Commerce électronique international

En 1997, le fabricant d’ordinateurs Dell a été le premier commerce en ligne au monde à enregistrer un chiffre d’affaires annuel de plus d’un million de dollars. Durant les vingt années suivantes, le magasinage en ligne a fait son entrée dans le quotidien de millions de consommateurs. Sa croissance a été phénoménale : comme l’illustre le tableau ci-dessous, les ventes au détail mondiales en ligne devraient largement dépasser 2 trillions de dollars américains en 2017. Cela équivaut à une croissance globale, depuis 2012, de 123 %.

Depense de consommation annuelles en ligne (en milliards d'USD).

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Source : Adaptation de données du département du Commerce des États‑Unis, International Trade Administration.

Comment explique-t-on cette croissance fulgurante? Du côté des consommateurs, un facteur est l’augmentation du nombre d’utilisateurs du Web, surtout dans les marchés émergents; en Inde, par exemple, des millions d’abonnés s’ajoutent chaque année. Du côté des vendeurs, le facteur de croissance le plus important est peut-être le fait que la technologie du commerce électronique peut maintenant donner une portée mondiale même aux PME. En effet, grâce à des vitrines et à des plateformes en ligne conviviales et peu coûteuses, de toutes petites entreprises peuvent conquérir les mêmes clients que des sociétés cent fois plus grandes.

La croissance du commerce électronique interentreprises (B2B) est d’ailleurs encore plus marquée. D’ici 2020, on prévoit que ce marché atteindra deux fois la taille de celui de la vente au détail, et que sa valeur grimpera jusqu’à 6,7 billions de dollars américains.

Bref, la manière dont le commerce en ligne international uniformise les règles du jeu aura d’importantes répercussions pour beaucoup d’entreprises canadiennes – même celles qui ne font pas (encore) d’affaires à l’étranger.

L’Inde en un coup d’oeil

L’Inde, l’une des économies à plus forte croissance au monde, demeure une destination de choix de l’investissement étranger grâce à des coûts de main-d’œuvre concurrentiels, un marché national lucratif et une main-d’œuvre qualifiée.

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D’ici 2020, on prévoit que ce marché atteindra deux fois la taille de celui de la vente au détail, et que sa valeur grimpera jusqu’à 6,7 billions de dollars américains.

Des Mukluks à l’étranger

« Le commerce électronique a tout changé pour nous », affirme Josh Fine, partenaire et vice-président responsable de la marque et de la distribution à l’entreprise de Winnipeg Manitobah Mukluks. « Il nous a permis de concurrencer des entreprises de plusieurs milliards de dollars. Nous ne pourrions jamais dépenser autant qu’elles en marketing, mais lorsqu’il s’agit de commerce électronique, même si une publicité nous coûte seulement dix sous, elle peut générer une transaction aussitôt qu’un client clique dessus. Nous pouvons ainsi faire progresser nos affaires d’une manière qui aurait été impossible auparavant. De plus, la vente en ligne est devenue notre principal canal d’exportation. »

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Date de modification : 2019-02-04