Il faut d’abord répondre à la question, « Pourquoi exporter? ». La réponse est toute simple : vous rendrez ainsi votre entreprise plus solide à tous les égards.

En étendant leurs activités à l’extérieur du marché de consommation relativement petit du Canada, les entreprises du pays deviennent plus productives, rentables, innovantes et résilientes.

De nombreux entrepreneurs commencent à exporter parce que le marché canadien est relativement petit. Comme l’économie du Canada ne représente que 1,5 p. 100 de celle de la planète, les gens d’affaires ambitieux regardent au-delà de nos frontières.

L’exportation, synonyme de croissance

Il ne fait aucun doute que la taille restreinte de l’économie canadienne explique une bonne partie de leur décision, mais les recherches montrent l’existence d’autres motifs tout aussi puissants en faveur du lancement dans l’exportation : elle stimule la productivité, la rentabilité, la résilience et l’innovation. Des études réalisées par Statistique Canada, le Conference Board du Canada et Exportation et développement (EDC) sont toutes parvenues à cette conclusion.

Industrie Canada a constaté que 10 p. 100 des exportateurs du pays ont accru leurs ventes annuelles de 20 p. 100 ou plus par an entre 2009 et 2011, comparativement à 8 p. 100 parmi les non-exportateurs. Même le chiffre d’affaires est plus élevé : les exportateurs font état de revenus annuels de 3,4 millions de dollars, tandis que les non-exportateurs voient les leurs plafonner à 1,6 million.

Des recherches indiquent que l’exportation accroît la productivité des entreprises, en partie parce qu’elle les met en contact avec une diversité de types de marchés et de clients et leur fait découvrir des moyens d’améliorer l’efficacité, tout en leur inspirant des produits tout à fait nouveaux en fonction de ces marchés potentiels.

L’intensité de la concurrence incite les entreprises canadiennes à exporter

À certains égards, la question se résume à l’intensité de la concurrence dans le marché mondial. Comme le marché intérieur du Canada est petit, il n’est pas très concurrentiel, alors que le marché international l’est énormément. Si une entreprise fait concurrence dans ce dernier, elle se perfectionne, devient plus légère et efficace, et est toujours à l’affût d’idées et de produits nouveaux.

La même cause — l’intensité de la concurrence — rend les exportateurs plus innovants que leurs homologues qui se limitent au marché intérieur. La connaissance de nouveaux marchés étrangers — la compréhension véritable de ce qui se passe à la fine pointe de son secteur — stimule logiquement l’innovation en recherche et développement, mais l’innovation peut aussi prendre d’autres formes. De meilleurs procédés de production, des services améliorés, une formation bonifiée pour les travailleurs et des systèmes de distribution perfectionnés peuvent tous être considérés comme des innovations et ont tous été constatés dans les entreprises exportatrices.

Les défis de faire affaires à l’étranger

Cela étant dit, une foule de défis inconnus surgissent lorsqu’on se lance dans le commerce international. Il faut notamment comprendre la réglementation d’un nouveau marché, affronter les barrières linguistiques et obtenir des permis d’exportation. L’exportation est certes une activité complexe, mais EDC est là pour aider.

Dans mon prochain billet, j’aborderai le côté plus pratique de l’exportation et certaines des choses les plus importantes que les entreprises canadiennes doivent savoir avant de se lancer dans l’exportation.