère et comment j’optimise mes ressources humaines pour avoir, des meilleurs résultats, pour les garder, motivés, pour les garder en santé, en sécurité, et donc atteindre également une performance financière [sic].
Nicolas Duvernois (00:08:02) C’est vraiment, mais intéressant, et ces exemples-là sont, sont, sont vraiment, parfaits pour comprendre à quel point vous êtes tentaculaires aussi, et vous pouvez répondre à différents problèmes. Votre stratégie d’exportation, elle se distingue définitivement [sic], parce qu’au lieu de viser les États-Unis comme beaucoup d’entreprises québécoises de technologie, vous avez jeté votre dévolu sur l’Europe et le continent africain. Qu’est-ce qui a orienté cette décision, puis comment vous avez évalué le potentiel de ces marchés?
Pape Wade (00:08:28) Alors, y’a plusieurs raisons. La… je dirais que la première raison est venue de notre, euh… de notre, de notre board, donc de notre conseil. Quand on a créé l’entreprise, il y en a un qui a levé la main, un entrepreneur extraordinaire, un entrepreneur qui a beaucoup, beaucoup d’impact, donc au niveau de l’écosystème [sic], qui s’appelle Frantz Saintellemy. Frantz nous a dit :
« Pape, Amanda, l’erreur que beaucoup d’entreprises au Québec, l’erreur que beaucoup de start-ups en particulier, qui sont en démarrage font [sic], particulièrement en technologie, c’est qu’ils regardent trop le marché local au début. Alors que la technologie, dès le début, tu peux voir global, tu peux voir mondial dès le début, parce que tu es dans le cloud, parce que tu peux rejoindre, tes clients partout où ils sont dans le fond. Donc, voyez “international“ tout de suite, maintenant. Incluez l’international tout de suite, maintenant, dans votre stratégie d’affaires, au lieu de dire : “Ben, on confond beaucoup d’entreprises, on va attendre de faire telle étape, après on va se rendre à telle étape, après on va à telle étape, après ça, on va à l’international.“ »
Donc, nous très vite, l’international, on l’a mis dans l’ADN de l’entreprise. Donc, ça, c’est le premier, c’est le premier élément.
Et puis, au passage, euh, je lance le message aux entrepreneurs, que ce soit ceux qui ont beaucoup d’expérience ou moins, de l’importance de bien s’entourer quand on est entrepreneur [sic], parce que, y’a beaucoup d’erreurs qui vont être évitées parce qu’on est bien entouré. Euh, donc, pour nous, ça a été vraiment un élément extraordinaire d’avoir quelqu’un sur notre board qui, dès le début, nous dit : « Voyez “international“ tout de suite, maintenant, vous allez gagner là-dessus. » Premier élément.
Deuxième élément, comme jeune entreprise, on venait de démarrer, on était confrontés, si tu te rappelles, on sortait de la COVID, de période, de pénurie de main-d’œuvre, etc. Donc, ce qu’on avait réalisé au début [sic], c’est qu’on perdait beaucoup de certains de nos employés. Pourquoi?
Pas parce qu’on n’était pas un bon employeur, mais parce qu’on était une jeune entreprise, donc avec des capacités de payer qui n’étaient pas très, très élevées. Et puis, à chaque fois, on avait un autre, on était dans vraiment dans la guerre des talents. Donc, on a perdu.
Donc, on s’est posé la question : « Qu’est-ce qu’on fait avec ça? » Est-ce qu’on va continuer comme ça et puis tout le temps à, être dans un éternel recommencement, le temps d’être solide financièrement ? Ou on va se construire nous-mêmes notre océan bleu, et puis… quitter l’océan rouge où tout le monde vient, si je peux me permettre, pêcher à la même place.
Euh… donc, on en est arrivés à la conclusion que l’Afrique il offrait et offre [sic] toujours une image « champ des possibles »… et qu’on pourrait créer notre océan bleu en termes de talent là-dessus [sic]. Donc, on a eu la chance de tomber sur un gestionnaire extraordinaire qui s’appelle Mike. C’est l’ancien directeur du département des données du Fonds d’investissement de l’Alberta qui a décidé, qui, qui a vraiment aimé notre parcours, qui a aimé qu’est-ce qu’on ét… qu’est-ce qu’on est en train de, développer, de bâtir.
Il a levé la main et il a dit : « Regarde, moi je suis prêt à dropper ma job en Alberta. Je suis prêt à bâtir avec vous, à aller m’installer en Afrique et vous aider à bâtir une équipe sur place pour optimiser vos coûts d’exploitation et puis avoir une équipe qui va soutenir, l’équipe à Montréal, pour livrer vos projets. »
Nicolas Duvernois (00:11:47) OK, c’est tout un changement de, de réalité de passer de, de, de l’Alberta euh, au Sénégal. Euh… c’est un choix qui, me semble, est, est facile à faire dans le sens que j’ai été plusieurs fois au Sénégal et j’adore ce pays-là, surtout Dakar, mais, c’est quand même tout un changement de, de vie pour un employé pis surtout une preuve qu’il croit au projet.
Pape Wade (00:12:09) Absolument, il croit au projet, il est toujours là et puis il a réussi à bâtir son équipe et puis on en parlera probablement, à aller chercher des marchés sur place. Donc ça, c’est la, c’est la deuxième raison.
Comment on fait pour pallier à l’époque la pénurie de main-d’œuvre, en allant trouver des talents ailleurs, mais au lieu de déraciner ces talents-là et de les faire venir, OK, on va aller sur place, on va les trouver sur place, on va bâtir ensemble sur place. Donc ça, c’est la deuxième raison. La troisième raison, c’est que, on a eu une opportunité [sic] en or, grâce donc, à la délégation du Québec à Paris où, il y a eu un matching vraiment qui a super bien marché [sic] pour travailler avec une entreprise française.
Nous, à l’époque, on était en train de faire notre étude de marché sur le marché français, comment on avait intégré ce marché-là. Donc on a eu cette opportunité-là [sic], on a saisi l’opportunité [sic] et puis c’est à partir de là qu’on a commencé à développer, à avoir, on en parlera probablement tout à l’heure, à avoir un, avoir un plan solide avec des étapes, avec des devoirs à faire pour intégrer… donc le marché… français. Donc je dirais que dès le début, on a inscrit dans l’ADN de l’entreprise l’international.
Donc on a commencé à faire nos devoirs, à avoir nos plans particulièrement pour l’Europe et puis plus spécifiquement [sic] pour la France. Deuxième élément, la pénurie des mains-d’œuvre à l’époque frappe, guerre des talents, nous on est une petite entreprise, on s’est posé la question, comment on fait avec ça, est-ce qu’on continue à subir tout ça ou bien on se retrousse les manches, on arrête de pleurer sur notre sort et puis on se crée notre océan bleu et puis on a eu la chance de tomber sur un gestionnaire extraordinaire et puis moi étant originaire du Sénégal, Mike étant originaire du Sénégal, on a bâti cette division-là qui roule présentement et puis une belle opportunité [sic] qui s’est ouverte sur un marché qu’on était déjà en train d’explorer. On s’est dit, on ne va pas nous le dire deux, trois fois, on va tout de suite sauter sur la glace et puis saisir cette opportunité-là [sic]. Donc c’est comme ça vraiment, donc c’est ces trois raisons-là qui nous ont amenés à explorer et puis à intégrer… le marché au niveau international [sic].
Nicolas Duvernois (00:14:16) Génial. En Afrique donc, vous avez ouvert un bureau à Dakar qui compte une vingtaine d’employés. Comment cette équipe appuie-t-elle vos activités montréalaises et favorise-t-elle l’intégration de l’intelligence artificielle dans les entreprises africaines?
Pape Wade (00:14:29) Plusieurs éléments là-dessus. La façon qu’on travaille [sic] ici ensemble, c’est que, y’a des projets qu’on va avoir ici. Donc l’équipe, donc à Dakar, euh, qui est la capitale du Sénégal, vient supporter [sic], l’équipe technologique, ici.
Quatre-vingt-quinze pour cent de nos équipes en Afrique, c’est des… c’est des gens en technologie. Évidemment, maintenant, on a ajouté un département de marketing, communications, vente, etc., ben parce que on a [sic] une croissance, en Afrique. Donc c’est vraiment, dans un premier temps, un appui qui est très, très technique, technologique, donc au niveau de l’intelligence artificielle [sic].
Euh, ensuite, comment euh, donc on a développé, donc ce marché-là? Ce que je dis souvent aux entrepreneurs d’ici… Et puis, je suis content que, de plus en plus, dans la stratégie canadienne, on commence à intégrer le marché africain qui offre une image « champ des possibles », un, un marché extraordinaire. C’est un continent où les gens sont connectés en permanence. Donc il y a énormément de données qui circulent. Il y a énormément de possibilités. Donc avec des multinationales qui viennent s’y installer, aujourd’hui, on parle au niveau mondial [sic] d’une croissance qui stagne. Le marché africain, la croissance va crescendo. Donc nous...
Nicolas Duvernois (00:15:40) Important de le dire, ça. C’est vraiment... Certains marchés africains sont en très forte croissance et c’est une grande opportunité [sic] pour les entreprises d’ici.
Pape Wade (00:15:48) Exactement. Et je pense que, nos gouvernements gagneraient énormément à regarder, ce marché-là. Je vois qu’Investissement Québec, de plus en plus, fait beaucoup de maillages entre les entreprises africaines et les entreprises d’ici, ce qui est très bien. Donc aujourd’hui, nous, on a beaucoup de contrats en Afrique. On a des beaux contrats avec l’Union des banques algériennes. On a des beaux contrats avec Ecobank, qui est l’une des plus grandes banques euh, donc en Afrique.
On a des contrats également avec Nexora. Nexora, c’est, dans le fond, c’est l’ancien PwC euh, en Afrique. Donc on a des beaux contrats. On… y’a un marché qui est en train de se développer. On a un très beau positionnement sur le marché africain, mais également ben sur le marché européen.
Nicolas Duvernois (00:16:33) C’est vraiment intéressant de montrer à quel point il peut y avoir un, un partenariat entre, entre guillemets, votre équipe de Montréal, votre équipe en Afrique, puis de travailler pour couvrir d’autres marchés que, les premiers marchés, qu’on a l’habitude de, d’aller voir. C’est le Sud, hein, c’est les États-Unis pour les entreprises canadiennes ou québécoises. Mais là, on décide de traverser l’Atlantique, d’aller, quand même beaucoup plus loin.
En Europe, vous avez établi des partenariats avec des acteurs majeurs du domaine logistique en France [sic], dont SOGET, qui est une euh, grande, grande euh, entreprise. Quelles ont été les principales difficultés, les étapes décisives pour décrocher ces premiers projets internationaux d’envergure quand est une entreprise d’ici et qu’on essaie de signer justement des, des contrats intéressants ailleurs? Comment on fait pour, pour se différencier?
Pape Wade (00:17:19) J’aime beaucoup ta question, Nicolas, parce que nous, on a des learnings là-dessus. Au début, on a voulu y aller seuls, particulièrement sur un marché euh, sur son, sur un, sur le marché européen. On a fait… Ça nous a pris de l’effort, etc., jusqu’à ce que cette, cette opportunité-là [sic] avec SOGET, qui est au Havre, survienne. Et c’est là qu’on a compris que, plus tu veux y aller seul, plus ça va être difficile.
Nicolas Duvernois (00:17:42) Plus ça va être difficile, exac… j’allais finir ta phrase, ouais.
Pape Wade (00:17:44) Plus ça va être lent, surtout pour une jeune entreprise comme nous. Donc, on a privilégié le modèle de partenariat avec SOGET. SOGET aujourd’hui, c’est plus de 25 000 utilisateurs par jour, donc à travers le monde [sic], présents dans plus de… plus d’une cinquantaine de ports et aéroports, donc à travers le monde [sic], aujourd’hui.
Donc, c’est ce partenariat-là nous, qui nous a propulsés sur le marché euh, européen. Et puis aujourd’hui, euh, on est sur deux projets d’envergure avec, avec SOGET. C’est vraiment, comme je dirais, la première difficulté à laquelle on a été confrontés, évidemment. C’est le fait de vouloir faire les affaires nous-mêmes, n’ayant pas une profonde connaissance du marché européen, du marché français.
Par contre, quand on a activé le levier du partenariat, ça a accéléré notre pénétration sur le, sur le marché européen [sic] et notre croissance au niveau de ce marché-là [sic]. Pour l’instant, je peux pas euh… je ne peux pas citer le nom de l’entreprise, mais il fait, elle fait partie du top 10 des plus grandes entreprises au niveau mondial en logistique [sic]. Euh, samedi, je prends l’avion avec quatre, de mes collègues pour débuter un nouveau mandat avec cette entreprise-là.
Nicolas Duvernois (00:18:52) Génial, bravo.
Pape Wade (00:18:54) Qui… mer, merci. Donc, avec, avec cette grande entreprise-là qui… qui compte plus de 55 000 employés. Donc…
Nicolas Duvernois (00:19:00) D’accord, c’est pas [sic] un détail [rires].
Pape Wade (00:19:02) Absolument. C’est une entreprise française qui compte plus de 55 000 employés et qui nous a fait confiance, pour les aider… dans des projets d’innovation particulièrement, donc au niveau de l’intelligence artificielle [sic]. Et ça, on sait que c’est grâce au partenariat qu’on a pu développer avec SOGET, qui nous a ouvert les portes et qui nous a donné de l’expérience également.
Donc, je dirais que pour nous, la principale difficulté, au-delà évidemment d’aller chercher les fonds pour financer, ces projets d’expansion-là au niveau international [sic], c’est vraiment le fait de n’avoir pas, dès le début, allé chercher [sic] un partenaire local qui connaît la réalité, qui est capable de t’aiguiller, de te donner des informations, de t’orienter pour que tu puisses avoir ben le succès et atteindre les objectifs d’exportation que tu t’es fixés comme entreprise.
Nicolas Duvernois (00:19:51) Et l’importance du fameux premier gros groupe, premier contrat, ça, c’est super intéressant aussi de dire à quel point c’est important d’aller chercher cette première preuve, en quelque sorte, et puis par la suite, ben les autres groupes se disent : « Bon, ben parfait, ils travaillent déjà pour telle et telle entreprise, on va leur donner une chance, on va leur donner un contrat, on va les rencontrer. » Ça, c’est vraiment aussi euh, un des, des points, principaux de la vie d’un entrepreneur, c’est d’aller chercher ce, presque proof of concept encore une fois là, t’sais.
Pape Wade (00:20:20) Absolument. Et puis ça, comme j’ai dit, les partenariats sont des éléments qui peuvent décupler justement cette possibilité-là. En tout cas, nous, on y croit énormément. Aujourd’hui, on répond à des appels d’offres au niveau international [sic] avec SOGET. Donc, ça fait plus de, plus de quatre ans qu’on les connaît, ça fait plus de quatre ans qu’on travaille ensemble sur des beaux projets, d’envergure. Et puis ça, ça, ça vient nous donner une légitimité auprès des autres entreprises européennes. Donc, je confirme ton, ton point, le proof of concept, nous, on est, on est allés le chercher à travers un partenariat [sic] gagnant-gagnant.
Nicolas Duvernois (00:20:55) C’est vraiment intéressant. EDC, bien entendu, a également été un acteur important dans votre stratégie d’exportation. Comment sa vision stratégique et sa connaissance des risques ont contribué à votre croissance mondiale durable?
Pape Wade (00:21:06) Regarde, plusieurs… éléments de ce côté-là. Je te dirais, dans un premier temps, tout à l’heure, tu m’as demandé c’est quoi les obstacles. Je t’ai dit que le, pour nous en tout cas, les deux euh, principaux obstacles, c’était le fait que ben on n’avait pas de partenaire et puis qu’on y est allé solo. Finalement, on a trouvé un partenaire et puis ça nous a ouvert beaucoup de portes.
Mais le deuxième obstacle, comme j’ai dit, comme j’ai utilisé [sic] tout à l’heure, c’est au niveau financier [sic]. EDC nous ont [sic] vraiment accompagnés, donc au niveau, donc au niveau financier [sic]. Donc, c’est des solutions donc au niveau du fonds de, de roulement [sic]. Mais ça aussi, c’est toute l’information et l’expertise de marché, qu’on peut, qu’on peut aller chercher. Donc, à travers leur savoir [sic] euh, commercial, évidemment, qui… pour nous, qui est, qui est extrêmement important.
Toutes les informations sur les tendances de marché, les données sur les potentiels acheteurs au niveau international [sic], les analyses des conditions de marché pour nous aider à prendre des décisions éclairées et gagnantes. Évidemment, je ne négligerai pas ben, tout le volet « conseils à l’exportation ». Donc, c’est des gens qui connaissent quand même, les niches dans lesquelles, en tout cas pour nous, on est.
Donc, toutes ces informations-là nous aident à prendre donc, des décisions éclairées, gagnantes. Donc, ils nous aident… Ils nous aident aussi à, à identifier [sic] d’autres potentiels marchés à développer et à développer une stratégie d’exportation. Parce que, oui, ça prend une stratégie. Ça, c’est clair. Il suffit pas [sic] de dire : « ben je vais aller au international, euh, au niveau international », se lever du jour au lendemain et puis commencer à, à faire du cold call, à appeler des compagnies au niveau international [sic], etc. Ça prend une stratégie solide.
Ça prend une stratégie sérieuse. Et cette stratégie-là, chez EDC, il y a des gens qui sont dédiés à accompagner les entreprises, à les aider à développer leur, leur stratégie d’exportation, à les challenger sur cette stratégie-là, qui connaissent les marchés sur lesquels ces entreprises-là, dans lesquels ces entreprises-là veulent investir. Et puis, au-delà de ça, comme j’ai dit tout à l’heure, donc, c’est l’appui, le support, l’accompagnement, donc, au niveau financier aussi [sic], que euh, nous, on trouve extrêmement, euh, intéressant et qui nous a permis aujourd’hui euh, d’être, d’être au niveau où on est, donc, au niveau international, donc, sur ces deux marchés-là, euh, le marché européen et puis, le marché… africain.
Nicolas Duvernois (00:23:16) C’est super intéressant comme collaboration. Airudi se démarque donc par son approche unique en son genre. T’sais, moi, ce que je réalise, c’est au-delà [sic] de l’intelligence artificielle, vous, vous concevez des plateformes qui améliorent l’efficience opérationnelle, la sécurité au travail et le recrutement. Comment faites-vous pour que cette proposition de valeur résonne dans des marchés aussi variés?
Pape Wade (00:23:38) En nous adaptant au contexte… au contexte local, c’est extrêmement important parce que si on n’a pas cette flexibilité-là, de s’adapter... Je donne l’exemple de la santé-sécurité, très simplement. Les lois et les règlements ne sont pas les mêmes au Québec que, par exemple, en France. Euh, donc, ça, il faut entraîner, réentraîner les algorithmes, les adapter à un contexte local pour pouvoir… nous adapter et puis pénétrer ce, ce marché-là. Autrement, notre offre ne sera pas adaptée. Donc ça, c’est le premier élément.
L’autre élément, c’est aussi d’avoir la flexibilité, donc au niveau innovation [sic], de dire, c’est ça que je fais, mais maintenant, comment je fais pour l’adapter au contexte d’innovation local? Ça, c’est extrêmement important. Nous, euh, par exemple… ici au Canada, on n’a aucune banque qui est cliente chez nous. En Afrique, ils ont adapté leur offre.
Nicolas Duvernois (00:24:36) Ouais.
Pape Wade (00:24:37) OK, ils l’ont adaptée de telle sorte qu’aujourd’hui, on a des compagnies [sic] de téléphonie mobile qui manifestent un grand intérêt pour travailler avec nous, des banques qui travaillent avec nous parce qu’on a adapté, parce que souvent, ce que je dis souvent, dans l’intelligence officielle, tu, tu as créé un contenant. Moi, le verre que j’ai aujourd’hui, je peux mettre de l’eau dedans, je peux mettre de la bière, je peux mettre euh, du lait, je peux mettre ce que… café, je peux mettre qu’est-ce que je veux avec [sic].
Qu’est-ce qui permet aux entreprises de pouvoir aussi avoir cette agilité-là, donc au niveau, au niveau international, c’est l’adaptation de dire ben mon contenant, au Québec, je mets dans le fond du sirop d’érable dedans, OK? Là, si je vais ailleurs, ben peut-être c’est autre chose qu’ils veulent dedans [sic].
Comment je fais maintenant pour adapter mon contenant et répondre aux besoins? Donc l’adaptation, l’agilité et l’écoute du contexte local sont extrêmement, extrêmement importants pour, justement faire vivre nos plateformes dans un contexte international…
Nicolas Duvernois (00:25:37) Varié, exactement.
Pape Wade (00:25:39) Varié, d’où encore, j’insiste là-dessus, le partenariat avec des entreprises qui sont déjà bien établies, qui connaissent la réalité locale, qui sont capables de t’éviter énormément, énormément d’erreurs.
Nicolas Duvernois (00:25:52) Ouin, c’est des super bons points que tu soulèves. Vous avez fait le choix de valoriser l’expertise africaine en intelligence artificielle dans votre stratégie de recrutement. Comment cette démarche centrée sur la diversité et la collaboration mondiale a-t-elle contribué à définir l’identité d’Airudi et à vous distinguer dans le domaine? On s’entend, « intelligence artificielle » vient rarement dans la même phrase que « continent africain ». Et pourtant…
Pape Wade (00:26:16) Et pourtant, y’a… l’Afrique aujourd’hui offre une immense... Quand je dis un immense, c’est vraiment un immense champ des possibles [sic]. Les Chinois l’ont compris.
Nicolas Duvernois (00:26:25) Il suffit de, d’aller justement en Afrique pour voir à quel point les Chinois sont partout.
Pape Wade (00:26:29) Exactement. Exactement. Toi qui es déjà allé, qui es déjà allé au Sénégal plusieurs fois, ils sont partout, partout, partout. Et puis, ils viennent avec des gros, gros investissements, des investissements extraordinaires. Et puis, ils investissent aujourd’hui énormément dans la donnée. Donc, et pourtant, l’Afrique dispose d’un immense champ des possibles.
Il suffit juste d’avoir cette ouverture-là. Et puis de dire… et puis, je le dis là, aux entreprises québécoises, l’avenir pour une partie dans votre business [sic], il pourrait être en Afrique. Il faut juste avoir l’ouverture et le courage de l… de l’explorer, que ce soit en termes de marché [sic], que ce soit en termes de talent [sic].
Nous, aujourd’hui, on a des talents extraordinaires en intelligence artificielle qui travaillent chez nous. Et certains de ces talents-là même ont quitté des grandes entreprises pour venir se joindre à nous. À cause de la culture organisationnelle, à cause des valeurs organisationnelles, donc, comme, comme je disais à un ami, je disais : « Regarde, toute cette, cette trend-là où on parle de diversité, etc. », aujourd’hui, les entreprises qui croient vraiment et qui le font vivre vraiment à leurs employés vont récolter les fruits de ça.
Cette diversité-là, aujourd’hui, moi, je le vois avec les, les équipes en Afrique et les équipes ici qui travaillent ensemble, ben ça augmente la productivité, ça augmente, ça décuple la capacité d’innovation euh, entre nos équipes. Donc, ça, c’est l’invitation que je lancerais vraiment aux entreprises au Québec. L’Afrique, aujourd’hui, offre un immense champ des possibles en termes de débouchés de marché, mais aussi en termes de talent [sic]. Nous, on l’a compris. Et puis, je peux te dire quelque chose, Nicolas, on ne reviendra pas en arrière. On a, on a une équipe extraordinaire.
Nicolas Duvernois (00:28:16) Plusieurs amis entrepreneurs qui ont fait le, cette fameuse décision de développer sur le continent africain et ne le regrettent pas [sic]. On parle beaucoup depuis presque de… ben depuis le début de l’année sur l’importance de diversifier nos marchés [sic]. On essaie de diversifier euh, vers l’Europe, mais l’Afrique n’est pas à, à sous-estimer. Pour conclure, quels conseils tu donnerais aux autres entrepreneurs canadiens dans le domaine des technologies et de l’IA qui souhaitent se développer à l’international?
Pape Wade (00:28:45) Ben, plusieurs conseils là-dessus, Nicolas. Pour moi, le premier conseil que je leur donnerais, c’est de commencer d’abord par réfléchir à vos forces et à vos, vos faiblesses internes pour déterminer si votre entreprise est prête à l’exportation. Parce qu’encore une fois, l’exportation, ça ne s’improvise pas.
Nous, notre force a été qu’on l’a, dès le début, on l’a intégrée dans l’ADN de l’entreprise. Donc, dans toutes nos discussions, le volet international revient assez rapidement. Donc, nous, on a été vraiment, autant on est une entreprise AI native pour parler en bon français, autant on est une entreprise international native, native.
Donc, pour nous, c’est important, c’est vraiment, et puis nous, on a fait cet, cet exercice-là aussi, même si on l’a, on l’a intégré très tôt à notre, à notre ADN. Donc, c’est aussi de préparer vos équipes. C’est extrêmement important.
Assurez-vous que, euh, assurez-vous que votre personnel possède les compétences, la motivation nécessaire pour aller chercher ces nouveaux marchés-là. Si c’est pas le cas [sic], ben faites des, des, des rajouts dans votre équipe [sic]. Préparez votre équipe. Faites… formez-les, amenez des coaches. Il y a des consultants aujourd’hui qui sont très forts pour ça.
Nicolas Duvernois (00:30:00) Absolument.
Pape Wade (00:30:01) EDC, également, va vous aider à réfléchir, à positionner votre offre, donc au niveau international [sic]. Donc, EDC peut, de façon indirecte, vous aider à préparer vos équipes également. Et puis, surtout, il faut sélectionner un marché prometteur.
Nous, on a parié sur l’Europe et puis sur l’Afrique. L’Afrique, on sait que c’est un marché prometteur dans les dix, quinze prochaines années. On va en entendre parler.
L’Europe, c’est un marché qui est très, très mature. Donc, assurez-vous que vous sélectionnez un marché prometteur, que vous identifiez [sic] le marché le plus adapté en tenant compte, évidemment, des caractéristiques de la clientèle, des tendances locales, et puis des facteurs culturels et réglementaires. C’est extrêmement important.
Tout à l’heure, tu me parlais d’adaptation. Comment on adaptait, euh, notre technologie, donc au niveau international? Je t’ai parlé du volet réglementaire. Je t’ai parlé du facteur local. Donc, ça, c’est extrêmement important aussi, je te dirais. Euh évidemment, et c’est là aussi, EDC va pouvoir aider, c’est de faire des études de marché approfondies également.
Donc, les gens d’EDC, ils connaissent les marchés sur lesquels nos entreprises veulent se développer. Donc, ils vont être capables d’accompagner, comme j’ai dit tout à l’heure, d’aider, et puis de donner les bons conseils, et puis d’accompagner aussi financièrement. Évidemment, c’est d’avoir un plan.
Donc, une fois qu’on a fait toutes ces réflexions-là, d’avoir un plan sérieux, structuré, et flexible, évidemment, parce qu’on est dans un contexte mondial qui évolue très, très, très rapidement. On l’a vu avec euh, avec les tarifs. Euh donc, il faut savoir donc s’adapter, avoir cette agilité-là, cette, cette flexibilité-là, pour pouvoir, dans un contexte sur le… dans lequel on n’a aucun contrôle, la géopolitique mondiale, on n’a pas de contrôle là-dessus.
Donc, pouvoir penser à toutes ces choses-là et puis être prêt à s’adapter et puis à réagir convenablement, pour moi, c’est la clé. Évidemment, une fois qu’on a le plan, c’est d’avoir la discipline et surtout, surtout la patience, parce que développer au niveau international [sic], ça demande un travail de patience. Ça va, ça demande un travail de discipline pour pouvoir y arriver.
Donc, ça, là, je parle de l’exécution du plan. Et puis, dans l’exécution du plan, ne pas négliger surtout le volet partenariat. Le volet partenariat, est pour, en tout cas pour nous, de notre expérience [sic], est extrêmement important. C’est un levier d’accélération, mais tout simplement de succès, pour les entreprises qui vont au niveau international [sic], parce que ça va drôlement vous éviter beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup d’erreurs, donc à ce niveau-là. Donc, si j’avais des conseils, ça serait vraiment autour de ces quatre, cinq conseils-là.
Nicolas Duvernois (00:32:47) Ben, c’est génial. Écoute, Pape, normalement les personnes sont moins généreuses qu… de tous ces conseils-là [sic]. C’est vraiment génial.
Sur ces sages paroles, écoute, je te remercie d’avoir été des nôtres dans cet épisode de L’impact de l’exportation. Ce fut un plaisir de discuter avec toi aujourd’hui. C’est un plaisir aussi de découvrir ce qu’est le « RH tech », comme on dit, les « ressources humaines tech ». C’est super intéressant. Merci beaucoup.
Pape Wade (00:33:15) Merci à toi, Nicolas. Et puis, c’est très bien, d’avoir ces genres de podcasts là, parce que je pense que ça va, ça va permettre aux gens aussi de s’éduquer et puis de pouvoir aussi, avoir… de pouvoir aussi éviter des erreurs comme, comme nous, on a faites, que j’ai, que j’ai listées tout à l’heure, et puis de pouvoir aussi se préparer puis avoir quelques idées s’ils veulent aller à l’exportation [sic]. Merci pour tout ton impact que t’as aussi auprès, des entrepreneurs d’ici et d’ailleurs. Merci beaucoup.
Nicolas Duvernois (00:33:44) C’est gentil, merci. Merci d’avoir été des nôtres aujourd’hui pour le balado L’impact de l’exportation. Si vous avez aimé l’épisode d’aujourd’hui, nous vous invitons à vous abonner, à nous accorder une note et à nous laisser un commentaire sur votre plateforme de diffusion préférée.
À bientôt.
Invité
Cofondateur et PDG, Airudi
Animateur
Fondateur et PDG de Duvernois Creative Spirits, Dragon invité à l’émission Dans l’œil du dragon de Radio-Canada