Secteurs prometteurs de l’Union européenne
L’économie de l’UE comporte des secteurs prometteurs pour les exportateurs et les investisseurs. Les sections qui suivent présentent plusieurs grandes industries offrant des débouchés intéressants pour les entreprises canadiennes.
Dans ce chapitre
- 2.1 Aéronautique
- 2.2 Agroalimentaire et produits de la mer
- 2.3 Automobile
- 2.4 Technologies propres
- 2.5 Industries extractives
- 2.6 Foresterie et produits en bois
- 2.7 Technologies de l’information et des communications
- 2.8 Infrastructures
- 2.9 Dispositifs médicaux
- 2.10 Produits pharmaceutiques
- 2.11 Services
L’Union européenne abrite le deuxième secteur de l’aéronautique au monde après les États-Unis. Elle est également la première exportatrice de produits aéronautiques : les entreprises européennes ont déboursé 109 milliards de dollars pour ces produits en 2016. L’année suivante, les exportations canadiennes de produits aéronautiques ont totalisé près de 2,8 milliards de dollars.
Cette industrie est très concentrée, non seulement géographiquement, mais aussi au chapitre de la quantité de grandes entreprises qui y participent et de la taille de leurs effectifs. Selon ces mesures, les principaux acteurs sont le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, tandis que les grandes entreprises de ces marchés sont les suivantes :
Royaume-Uni : BAE Systems, Rolls-Royce, Ultra Electronics, Boeing, Bombardier, le groupe Airbus, General Electric et Lockheed Martin, ainsi qu’environ 3 000 PME.
France : Airbus, Airbus Helicopters, Dassault Falcon Jet, ATR et Daher, ainsi que de nombreuses PME.
Allemagne : le groupe Airbus, Diehl Aviation, Liebherr-Aerospace, MTU Aero Engines et Premium AEROTEC, ainsi que de nombreuses PME.
Espagne : Airbus, Industria de Turbo Propulsores S.A., Aernnova Aerospace S.A., Airbus Helicopters España S.A., Aciturri Composites S.L. et Boeing, ainsi qu’environ 300 PME.
Italie : Leonardo (anciennement Finmeccanica), Thales Alenia Space, Avio Aero et UTC Aerospace Systems, ainsi que 600 PME.
Le tableau ci-dessous montre la valeur des exportations canadiennes vers ces cinq pays de 2013 à 2017.3 to these five countries in the period 2013–2017.
| Marché d’exportation | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| Royaume-Uni | 290,0 | 535,2 | 532,7 | 515,9 | 456,8 |
| France | 309,5 | 337,8 | 297,5 | 429,3 | 290,3 |
| Allemagne | 208,8 | 68,7 | 114,9 | 264,2 | 88,6 |
| Espagne | 41,5 | 12,1 | 11,5 | 370,2 | 200,5 |
| Italie | 46,4 | 33,4 | 36,9 | 95,1 | 95,6 |
| Total | 896,2 | 987,1 | 993,6 | 1 674,8 | 1 131,9 |
Source: Données sur le commerce en direct, résultats selon le code SH 88 (navigation aérienne ou spatiale)
Ces cinq marchés sont chapeautés par l’association European Aeronautics, Space, Defence and Security Industries (ASD) qui comporte des sections dans 24 nations de l’UE et représente plus de 3 000 entreprises. L’European Aerospace Cluster Partnership (EACP) soutient les activités des différentes grappes au sein du secteur.
Cette industrie offre des débouchés très variés :
- Conception aérodynamique
- Composantes de moteur et de technologies de propulsion
- Structures des cellules
- Avionique et autres sous-systèmes comme les trains d’atterrissage
- Outil de planification de vol
- Simulateurs de vol peu coûteux
- Systèmes de gestion de vol numériques
- Fabrication additive (impression 3D)
- Intérieurs d’aéronef
- Matériaux composites légers
- Services de maintenance, de réparation et de remise en état d’aéronefs
- Systèmes et équipements de navigation et de communication
- Équipement de servitude au sol et d’aéroport
Faits saillants : Royaume-Uni
- Le Royaume-Uni est le plus grand marché d’exportation de marchandises du Canada dans l’UE.
- C’est la seconde économie européenne après l’Allemagne.
- Si l’on tient seulement compte de la valeur en dollars, l’or brut est notre principale exportation vers le Royaume-Uni.
- Outre l’or, nous exportons surtout des métaux et des minerais, des carburants, des produits aéronautiques, de la machinerie, des dispositifs médicaux, du bois et des produits du papier ainsi que des produits agroalimentaires. En 2017, ces exportations ont totalisé 4,7 milliards de dollars (tandis que l’exportation d’or s’est chiffrée à 12,5 milliards).
- Accès aux marchés : même si nous avons une histoire et une langue commune, il est généralement plus efficace de faire son entrée sur le marché britannique en passant par un distributeur local aguerri et bien établi.
L’Union européenne est le plus grand importateur de produits agroalimentaires et de la mer. Selon Agriculture and Agri-Food Canada, l’UE est également le quatrième marché d’exportation de produits agroalimentaire du Canada, qui y a réalisé des ventes de plus de 3,5 milliards de dollars en 2016.
Toutefois, ce montant est relativement bas : en 2016, nous n’avons généré qu’environ 2 % des importations totales de l’UE en produits agroalimentaires, soit 163 milliards de dollars. Nous pourrions donc en conclure que le marché de l’UE a un énorme potentiel de croissance pour les Canadiens, surtout si l’on considère les nouveaux avantages offerts par l’AECG. Par exemple, dans le secteur de l’agriculture et des produits agroalimentaires, presque 94 % des lignes tarifaires agricoles de l’UE sont maintenant exemptes de droits de douane, et plusieurs seront ajoutées à la liste d’exemptions au cours des sept prochaines années. Dans le secteur des poissons et fruits de mer, les tarifs d’importation sur presque tous nos produits ont été éliminés, et d’ici sept ans, ils pourront tous entrer dans l’UE en franchise de droits.
Agriculture et Agroalimentaire Canada a défini plusieurs catégories d’exportations alimentaires très prometteuses pour le Canada en se basant sur des critères comme la taille et la croissance potentielle du marché. Voici les principaux clients potentiels et leur taux de croissance actuel :
Principaux marchés de l’UE pour le poisson et les fruits de mer canadiens
| Produit | Principaux importateurs | Croissance du marché 2012-2016 (%) |
|---|---|---|
| Morue | Pays-Bas, Royaume-Uni, France | 16 |
| Pétoncle | France, Pays-Bas, Royaume-Uni | 8 |
| Homard | France, Espagne, Belgique | 13 |
| Saumon | Suède, Danemark, France | 20 |
| Crevette | Espagne, France, Royaume-Uni | 10 |
Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada, Aperçu des débouchés
Notez que les tarifs pour la morue congelée, le crabe congelé et certains produits de crevettes disparaîtront au cours des trois à cinq prochaines années. Cliquez ici pour en savoir plus.
Principaux marchés de l’UE pour les produits agricoles canadiens
| Produit | Principaux importateurs | Croissance du marché 2012-2016 (%) |
|---|---|---|
| Baies | Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas | 24 |
| Blé dur | Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas | 16 |
| Graines de lin | Belgique, Allemagne, Pologne | 5 |
| Graines de moutarde | Allemagne, France, Belgique | 7 |
| Avoine | Royaume-Uni, Grèce, France | 18 |
| Légumineuses | Italie, Royaume-Uni, Espagne | 7 |
| Produits de l’érable | Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas | 16 |
Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada, Aperçu des débouchés
Principaux marchés de l’UE pour les produits alimentaires transformés
| Produit | Principaux importateurs | Croissance du marché 2012-2016 (%) |
|---|---|---|
| Produits de boulangerie | Royaume-Uni, Pays-Bas, France | 11 |
| Produits de santé naturels et produits biologiques | Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni | 11 |
| Nourriture pour animaux de compagnie | Allemagne, Autriche, Italie | 17 |
Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada, Aperçu des débouchés
Pour en savoir plus sur les débouchés du secteur agroalimentaire dans l’UE, consultez l’Information sur les marchés agricoles et alimentaires, mise à jour périodiquement par Agriculture et Agroalimentaire Canada.
Notez également que l’AECG n’a pas modifié les exigences réglementaires et sanitaires de l’UE sur les aliments et les fruits de mer. En voici quelques exemples :
- La viande, les fruits, les légumes et les produits de l’érable doivent être transformés dans une usine inscrite auprès de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).
- La viande et les produits dérivés doivent être transformés dans une usine approuvée par l’UE.
- À l’expédition, les produits doivent être assortis d’un certificat d’exportation ou d’un certificat de santé de l’ACIA.
- Les produits doivent respecter les exigences d’étiquetage alimentaire de l’UE.
L’UE impose également des normes de commercialisation précises pour les produits agroalimentaires et de la mer vendus frais aux consommateurs. Consultez les Normes de commercialisation sur le site du Trade Helpdesk de l’Union européenne pour en savoir plus.
Faits saillants : Allemagne
- L’Allemagne est le deuxième marché d’exportation du Canada dans l’Union européenne, derrière le Royaume-Uni.
- Ce pays est la plus grande économie d’Europe et génère environ 20 % du PIB annuel de l’Union européenne.
- Fort de 80 millions d’habitants, l’Allemagne possède le plus grand bassin de consommateurs de l’Union européenne.
- Parmi les principales exportations du Canada vers l’Allemagne, on compte de la machinerie, des métaux et des minerais, des dispositifs médicaux et scientifiques, des carburants, des produits agroalimentaires, des produits aéronautiques et du bois et des produits de papier. Ces exportations ont atteint 3,6 milliards de dollars en 2017.
- Accès aux marchés : les exportateurs doivent tenir compte des différences régionales de l’Allemagne lors de la planification de leur stratégie commerciale. La concurrence des entreprises locales peut être féroce, alors il peut être très avantageux de faire affaire avec des représentants locaux chevronnés.
L’Union européenne a importé 125 milliards de dollars en produits automobiles en 2016, soit 11 % des importations mondiales de ce secteur. Cette industrie génère des emplois directs et indirects pour 12,2 millions d’Européens et affiche les plus importants investissements en recherche et développement de l’UE, dont les dépenses dans la région s’élèvent à 60 milliards de dollars chaque année.
L’Allemagne est de loin le plus grand fabricant de véhicules motorisés de l’UE, suivie par l’Espagne, la France, le Royaume-Uni et la République tchèque. Les nations de l’UE ont produit collectivement 19,2 millions de véhicules motorisés en 2016.
L’AECG a éliminé les droits de douane sur toutes les pièces automobiles, et les tarifs restants sur certains véhicules construits au Canada seront éliminés dans les sept ans suivant l’adoption de l’AECG.
Le tableau suivant présente un aperçu des cinq plus grands fabricants de l’UE, selon le nombre de véhicules construits.
Principaux fabricants de véhicules motorisés de l’UE (nombre de véhicules construits en 2016)
| Pays | Voitures particulières | Véhicules utilitaires légers | Véhicules utilitaires moyens | Véhicules utilitaires lourds | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Allemagne | 5 542 971 | 414 686 | 34 835 | 133 714 | 6126206 |
| Espagne | 2 269 577 | 612 277 | 11 534 | 29 676 | 2923064 |
| France | 1 571 809 | 507 221 | 15 366 | 43 726 | 2138122 |
| Royaume-Uni | 1 731 656 | 75 137 | 4 871 | 12 354 | 1824018 |
| République tchèque | 1 342 920 | 0 | 0 | 1 217 | 1344137 |
| Total | 12 458 933 | 1 609 321 | 66 606 | 220 687 | 14355547 |
Source : Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA)
L’Union européenne est le siège de 15 grands constructeurs automobiles : le groupe BMW, DAF Trucks, Daimler, Fiat Chrysler Automobiles, Ford of Europe, Honda Motor Europe, Hyundai Motor Europe, Iveco, Jaguar Land Rover, le groupe PSA, le groupe Renault, Toyota Motor Europe, le groupe Volkswagen, Volvo Cars et le groupe Volvo.
C’est l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) qui chapeaute cette industrie, en étroite collaboration avec les 29 associations de constructeurs automobiles européens et avec l’European Council for Automobile R&D (EUCAR).
Le tableau suivant présente les plus grands importateurs de l’UE pour les deux principales catégories de produits automobiles canadiens (voiture et pièces) des cinq dernières années. À elles seules, ces catégories ont généré plus de 90 % des exportations automobiles canadiennes vers l’UE en 2017. Les tracteurs, les camions et les autres produits automobiles mineurs ont formé le reste.
Ventes à l’exportation de voitures et de pièces sur les principaux marchés de l’UE, de 2013 à 2017 (en millions de dollars)
| Marché d’exportation | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| Allemagne | 42,3 | 41,5 | 61,1 | 55,1 | 131,5 |
| Royaume-Uni | 17,9 | 15,7 | 31,0 | 53,3 | 76,0 |
| Finlande | 79,2 | 77,6 | 63,6 | 90,5 | 72,4 |
| France | 22,7 | 26,7 | 31,2 | 32,7 | 46,1 |
| Pologne | 4,6 | 6,3 | 9,9 | 13,1 | 24,4 |
| Belgique | 10,7 | 10,3 | 11,5 | 9,5 | 18,3 |
| Espagne | 4,0 | 7,2 | 13,6 | 14,2 | 18,1 |
| Pays-Bas | 8,9 | 23,5 | 11,7 | 11,9 | 15,6 |
| Italie | 6,2 | 4,7 | 5,6 | 5,5 | 14,2 |
| Suède | 9,9 | 8,5 | 8,1 | 6,8 | 8,7 |
| Lituanie | 2,2 | 2,8 | 2,5 | 2,8 | 7,7 |
| Total | 208,7 | 224,8 | 249,8 | 295,4 | 433,1 |
Source : Données sur le commerce en direct, résultats selon les codes SH 8703 (voitures) et 8708 (pièces).
Voici certains débouchés qui pourraient intéresser les entreprises canadiennes :
- Groupes motopropulseurs
- Systèmes de contrôle d’émissions
- Technologies d’économie de carburant
- Électrification de la transmission
- Technologies électriques et de batteries
- Matériaux légers
- Systèmes et équipements de sécurité
- Télématique et systèmes d’infodivertissement
- Équipements de diagnostic et de réparation
- Intérieurs de véhicules
- Pièces et composantes d’automobiles
L’industrie des technologies propres (« écotechnologies ») est constituée de plusieurs secteurs, chacun formé de différents sous-secteurs, dont voici quelques exemples :
- Bâtiments écologiques et efficacité énergétique
- Stockage de l’énergie et infrastructure de réseau
- Transports écologiques
- Énergies renouvelables et alternatives
- Préservation de l’environnement
On estime à plus d’un billion de dollars la valeur du marché des technologies propres dans l’Union européenne. Le plan de lutte contre les changements climatiques de l’UE prévoit une réduction de 20 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020, ce qui demandera des investissements considérables en produits, services et R-D.
La section suivante présente des exemples de marchés de technologies propres et de sous-secteurs potentiels qui pourraient procurer des occasions d’affaires aux entreprises canadiennes.
Royaume-Uni
Le Royaume-Uni vise actuellement un modèle économique à faible intensité de carbone et concentre ses efforts sur l’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique, les technologies écologiques, les technologies de réseaux électriques intelligents et les véhicules électriques. Son industrie des bâtiments écologiques est très dynamique, en particulier au chapitre des nouvelles constructions résidentielles et de la rénovation des anciennes structures. On note aussi une demande constante de produits de construction durables et de systèmes de contrôle écoénergétiques pour le bâtiment. La transition du Royaume-Uni vers l’utilisation de réseaux électriques intelligents nécessitera des infrastructures de mesure avancée, des technologies d’automatisation du réseau électrique, des systèmes à débit variable et des systèmes de gestion de l’énergie.
Allemagne
L’Allemagne connaît une forte demande d’équipements et de services de contrôle de la pollution, ce qui inclut la gestion des eaux et des eaux usées, la récupération de la chaleur des eaux usées, le contrôle de la pollution atmosphérique, les technologies de filtration, les systèmes de gestion des déchets solides, les technologies de recyclage de pointe et les technologies d’assainissement des sols.
Italie
L’Italie tend vers l’utilisation des réseaux électriques intelligents pour la distribution de l’électricité. L’État aura besoin de technologies de réseaux, de centres d’exploitation, de compteurs intelligents et de technologies pour encadrer l’intégration des énergies renouvelables au réseau électrique intelligent.
Espagne
L’Espagne est un chef de file en matière d’énergie renouvelable. Comme l’Italie, elle se tourne vers les réseaux électriques intelligents et les villes intelligentes : elle doit donc d’abord mettre au point les infrastructures de soutien. L’Espagne offre également toutes sortes de débouchés d’exportation dans les secteurs de la gestion et du traitement des eaux et des eaux usées ainsi que des technologies de contrôle et d’assainissement de la pollution.
Pays-Bas
Comme l’Espagne, les Pays-Bas sont un acteur de premier plan sur la scène de l’énergie renouvelable. En 2017, l’État néerlandais a eu recours à des mesures d’encouragement à l’investissement pour développer ses capacités solaires, éolienne côtière, de biomasse et géothermique. Le gouvernement accélère la mise en place des réseaux électriques intelligents dans le cadre de son programme d’innovation dans ce domaine, qui englobe 94 projets pilotes. Le développement de la production d’énergie renouvelable, l’utilisation de véhicules électriques et l’élaboration de systèmes de stockage de l’électricité exigeront aussi d’importantes modifications du réseau.
Suède
La Suède prévoit remplacer tous les combustibles fossiles par des énergies renouvelables d’ici 2020. Les bâtiments écologiques et l’efficacité énergétique sont au centre du plan national, qui comprend des habitations à basse consommation d’énergie, des modernisations pour réduire la consommation d’énergie, des projets de domotique, des systèmes de ventilation avec récupération de chaleur, ainsi que des fenêtres et des portes écoénergétiques.
Finlande
Parmi les principales initiatives de la Finlande en matière de technologie propre, on retrouve la mise en place de nouveaux systèmes de gestion des déchets (surtout dans l’industrie forestière), le recyclage des déchets municipaux, des technologies de surveillance et d’échantillonnage de la pollution de l’eau et de l’air, des technologies de réduction des particules et l’assainissement des sols contaminés.
Danemark
Le Danemark est très actif dans le secteur des bâtiments écologiques et dans le domaine des systèmes de réduction des incidences environnementales des ménages danois : architecture et matériaux de construction durables, systèmes de ventilation à récupération de chaleur, isolation et éclairage écoénergétique, gestion des déchets et systèmes d’eau et d’égout.
Marchés publics
En vertu de l’AECG, les entreprises canadiennes peuvent non seulement soumissionner des contrats gouvernementaux aux niveaux régional et municipal, mais aussi des contrats offerts par des entités locales comme les hôpitaux, les établissements d’enseignement et les services d’utilité publique. Puisque les dispositions de l’AECG sur les contrats gouvernementaux couvrent de nombreux sous-secteurs écotechnologiques comme les services d’ingénierie, les essais et les analyses techniques, les services sanitaires et de gestion des eaux usées et la collecte des ordures ménagères, les marchés publics offrent de bonnes occasions d’affaire pour les entreprises canadiennes du secteur des technologies propres.
Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive, car cette tendance vers l’efficacité énergétique, la durabilité de l’environnement et l’atténuation des changements climatiques dépasse les frontières de l’UE. Selon le créneau de votre entreprise, vous pourriez trouver des débouchés sur divers marchés européens.
Faits saillants : France
- La France est la troisième économie européenne après l’Allemagne et le Royaume-Uni et représente le deuxième bassin de consommateurs.
- L’industrie des services occupe une part croissante des activités économiques françaises, bien que les secteurs manufacturiers et agricoles soient toujours imposants.
- Le Canada exporte principalement vers la France des métaux et des minerais, de la machinerie, des produits aéronautiques, des dispositifs médicaux et scientifiques, des carburants, des produits pharmaceutiques, des produits agroalimentaires, des produits automobiles ainsi que du bois et des produits de papier. En 2017, ces exportations ont totalisé 3,1 milliards de dollars.
- Accès aux marchés : il est recommandé de faire affaire avec des partenaires français, car la concurrence peut être féroce et les acheteurs préfèrent se tourner vers les fournisseurs locaux qu’ils connaissent et en qui ils ont confiance.
Les entreprises canadiennes qui fournissent de l’équipement, des technologies et des services dans le secteur de l’extraction pourraient trouver des débouchés intéressants dans les industries de l’exploitation minière et de l’exploitation pétrolière et gazière de l’UE. Le tableau suivant présente les principaux marchés d’exportation des produits canadiens de ce secteur dans l’UE ainsi que leur chiffre d’affaires de 2013 à 2017.
Ventes à l’exportation des produits des domaines de l’exploitation minière, du pétrole et du gaz naturel sur les principaux marchés européens, de 2013 à 2017 (en millions de dollars)
| Marché d’exportation | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| Pays-Bas | 14,9 | 5,3 | 7,8 | 4,6 | 18,0 |
| Royaume-Uni | 28,0 | 14,6 | 19,8 | 16,9 | 13,7 |
| Suède | 18,3 | 14,3 | 4,5 | 5,3 | 8,0 |
| Finlande | 6,5 | 7,9 | 3,4 | 4,8 | 6,6 |
| Belgique | 6,7 | 14,5 | 7,8 | 10,0 | 5,2 |
| France | 4,8 | 3,6 | 7,3 | 3,3 | 4,6 |
| Espagne | 2,4 | 4,2 | 2,2 | 0,6 | 3,9 |
| Allemagne | 5,4 | 4,1 | 7,2 | 4,9 | 2,3 |
| Roumanie | 1,8 | 2,0 | 0,9 | 0,2 | 2,0 |
| Pologne | 0,3 | 0,3 | 2,1 | 0,3 | 1,3 |
| Total | 89,2 | 70,8 | 63,1 | 50,8 | 65,5 |
Source : Données sur le commerce en direct, résultats selon le code SCIAN 33313 (Fabrication de machines pour l’extraction minière et l’exploitation pétrolière et gazière)
La section suivante présente une liste de marchés de l’UE qui pourraient présenter des occasions d’affaires pour les fabricants d’équipement et les fournisseurs de services des secteurs pétrolier, gazier et minier.
2.5.1 – Exploitation minière
Bulgarie
Le secteur minier de la Bulgarie a bénéficié d’investissements considérables de la part du gouvernement et d’investisseurs étrangers au cours des dernières années. Le pays compte d’importants gisements minéraux (plomb, zinc et minerai de cuivre), qui contribuent largement à son PIB. Les experts canadiens de l’exploitation minière pourraient donc faire de bonnes affaires sur ce marché.
Finlande
Le marché finlandais de l’exploitation minière est bien développé : le pays est situé à proximité des principaux marchés et compte des usines de transformation de minerais. Un bon nombre d’entreprises canadiennes de ce secteur sont établies en Finlande et ont d’importants actifs là-bas. Le pays extrait principalement des métaux communs, de l’or et des éléments du groupe du platine, ainsi que des minerais industriels. La production de minéraux contribue grandement à l’économie intérieure.
Hongrie
La Hongrie possède d’importants gisements d’uranium, de cuivre, de charbon et de bauxite. Bien que l’exploitation minière soit un secteur secondaire de son économie, elle a récemment montré de nouveaux signes de croissance et pourrait présenter des débouchés dans le futur.
Espagne
Très actif, le secteur minier espagnol attire l’expertise des entreprises canadiennes depuis plusieurs années. Le pays possède de vastes réserves de minerais industriels, de carrières, de pierres ornementales et de minerais métalliques. Les grands projets d’exploitation minière comprennent Río Tinto (cuivre), Las Cruces (cuivre), Agua Blanca (nickel), Aznalcóllar (zinc) et Salave (or).
2.5.2 – Pétrole et gaz naturel
Croatie
La Croatie espère améliorer sa sécurité énergétique en renforçant sa capacité sur le marché intérieur et en attirant des investissements étrangers. Dans l’objectif de diversifier les sources de ses importations de gaz, la Croatie construit actuellement un terminal de gaz naturel liquéfié sur l’île de Krk et soutient la construction de l’Ionian Adriatic Pipeline.
Chypre
L’exploration et l’exploitation des gisements de gaz naturel au large de Chypre exigeront des services auxiliaires.
Pologne
La Pologne espère améliorer sa sécurité énergétique et pour y arriver, elle devra combler les besoins intérieurs de ce secteur en matière d’équipement, de production et de formation. À long terme, le pays prévoit diversifier ses sources d’approvisionnement en pétrole et en gaz naturel pour être moins dépendant de la Russie.
Roumanie
La Roumanie est le plus grand producteur de pétrole et gaz naturel de l’Europe centrale et orientale, et le nouveau gisement découvert dans la mer Noire pourrait tripler ses réserves. Le pays occupe une position stratégique sur le marché énergétique européen et possède un vaste réseau d’infrastructures gazières et pétrolières ainsi qu’une capacité de raffinage pouvant accumuler des surplus. Toutefois, les raffineries sont désuètes et doivent être restaurées et modernisées.
La Roumanie collabore également avec la Bulgarie, la Roumanie et l’Autriche à un projet de gazoduc BRUA, dont une section de 528 kilomètres traversera le pays. Ce projet pourrait offrir des débouchés aux entreprises canadiennes dans les domaines des services d’ingénierie, d’approvisionnement en équipement et des services d’experts-conseils.
L’Union européenne est le troisième importateur de produits forestiers au monde. En 2016, l’UE a généré 14 % des importations mondiales dans ce secteur, pour un total de 48 milliards de dollars. Selon Eurostat, le Canada a terminé au onzième rang des fournisseurs cette année là.
L’AECG sera très profitable pour les exportations de cette industrie vers l’UE puisque les tarifs pour les produits forestiers oscillaient entre 2 et 10 %. Grâce à l’AECG, tous les produits forestiers canadiens ont maintenant un accès exempt de droits et de contingentement au marché européen.
Le tableau suivant présente la valeur des exportations canadiennes de l’industrie forestière et les principaux marchés d’exportation de l’UE. En 2017, les exportations canadiennes de ces produits vers l’ensemble de l’UE ont totalisé 1,1 milliard de dollars.
Ventes à l’exportation des produits en bois sur les principaux marchés de l’UE, de 2013 à 2017 (en millions de dollars)
| Marché d’exportation | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| Royaume-Uni | 226,2 | 250,5 | 289,3 | 381,3 | 370,2 |
| Belgique | 48,4 | 46,8 | 37,9 | 68,6 | 64,9 |
| France | 32,3 | 28,9 | 24,1 | 28,4 | 28,9 |
| Pays-Bas | 21,5 | 26,3 | 23,9 | 26,2 | 28,8 |
| Allemagne | 31,0 | 24,7 | 24,5 | 24,0 | 21,9 |
| Italie | 51,3 | 48,7 | 23,7 | 21,7 | 15,7 |
| Espagne | 1,3 | 5,4 | 7,6 | 7,9 | 9,9 |
| Total | 412,1 | 431,4 | 431,0 | 558,1 | 540,4 |
Source : Données sur le commerce en direct, résultats selon le code SH 47 (Bois, liège et leurs ouvrages)
Ventes à l’exportation des dérivés du papier sur les principaux marchés de l’UE, de 2013 à 2017 (en millions de dollars)
| Marché d’exportation | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| Royaume-Uni | 57,3 | 101,9 | 132,8 | 140,5 | 109,4 |
| Allemagne | 38,5 | 50,7 | 53,7 | 56,8 | 68,3 |
| Italie | 15,0 | 17,7 | 16,3 | 27,9 | 28,6 |
| Espagne | 7,4 | 13,4 | 5,4 | 10,8 | 25,6 |
| France | 15,1 | 22,2 | 18,6 | 20,9 | 24,3 |
| Irlande | 8,7 | 16,3 | 20,9 | 24,7 | 22,4 |
| Pays-Bas | 9,2 | 25,6 | 17,5 | 17,9 | 15,3 |
| Total | 151,2 | 247,8 | 265,0 | 299,6 | 293,9 |
Source : Données sur le commerce en direct, résultats selon le code SH 48 (Papiers et cartons)
Ventes à l’exportation de pâte de bois sur les principaux marchés de l’UE, de 2013 à 2017 (en millions de dollars)
| Marché d’exportation | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| Allemagne | 78,8 | 86,1 | 62,7 | 67,4 | 55,6 |
| Pays-Bas | 33,2 | 34,8 | 60,2 | 41,8 | 43,5 |
| Italie | 143,1 | 75,4 | 80,2 | 65,8 | 33,6 |
| Espagne | 29,6 | 33,3 | 31,5 | 32,9 | 25,7 |
| France | 24.5 | 22,6 | 23,0 | 24,9 | 23,1 |
| Irlande | 2,0 | 1,3 | 3,1 | 10,0 | 5,4 |
| Finlande | 3,4 | 2,4 | 2,0 | 2,8 | 3,5 |
| Total | 314,6 | 255,9 | 262,7 | 245,6 | 190,3 |
Source : Données sur le commerce en direct, résultats selon le code SH 47 (Pâte de bois et d’autres matières fibreuses cellulosiques)
Il y a actuellement une forte demande de produits forestiers canadiens dans l’UE (granules de bois, bois scié et tranché, pâte de bois chimique, composantes de siège, entre autres). En plus des exportations traditionnelles, le sous-secteur émergent des biotechnologies pourrait offrir des débouchés pour l’industrie forestière du Canada. Les copeaux de bois, par exemple, peuvent être transformés en solutions biochimiques servant à la fabrication de différents produits comme des colles, des nettoyants, des solvants et des matériaux d’isolation. La nanocellulose cristalline et les filaments de cellulose, autres dérivés du bois, peuvent servir à la fabrication de peintures, de vernis, de matériaux composites et de produits d’emballage et de plastique.
Faits saillants : Italie
- L’Italie, quatrième économie de l’UE, est un marché bien établi et évolué.
- Le Nord de l’Italie est l’une des régions les plus industrialisées et les plus prospères de l’Europe. Une bonne partie de cette industrie est composée de PME spécialisées dans la fabrication de biens de consommation de qualité.
- Le Canada exporte principalement vers l’Italie des produits pharmaceutiques, des carburants, de la machinerie, des produits agroalimentaires, des produits aéronautiques, des dispositifs médicaux et scientifiques, des métaux et des minerais, du bois et des produits de papier et des produits automobiles. En 2017, ces exportations ont totalisé 2,2 milliards de dollars.
- Les exportateurs canadiens de tous les secteurs doivent s’attendre à une vive concurrence de la part des entreprises de l’UE.
- Accès aux marchés : Vous devez faire affaire avec un agent, un distributeur ou un partenaire local si vous voulez réussir votre entrée sur le marché italien. Dans la culture italienne, les relations personnelles sont au centre des affaires : il sera donc important d’entretenir des relations étroites avec vos associés.
L’Union européenne est le quatrième importateur de matériel de TIC au monde et le premier importateur de services de TIC. L’UE est aussi le second marché d’exportation du Canada pour ces biens et services, après les États-Unis.
Le marché des TIC de l’UE est en pleine croissance. Selon Bitkom, une importante association industrielle allemande, les revenus de ce secteur se sont élevés à près de 700 milliards d’euros en 2017. Cette croissance se concentre surtout du côté des technologies de l’information, et particulièrement dans les logiciels et les services de TI. À l’inverse, le sous-secteur des télécommunications affiche un taux de croissance à la baisse. On peut donc supposer que les logiciels et les services de TI offriront de bons débouchés aux exportateurs canadiens dont les produits conviennent.
Les plus grands marchés de TIC de l’UE sont le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, l’Espagne et l’Italie. Il est difficile de rassembler des statistiques sur l’exportation de services de TIC du Canada, mais la valeur des exportations de matériel de TIC vers ces marchés et d’autres marchés secondaires (où les ventes s’élèvent à plus de 10 millions de dollars en 2017) est présentée dans le tableau ci-dessous.
Ventes à l’exportation de produits de TIC sur les principaux marchés de l’UE, de 2013 à 2017 (en millions de dollars)
| Marché d’exportation | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| Pays-Bas | 98,6 | 116,9 | 130,3 | 119,8 | 174,6 |
| Royaume-Uni | 189,8 | 225,0 | 242,1 | 180,1 | 166,1 |
| Allemagne | 132,2 | 118,3 | 165,8 | 170,3 | 141,4 |
| France | 104,1 | 80,9 | 99,4 | 89,5 | 103,9 |
| Italie | 34,3 | 27,0 | 34,2 | 38,1 | 26,4 |
| Espagne | 12,8 | 17,0 | 23,1 | 17,9 | 21,8 |
| Irlande | 16,9 | 16,6 | 18,9 | 20,1 | 19,.5 |
| Suède | 22,3 | 27,6 | 23,5 | 31,5 | 17,7 |
| Belgique | 21,6 | 19,9 | 23,5 | 18,4 | 16,9 |
| Hongrie | 8,9 | 10,5 | 6,6 | 7,9 | 12,3 |
| Total | 641,3 | 659,6 | 767,3 | 693,4 | 700,7 |
Source : Données sur le commerce en direct, résultats selon les codes SCIAN 3341 (Fabrication de matériel informatique et périphérique), 3342 (Fabrication de matériel de communication), 3343 (Fabrication de matériel audio et vidéo) et 3344 (Fabrication de semi-conducteurs et d’autres composants électroniques).
Ensemble, les cinq principaux marchés dressent un portrait réaliste des débouchés de l’UE pour les entreprises canadiennes de TIC. En voici quelques exemples :
Royaume-Uni
La Grande-Bretagne est le plus grand marché d’exportation de TIC du Canada en Europe et on y trouve les plus importants marchés infonuagiques et de centres de données au monde. La stratégie en matière de TIC du gouvernement est intimement liée aux technologies infonuagiques, et les entreprises britanniques conçoivent une vaste gamme de logiciels d’applications. Le pays a également le plus grand marché de téléphonie mobile de l’Europe et les entreprises sont toujours à la recherche d’applications qui plairont aux consommateurs et aux gens d’affaires.
Allemagne
L’Allemagne est le plus important marché de TIC d’Europe et son gouvernement a fait de ce secteur une priorité. Le pays est également l’hôte de nombreux salons commerciaux parmi les plus courus au monde, qui peuvent ouvrir des portes aux entreprises de TIC canadiennes ambitieuses. Les principaux sous-secteurs sont la sécurité des TI (en particulier pour l’infrastructure critique), l’infonuagique, les plateformes commerciales intelligentes, la technologie des centres de données et l’intégration des systèmes.
France
La France est le troisième marché de logiciels et de services informatiques de l’UE. La demande de technologie de cybersécurité augmente rapidement, en partie en raison de la nouvelle législation et des subventions gouvernementales pour l’élaboration de nouveaux produits dans ce sous-secteur. Parmi les principaux domaines, on retrouve l’infonuagique, le commerce en ligne, les applications pour téléphones intelligents et les technologies de « mégadonnées ». Du côté des télécommunications, on dénombre des débouchés dans le domaine des produits et services de téléphonie mobile et de connexion à large bande, ainsi que d’autres solutions sans fil.
Italie
Le marché de la téléphonie mobile de l’Italie est l’un des plus vastes et des plus avancés de l’UE, tandis que son marché de matériel et de services de TIC se hisse au quatrième rang en Europe. Les entreprises cherchant des occasions d’affaires dans le domaine des logiciels et des services en trouveront dans les secteurs de la sécurité infonuagique mobile, des contrôles de gestion d’accès et de la gestion de contenu sécurisé. Du côté du matériel, il y a une demande de dispositifs de gestion des menaces, du matériel pare-feu et de RPV (ou « VPN »), et de systèmes de détection d’intrusion.
Espagne
L’Espagne est l’un des plus grands marchés de TIC de l’Europe : on y trouve plus de 33 000 entreprises allant de multinationales comme Oracle et IBM jusqu’aux petits créateurs de logiciels. Les principaux segments du marché espagnol sont la production de contenu numérique, la création de logiciels, la télécommunication et la fabrication de matériel. L’Espagne a d’ailleurs lancé sa stratégie numérique 2020, qui comprend le déploiement de réseaux ultrarapides, le développement de l’économie numérique et une augmentation des dépenses publiques et privées en recherche et développement.
Faits saillants : Espagne
- L’Espagne est la cinquième économie de l’UE, et sa population de 47 millions d’habitants en fait l’un des plus grands bassins de consommateurs de l’Europe.
- Un grand nombre de multinationales se sont installées en Espagne, permettant ainsi aux entreprises locales de devenir d’importants acteurs dans les secteurs bancaires, des télécommunications, des infrastructures, de l’automobile et de l’énergie.
- Les récentes réformes économiques ont réduit les coûts et amélioré la productivité du marché espagnol, amplifiant ainsi sa capacité concurrentielle. L’Espagne est aujourd’hui une excellente porte d’entrée pour les marchés de l’UE.
- Le Canada exporte principalement vers l’Espagne des métaux et des minerais, des produits aéronautiques, des carburants, des produits agroalimentaires, de la machinerie, du bois et des produits de papier, des dispositifs médicaux et scientifiques, des produits automobiles et des produits pharmaceutiques.
- Accès aux marchés : il est essentiel de rencontrer les clients et les partenaires potentiels en personne. Comme en Italie, les gens d’affaires espagnols préfèrent établir des relations personnelles solides avec les fournisseurs avant de traiter avec eux.
Depuis quelques années, l’Union européenne est à la traîne en matière d’investissements dans les projets d’infrastructures. Toutefois, à partir de 2018, on remarque une timide augmentation des investissements. Au fil du temps, cette nouvelle tendance devrait stimuler une demande de biens et de services liés aux infrastructures dans toute l’UE.
Une bonne partie de cette demande pourrait provenir de « l’Europe émergente », c’est-à-dire les anciens membres du bloc soviétique, car le développement économique de cette région accuse un certain retard et a donc plus de chemin à faire. Par conséquent, le secteur de l’infrastructure risque d’y connaître une vive croissance au cours des prochaines années, tandis que dans le reste de l’UE, sa croissance devrait être plus modérée.
Les projets suivants sont des exemples d’engagements en matière d’infrastructures prévus ou en cours dans l’Union européenne.
Pays-Bas
Trois gros projets de voirie sont actuellement en phase d’approvisionnement : le tunnel de Blankenburg (600 millions d’euros), les projets de jonction de l’A13 et de l’A16 à Rotterdam et de route en remblai de l’Afsluitdijk (1 milliard d’euros), ainsi qu’un élargissement de l’autoroute A9 à la hauteur d’Amstelveen. Du côté de l’énergie renouvelable, les Pays-Bas ont négocié les mécanismes de financement pour deux énormes parcs éoliens dans la mer du Nord. Selon le Forum économique mondial, les Pays-Bas possèdent déjà les meilleures infrastructures de l’UE et comptent bien les améliorer encore davantage.
Allemagne
En 2016, le gouvernement allemand a lancé son Plan fédéral d’infrastructure de transport 2030. D’une valeur de 270 milliards d’euros, ce plan rassemble une centaine de projets liés aux routes, aux chemins de fer et aux voies navigables et vise principalement à consentir des investissements pour remplacer et mettre à niveau les infrastructures ainsi que pour de nouveaux projets de construction. Ces projets portent principalement sur le transport efficace des passagers et des marchandises, les réseaux d’infrastructures à grande capacité, l’amélioration de la sécurité et l’atténuation des changements climatiques.
Royaume-Uni
Le marché de la construction britannique pourrait connaître une croissance modérée au cours des prochaines années tandis que les effets du nouveau plan d’infrastructures national du Royaume-Uni commencent à se faire sentir. De nombreux gros projets d’infrastructure sont à venir, comme la mise à niveau des autoroutes nationales et des liaisons ferroviaire, l’augmentation de la capacité des aéroports et des ports, l’amélioration de la production d’électricité et le renforcement de la protection contre l’érosion et la montée des océans.
Espagne
L’Espagne s’intéresse à nouveau au développement de ses infrastructures et prévoit investir dans 20 000 kilomètres de routes et dans la construction d’hôpitaux. Le gouvernement maintient également son engagement à investir dans les énergies renouvelables, en particulier dans le solaire et l’éolien.
Slovaquie
Grâce au soutien financier de l’UE, la Slovaquie a pu réaliser de nombreux projets de voirie, dont la nouvelle autoroute de contournement à Bratislava d’une valeur d’un milliard d’euros.
République tchèque
La République tchèque a débloqué un budget de 380 millions d’euros pour la modernisation de ses gares et de son réseau ferroviaire. Un projet de mise à niveau de l’autoroute D4 en partenariat public-privé est également en préparation.
Pologne
La Pologne planifie actuellement plusieurs projets de transport, d’infrastructures sociales et de production d’énergie à partir de déchets. Le pays prévoit également construire l’un des plus grands aéroports d’Europe, qui pourrait accueillir environ 50 millions de passagers chaque année.
Bulgarie
La Bulgarie a consenti d’importants investissements pour la construction et la modernisation des routes, des aéroports et des ports. Dans le cadre du programme Connecting Europe Facility, 111 millions d’euros sont investis dans trois grands projets d’infrastructures : la ligne de chemin de fer de Plovdiv, la modernisation de la route reliant Sofia et Kalotina, et le développement du port de Burgas.
Puisque l’AECG a éliminé tous les tarifs sur les produits utilisés pour la construction et l’entretien des infrastructures, il est maintenant plus facile pour les fabricants de matériaux de construction, d’outillage électrique ou de produits ferroviaires d’affronter la concurrence dans le secteur de l’infrastructure de l’UE.
Si vous offrez des services liés au développement des infrastructures (ingénierie, conception architecturale, services environnementaux, etc.), vous pourrez d’ailleurs profiter des dispositions de l’AECG sur la mobilité de la main-d’œuvre. Grâce à ces dispositions, il est maintenant plus facile pour les employés mutés à l’intérieur d’une entreprise, les fournisseurs de services en sous-traitance et les professionnels indépendants de travailler ou de faire des affaires dans l’UE.
De plus, l’AECG permet non seulement aux entreprises canadiennes de soumissionner des contrats d’infrastructure aux niveaux régional et municipal, mais aussi ceux des hôpitaux, des établissements d’enseignement et des services d’utilité publique.
L’Union européenne est le second importateur mondial de technologies médicales, et notre second marché d’exportation en importance dans ce secteur après les États-Unis. Le tableau suivant présente la valeur des ventes canadiennes destinées aux principaux marchés de l’UE, selon les différents sous-secteurs.
Ventes à l’exportation de dispositifs médicaux sur les principaux marchés de l’UE, de 2013 à 2017 (en millions de dollars)
| Type de dispositif | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| Bougies, cathéters et drains | 37,3 | 46,9 | 76,2 | 104,3 | 132,0 |
| Instruments médicaux et chirurgicaux | 15,8 | 19,4 | 12,6 | 16,8 | 18,9 |
| Appareils de diagnostic | 5,8 | 10,8 | 11,6 | 14,0 | 14,5 |
| Électrocardiographes | 6,1 | 11,1 | 10,7 | 8,9 | 13,9 |
| Appareils de diagnostic par balayage ultrasonique | 5,2 | 3,5 | 2,6 | 2,0 | 6,6 |
| Instruments et appareils dentaires | 1,9 | 2,5 | 3,1 | 2,5 | 3,5 |
| Aiguilles tubulaires et aiguilles à sutures | 0,3 | 0,3 | 0,6 | 0,9 | 1,3 |
| Instruments ophtalmologiques | 0,3 | 0,3 | 0,3 | 0,4 | 0,8 |
| Appareils à rayons ultraviolets ou infrarouges | 0,1 | 0,9 | 0,0 | 0,9 | 0,7 |
| Tours dentaires | 0,1 | 0,3 | 0,6 | 0,6 | 0,4 |
| Seringues | 0,0 | 0,3 | 0,7 | 0,1 | 0,1 |
| Appareils d’imagerie par résonance magnétique | 1,9 | 0,0 | 0,0 | 0,4 | 0,0 |
| Total | 74,7 | 96,4 | 119,0 | 151,7 | 192,8 |
Source : Données sur le commerce en direct, résultats selon le code SH 9018 (Instruments/appareils pour médecine, chirurgie et art vétérinaire).
Voici quelques exemples de marchés de l’UE qui pourraient offrir des débouchés aux fabricants de dispositifs médicaux.
Belgique
Le marché belge des fournitures et des dispositifs médicaux a été estimé à 2,4 milliards de dollars américains en 2017 et affiche un taux de croissance annuel de 4 %. La production interne de matériel médical comble moins de 10 % des besoins du pays : l’importation est donc cruciale pour son système de santé. De plus, la Belgique est un important carrefour de transbordement et joue le rôle de centre de distribution de l’UE pour de nombreuses entreprises du secteur. Ses principales importations incluent des appareils de diagnostic par imagerie, des produits orthopédiques et implantables ainsi que des instruments médicaux et chirurgicaux.
France
Le marché des dispositifs médicaux français a généré un chiffre d’affaires de près de 30 milliards d’euros en 2017 et devrait continuer à croître à un rythme annuel de 4 % pendant plusieurs années. Cette industrie est composée en grande partie par 1 300 PME qui concentrent généralement leurs activités dans un créneau précis. Les principaux débouchés de ce secteur sont la chirurgie non effractive, les produits orthopédiques, les dispositifs médicaux jetables, l’imagerie médicale et l’équipement de soins intensifs et de réadaptation.
Allemagne
Avec des ventes annuelles d’environ 30 milliards d’euros, l’Allemagne est le plus grand marché de dispositifs médicaux de toute l’Europe. Le pays compte de nombreuses multinationales sur son territoire, comme GE Healthcare, Medtronic et 3M, mais la majorité des acteurs (80 %) du secteur sont des PME. Les principaux moteurs de croissance de cette industrie sont la capacité d’innovation du secteur, une structure financière solide et une conjoncture de l’investissement qui encourage les jeunes entreprises.
Irlande
Le secteur des technologies médicales irlandais, qui emploie environ 29 000 personnes, se taille une place parmi les centres mondiaux de l’industrie. L’Irlande exporte des produits médicaux vers plus de 100 marchés, et 18 des 25 plus grandes entreprises de technologies médicales au monde y sont bien établies. Les fabricants canadiens de dispositifs médicaux pourraient trouver des débouchés dans les appareils électromédicaux, de diagnostic, de cardiologie et de chirurgie, les équipements orthopédiques et de réadaptation, ainsi que les dispositifs d’assistance et de cybersanté.
Espagne
L’Espagne est un marché intéressant pour les fabricants de dispositifs médicaux canadiens. Les secteurs d’intérêt actuels sont les suivants : les appareils de diagnostic et les systèmes d’administration des médicaments, les technologies appliquées aux cellules souches, les appareils cardiaques, les technologies dentaires, les implants post-traumatiques et la nanotechnologie.
Royaume-Uni
Le marché des dispositifs médicaux du Royaume-Uni génère des profits d’environ 11 milliards de dollars américains chaque année. Le National Health Service (le service de santé publique britannique) est le principal acheteur de dispositifs médicaux et comble environ 85 % des besoins du pays en soins de santé. Les principaux débouchés de ce secteur sont la télémédecine, la technologie d’assistance, les équipements de surveillance électronique, les technologies de soins à domicile, les technologies de traitement du cancer et les appareils de réadaptation et de diagnostic.
Faits saillants : Pays-Bas
- Les Pays-Bas sont la sixième économie de l’UE et proposent l’un des climats d’affaires et d’investissements les plus favorables au monde.
- Le pays abrite le plus grand port d’Europe, Rotterdam, qui se trouve dans un rayon de 300 kilomètres de plus 170 millions de consommateurs européens, et peut se vanter d’avoir le réseau de logistique et de distribution le plus efficace de toute l’Union européenne.
- Les facteurs susmentionnés font des Pays-Bas un excellent point de départ pour les exportateurs qui désirent s’établir en Europe.
- Le Canada exporte principalement vers les Pays-Bas des carburants, des métaux et des minerais, de la machinerie, des dispositifs médicaux, des produits agroalimentaires, des produits pharmaceutiques, des produits aéronautiques, du bois et des produits de papier. En 2017, ces exportations ont totalisé 2,9 milliards de dollars.
- Accès aux marchés : privilégiez les distributeurs et gardez en tête que le prix est un facteur déterminant pour réussir votre entrée sur le marché. Les produits doivent également être adaptés aux préférences régionales.
L’Union européenne est le second importateur de produits pharmaceutiques au monde et est responsable de 24 % des importations mondiales dans ce secteur. En 2017, les exportations canadiennes vers l’UE se sont chiffrées à 1,4 milliard de dollars, ce qui en fait notre second marché étranger pour ce type de produit après les États-Unis.
L’industrie pharmaceutique joue un rôle de premier plan dans l’économie européenne. Elle emploie plus de 700 000 personnes et investit des dizaines de milliards d’euros dans la recherche et le développement chaque année. Pour ce qui est des ventes, les plus grands marchés de l’UE sont l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France, l’Italie et l’Espagne.
Voici quelques-unes des grandes entreprises de ce secteur :
- Bayer AG fabrique des produits biotechnologiques, des produits pharmaceutiques vétérinaires et des produits de soins de santé grand public.
- Roche est une entreprise pharmaceutique internationale avec deux grandes divisions : les produits pharmaceutiques et les produits diagnostiques. Ses filiales comprennent Genentech, Chugai Produits Pharmaceuticals et Ventana.
- Novartis est établie en Suisse et se spécialise dans les médicaments en vente libre, la santé animale, les produits de diagnostic et plusieurs autres produits pharmaceutiques. Ses filiales comprennent Chiron Corporation, Ciba Vision et Sandoz.
- Sanofi est le plus grand fabricant de vaccins au monde et se spécialise également dans les produits liés à l’oncologie, aux thromboses, à la médecine interne, aux deux types de diabète, au système nerveux et à l’appareil circulatoire. Ses filiales comprennent Genzyme, Chattem, Zentiva, Medley, Nichi-Iko et Sanofi Pasteur.
- GlaxoSmithKline est une entreprise britannique qui fabrique des produits pharmaceutiques, des produits biologiques, des vaccins et des produits de soins de santé grand public.
C’est la Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques (EFPIA) qui supervise les activités du secteur pharmaceutique de l’UE.
Le tableau suivant présente les principaux marchés d’exportations de l’UE pour les produits pharmaceutiques des cinq dernières années (marchés ayant généré un chiffre d’affaires supérieur à 5 milliards de dollars en 2017).
Vente à l’exportation de produits pharmaceutiques sur les principaux marchés de l’UE, de 2013 à 2017 (en millions de dollars)
| Marché d’exportation | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| Italie | 369,2 | 736,6 | 485,9 | 486,5 | 463,1 |
| Belgique | 137,8 | 363,8 | 346,5 | 246,9 | 353,8 |
| Irlande | 100,6 | 137,1 | 282,9 | 220,0 | 199,5 |
| France | 70,3 | 84,0 | 93,2 | 103,2 | 100,6 |
| Pays-Bas | 123,3 | 114,2 | 90,4 | 105,6 | 88,4 |
| Allemagne | 75,4 | 63,0 | 76,9 | 76,9 | 86,2 |
| Royaume-Uni | 198,2 | 68,1 | 92,9 | 50,8 | 56,5 |
| Espagne | 31,2 | 9,2 | 11,3 | 9,9 | 14,7 |
| Danemark | 12,5 | 3,5 | 7,8 | 3,9 | 11,2 |
| Total | 1 118,5 | 1 579,5 | 1 487,8 | 1 303,6 | 1 373,9 |
Source : Données sur le commerce en direct, résultats selon les codes SH 3001, 3002, 3003, 3004, 3005 et 3006.
Les entreprises pharmaceutiques canadiennes ont cerné des occasions d’affaire dans l’UE pour de nombreux produits, dont les suivants (la valeur des exportations en 2017 est indiquée entre parenthèses) :
- Médicaments sous forme de doses mesurées et conditionnées pour la vente au détail (1,1 milliard de dollars)
- Sang, vaccins, toxines et produits similaires (150 millions de dollars)
- Médicaments non mesurés et non conditionnés pour la vente au détail (93 millions de dollars)
- Réactifs, gels et fils de suture (28 millions de dollars)
- Pansements (4 millions de dollars)
Si vous fabriquez des produits pharmaceutiques en vue de les exporter vers l’UE, les dispositions de l’AECG simplifieront l’inspection et la certification de vos usines de production au Canada. En vertu de l’accord, le Canada et l’Union européenne peuvent reconnaître réciproquement les résultats des inspections. Par conséquent, si vos procédés de fabrication respectent les normes applicables au Canada, ils pourraient être acceptés dans l’UE sans qu’une seconde inspection soit nécessaire.
Cela dit, vous devez toujours obtenir l’autorisation du pays ou de l’UE pour vendre des produits pharmaceutiques dans les pays de l’UE. De plus, si vous n’êtes pas établis dans l’un de ces pays, vous devrez vendre vos produits par l’entremise d’un importateur ou d’un représentant.
Notez également que les règles et les politiques relatives à la tarification et au remboursement des produits pharmaceutiques varient sur le territoire de l’UE. Assurez-vous de bien comprendre les subtilités du système local avant de conclure une vente.
En plus des produits, la plupart des secteurs présentés précédemment ont besoin de certains services. Les entreprises canadiennes peuvent ainsi trouver des débouchés dans de nombreux domaines, dont les suivants :
- Services d’ingénierie, d’architecture et de construction
- Services de technologies océaniques et marines
- Soins de santé et éducation
- Logiciels et technologies de l’information
- Gestion et services administratifs
- Services environnementaux (p. ex., traitement des eaux, assainissement des déchets et de la pollution, énergies de remplacement).
Faits saillants : Belgique
- La Belgique est reconnue pour sa diversité linguistique et culturelle, et la qualité de ses infrastructures logistiques en fait l’un des principaux centres de distribution de l’UE. En tenant compte de ces facteurs, la Belgique peut être un excellent marché-test pour les exportateurs qui aimerait prendre de l’expansion en Europe.
- Tandis que l’économie belge se classe au neuvième rang de l’UE, la population de la Belgique (11 millions) jouit de l’un des revenus par habitant les plus élevés d’Europe.
- Si l’on se fie à la valeur en dollars, les diamants sont la principale exportation du Canada vers la Belgique. Outre les diamants, le Canada exporte des métaux et des minerais, des produits pharmaceutiques, des produits agroalimentaires, de la machinerie, des produits en bois, des engrais, des véhicules automobiles et des dispositifs médicaux et scientifiques. En 2017, ces exportations ont totalisé 2 milliards de dollars (auxquels s’ajoute la valeur de nos exportations de diamants, évaluées à 1,33 milliard de dollars).
- Accès aux marchés : pour la majorité des entreprises canadiennes, faire affaire avec des distributeurs, des grossistes ou des détaillants spécialisés est la meilleure façon d’accéder au marché belge.