Schleese Saddlery, une entreprise de Holland Landing, en Ontario, fabrique des selles et des accessoires de spécialité pour l’industrie équestre mondiale. Découvrez son parcours d’exportation ici.

En quoi vos selles se distinguent-elles par rapport à l’offre mondiale?

Elles sont uniques par leur capacité d’ajustement tout au long de la vie du cheval et par leur conception spécialement adaptée au corps de la femme. De plus, nous renseignons vraiment le client pour qu’il fasse un choix éclairé parmi les options qui s’offrent à lui. Enfin, nous offrons des services d’ajustement sur place, en statique et en dynamique, avec la méthode de notre société sœur Saddlefit 4 Life.

Quelle a été votre première vente à l’exportation?

En 1992, nous avons fourni des modèles de selles « elle et lui » à un couple formé de deux grandes figures mondiales du dressage. Grâce à leur appui, notre entreprise a commencé à exporter en Allemagne et aux États-Unis.

Quel pourcentage de vos ventes provient de l’exportation, et quel est votre principal marché à l’étranger?

Au fil des ans, la part d’exportation est demeurée stable, soit à environ 70 %. De ce nombre, j’estime que 80 % vont aux États-Unis. En raison de la taille du marché, nous avons vite eu comme objectif d’y établir une entité.

Combien de bureaux ou d’installations de production votre entreprise possède-t-elle?

Nous avons une société active au Canada, une autre aux États-Unis et une succursale en Allemagne; nous sommes également partenaires dans une usine de fabrication de pièces en Asie.

Comment le commerce d’exportation a-t-il évolué depuis que vous vous êtes lancé en affaires?

Le marché est immense et lucratif, alors on voit apparaître de nouveaux concurrents chaque année. Certains pays ont réduit leurs droits d’importation, alors que d’autres sont encore très fermés; mais la tendance, c’est que le monde devient vraiment de plus en plus accessible. Par exemple, avec Internet, tout le monde peut trouver énormément d’information. C’est une avancée extrêmement positive.

Quelle est la chose la plus importante que doivent savoir les nouvelles PME au sujet du commerce d’exportation?

Cherchez l’aide de ceux qui en savent plus que vous. L’exportation peut être payante, mais cela vient avec son lot de défis!

Parlez-nous de votre stratégie pour percer de nouveaux marchés.

Quel que soit le pays, la clé pour nous ouvrir les portes des écuries, c’est l’information. Tous ceux qui travaillent avec nous savent en quoi notre produit améliore le bien-être du cheval et du cavalier. C’est la passion qui alimente notre entreprise : protéger le maximum de chevaux et de cavaliers dans le monde contre les maux de dos chroniques dus à une selle inadéquate.

Quelle chose étonnante avez-vous apprise au sujet de l’exportation?

Il est important de tisser, lorsque c’est possible, des partenariats avec ses concurrents ou simplement de les tenir au courant de vos plans. Le marché est immense, et nos produits sont uniques au monde; il y a donc des occasions de collaboration à saisir.

Que connaissez-vous aujourd’hui de l’exportation que vous auriez aimé savoir à vos débuts?

Nous aurions probablement engagé un directeur des exportations pour qu’il s’occupe de toutes les formalités nécessaires. En ce moment, nous pensons sérieusement à trouver quelqu’un qui s’y connaît en commerce international et qui nous fera franchir les prochaines étapes.

Quelle est la principale qualité que devrait posséder un exportateur?

Il faut connaître son marché et les problèmes que vit sa clientèle, et pouvoir offrir un produit qu’elle ne trouvera pas sur place. Sur un aspect ou un autre, votre offre doit surpasser la concurrence, que ce soit par ses avantages, sa livrabilité, son prix ou autre chose.