Cet automne, nous invitons 2 500 entrepreneurs canadiens à repousser les frontières internationales. Notre accélérateur mondial prend la forme d’un événement pancanadien destiné aux entreprises du Canada ayant pour objectif d’accroître leurs ventes à l’international.

Mentors, chefs de marque et financiers seront présents à cette occasion afin d’entendre chacune des entreprises canadiennes participantes expliquer en quoi elle devrait être sélectionnée afin de représenter le commerce canadien sur la scène internationale. Cet événement pancanadien débouchera sur le Défi canadien de l’exportation, une soirée de gala tenue le 18 octobre sur la Colline du Parlement lors de laquelle les gagnants régionaux se feront compétition afin de remporter jusqu’à 100 000 dollars en capitaux de lancement pour leur expansion internationale.

La première cohorte d’entrepreneurs mondiaux de 2018 du Canada ainsi formée n’est que le début de l’aventure. Voici trois raisons pour lesquelles les petites entreprises canadiennes sont bien placées pour percer les marchés mondiaux :

1. Le Canada fait bonne figure dans le monde

Il n’est pas inhabituel que les petites et moyennes entreprises avec qui nous faisons affaire nous racontent que les ventes internationales sont venues à elles, plutôt que le contraire. Voilà tout le pouvoir de la marque canadienne.

Lorsque Heather Abbey a fondé Indig Inc. il y a huit ans, elle ne s’imaginait pas que son entreprise deviendrait un jour une entreprise mondiale. Basée sur le Web et décrite par certains comme une sorte d’Etsy version autochtone, l’entreprise a démarré en 2010 sous la forme d’une plateforme de commerce en ligne locale destinée aux artisans autochtones voulant vendre leurs objets d’art et leurs bijoux. Abbey est originaire de la Première Nation de Little Pine située près de Saskatoon. Sa mission était simple : elle souhaitait utiliser Internet pour aider les membres de sa collectivité à vendre leurs produits en ligne.

Très tôt, le site d’Abbey a attiré les acheteurs étrangers ainsi que des artisans amérindiens de la Nouvelle-Zélande et de l’Amérique du Sud qui souhaitaient utiliser la plateforme. Poussée par les encouragements d’un mentor de la communauté d’affaires canadienne, Abbey n’a pas tardé à repousser de nouvelles limites, à obtenir des capitaux de lancement et à chercher des clients hors des frontières nationales.

En seulement quelques années, Indig Inc. est devenue un centre de référence international de l’art autochtone.

Abbey a été lauréate du prix de l’entrepreneur autochtone de l’année de Startup Canada en 2016.

2. Les services et l’innovation du Canada sont en demande

L’exportation ne rime plus seulement avec l’expédition de biens à l’étranger. En fait, qu’elles soient des des entreprises en démarrage du milieu technologique, des fournisseurs ou des consultants, de nombreuses entreprises internationales parmi les plus prospères du Canada utilisent aujourd’hui la technologie pour rejoindre leur clientèle aux quatre coins du monde et communiquer leurs idées.

Vous avez peut-être déjà entendu parler de Maayan Ziv, cette jeune photographe et diplômée du programme des arts de la radio et de la télévision de l’Université Ryerson. Maayan, qui est atteinte de dystrophie musculaire, est reconnue pour sa défense de l’accessibilité. Encore étudiante, elle s’est mise à cartographier les emplacements accessibles à Toronto (bars, restaurants, parcs et routes de transit) afin de faciliter ses déplacements lors de ses sorties avec ses amis. En 2015, ce projet s’est transformé en entreprise d’envergure internationale. La jeune femme a créé AccessNow, une application participative qui cartographie l’état de l’accessibilité de divers lieux et emplacements urbains partout dans le monde.

Entrepreneuse avisée, Maayan Ziv a remporté une compétition lancée par Startup Canada il y a deux ans. Elle s’est ensuite rendue en Israël afin de faire ses débuts sur les marchés mondiaux.

Trois ans plus tard, AccessNow emploie une foule de personnes et compte des utilisateurs dans cinquante pays.

J’aime cette histoire, car elle démontre bel et bien que les entrepreneurs canadiens, même ceux qui ne se considèrent pas comme des exportateurs traditionnels, ont le potentiel de se bâtir une clientèle partout sur la planète.

3. Les opérations commerciales internationales vont en se simplifiant

Pourquoi s’employer à attirer des investisseurs étrangers, à ouvrir un bureau dans un autre pays ou à faire rayonner son entreprise canadienne dans les marchés mondiaux? Pour accéder à un plus vaste réseau de clients et générer davantage de profits que les entreprises qui se limitent aux opérations canadiennes.

Plusieurs des entrepreneurs que nous rencontrons croient qu’ils n’ont pas les connaissances, le temps et les ressources nécessaires pour percer les marchés internationaux. Ils ne savent pas par où commencer ou quelles sont leurs possibilités. Ils sont nombreux à voir le commerce international comme un risque supplémentaire dans cette aventure déjà risquée qu’est l’entrepreneuriat.

Toutefois, le commerce mondial est de plus en plus facile, même pour les petites entreprises. Voici quelques perspectives de bon augure pour l’avenir du commerce international canadien :

Finalement, nous avons les fonds et l’expertise nécessaires pour vous appuyer. Le Défi canadien de l’exportation 2018 est un effort conjoint de Startup Canada, d’Exportation et développement Canada, de UPS et du Service des délégués commerciaux du Canada. Les gagnants de la compétition formeront la prochaine génération de modèles, de chefs de marque et d’experts internationaux. C’est le début d’une aventure extraordinaire.

Ensemble, nous repoussons les frontières du commerce afin que les entreprises canadiennes de toutes les tailles et de tous les secteurs puissent prendre le monde d’assaut en toute confiance.