Si l’information est l’une des ressources les plus précieuses au monde, Tata Communications ltée (Tata Communications) pourrait bien être l’une des entreprises les plus influentes de la planète. Travaillant aux côtés d’EDC, Tata Communications prend les mesures nécessaires pour devenir aussi l’une des plus responsables.

Enregistrée à Mumbai, en Inde, Tata Communications exploite l’un des réseaux de câbles sous-marins les plus vastes et les plus perfectionnés au monde. Associé à environ 30 % du routage Internet mondial, ce réseau connecte les entreprises à 80 % des nuages dans le monde et atteint plus de 190 pays et territoires.

Mais les risques d’atteinte aux droits de la personne associés à l’administration d’un aussi vaste réseau se complexifient, surtout lorsqu’il est question de la protection des renseignements personnels, de leur utilisation ainsi que des libertés et des restrictions qui y sont rattachées. 

Consciente de ces risques, Tata Communication est déterminée à s’en prémunir.

« La responsabilité sociale nous tient à cœur et nous tenons à ce que nos gestes, nos produits et nos services aient des effets positifs et concrets dans la collectivité », fait valoir Rachita Maker, vice présidente et directrice des affaires juridiques et de la conformité chez Tata Communications. « Nous respectons les droits de la personne et la dignité de tous nos partenaires. C’est pourquoi nous cherchons toujours à renforcer nos pratiques entourant les principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). »

Une discussion cruciale

C’est l’importance accordée au volet ESG qui est à l’origine d’une discussion cruciale entre EDC et Tata Communications, en 2018.

Le partenariat entre EDC et l’entreprise a commencé en 2005, grâce une entente de financement qui rendait possible d’importants projets d’approvisionnement auprès de fournisseurs canadiens de technologies de l’information et de communications. En 2018, au moment du renouvellement de l’entente, l’équipe d’EDC responsable des facteurs ESG a fait mention de risques d’atteinte aux droits de la personne.

« À l’instar de Tata Communications, EDC tient à de solides principes ESG, c’est pourquoi ceux-ci font partie de l’aide que nous offrons aux entreprises », indique Ethan Griesbach, conseiller principal au sein de l’équipe responsable des ESG. « Ainsi, lorsqu’il a été question de ces risques au moment du renouvellement de l’entente, nos deux organisations se sont unies pour élaborer un plan d’action pour y atténuer ces risques. »

Ce plan s’articulait autour d’une évaluation de l’incidence des activités commerciales de Tata Communications sur les droits de la personne, évaluation menée par une société d’experts-conseils reconnue mondialement. Le but était de cerner et de hiérarchiser les principaux risques d’atteinte aux droits de la personne. 

L’évaluation s’est achevée en 2020. Dans les constatations qui en découlent, on peut lire des recommandations concernant certaines mesures que Tata Communications entend mettre en œuvre en temps utile. Jusqu’à maintenant, la société a accompli des progrès importants à ce chapitre et EDC doit continuer de collaborer avec elle à mesure qu’elle consolide ses pratiques. Tata Communications doit absolument s’occuper des questions relatives aux droits de la personne si elle souhaite poursuivre son partenariat financier avec EDC. Les progrès feront l’objet d’un contrôle pour assurer la conformité. 

« Nous travaillons actuellement sur différentes initiatives ESG et nous savons que l’amélioration dans ce domaine ne connaît pas de fin. C’est un processus continu et il reste encore beaucoup de travail à faire », souligne Mme Maker. 

« Cerner les risques d’atteinte aux droits de la personne et mettre en place les politiques et les mesures pour les atténuer est un processus itératif. Il faut du temps et des ressources pour bien faire les choses », fait valoir Vibhav Agarwal, gestionnaire régional principal d’EDC en Asie, responsable des relations avec le Groupe Tata. « Tata Communications tient sincèrement à observer les meilleures pratiques mondiales de son secteur. Elle fait appel à tous les bons experts et continue de collaborer avec EDC tout au long du processus. On voit dans son approche que la société comprend l’importance inhérente du renforcement des principes ESG. »     

Voir loin et penser à la pérennité

En adoptant des mesures pour protéger les droits de la personne, Tata Communications ne fait pas qu’atténuer les risques financiers et les risques d’atteinte à la réputation, elle ouvre aussi la porte à de nouvelles occasions d’affaires qui peuvent mener à une prospérité durable.

« Les bonnes pratiques ESG occupent une place de plus en plus importante au sein des entreprises les plus performantes, indique Ethan Griesbach. De nombreuses institutions financières dans le monde, comme EDC, se penchent sur le bilan d’une entreprise à ce chapitre avant d’y investir ou de lui offrir du financement.

En ce sens, les facteurs ESG représentent à la fois un impératif moral pour les entreprises, parce que c’est bon pour le monde et ses habitants, mais aussi un impératif financier, parce que c’est bon pour les affaires. »