Les effets des risques politiques sont rarement des incidents isolés : ils se répercutent dans toute l’entreprise, aggravant d’autres types de risques, et ils remontent jusqu’au Canada.
Prenons l’exemple fictionnel de l’Entreprise ABC, qui mène des activités profitables dans un pays d’Afrique subsaharienne.
Les réserves de change d’un pays africain dans lequel l’Entreprise ABC fait des affaires sont presque épuisées en raison du repli des cours des produits de base. L’Entreprise ABC se retrouve dans l’impossibilité de transférer au Canada une grosse somme d’argent qui se trouve sur un compte bancaire de ce pays.
- ABC ne peut pas rembourser le solde non réglé de sa marge de crédit bancaire au Canada.
- Comme sa marge de crédit est presque entièrement utilisée, ABC doit prendre des mesures radicales pour protéger ses liquidités. Elle refuse ainsi des commandes de plusieurs nouveaux clients.
- Cette situation ternit la réputation de l’Entreprise ABC auprès de clients potentiels. Ses fournisseurs et les banques abaissent sa cote de solvabilité.
- ABC doit retarder le paiement des factures de fournisseurs clés. Elle s’abstient aussi de soumissionner de nouveaux contrats, inévitablement remportés par ses concurrents.
- La croissance de ses ventes s’en trouve plombée. Son flux de trésorerie s’amenuise encore plus, puisque les fournisseurs d’ABC réagissent en lui offrant des modalités de paiement moins avantageuses.
- Une police PRI couvre jusqu’à 90 % des pertes découlant de cet événement imprévisible.
- L’Entreprise ABC peut se retourner et continuer à prospérer, car elle sait qu’elle a protégé ses bénéfices, sa future croissance et ses investisseurs en prenant les précautions adéquates.
Comme vous pouvez le voir, il suffit d’une seule mésaventure pour qu’une entreprise prenne le risque politique au sérieux. Un solide plan de gestion des risques politiques soutenu par une bonne couverture d’assurance mettra votre entreprise à l’abri des risques inutiles et indépendants de votre volonté.