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Supprimer les barrières: outiller les entreprises détenues par des personnes noires pour favoriser leur mondialisation

Ce guide offre de précieux conseils pour aider les entrepreneurs noirs à prospérer à l’international

Entrepreneure noire débarquant à l’étranger

Votre entreprise est-elle détenue majoritairement par une ou des personnes qui s’identifient comme Noirs, membres d’autres communautés racialisées ou autrement issues de la diversité ?

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Dites-le-nous

Table of Contents  

  1. Black exporters: Successes amidst challenges 
  2. Why exporters do better 
  3. Getting to know your export market 
  4. Why you should consider incorporating your business 
  5. How supplier diversity certification can benefit your business 
  6. Finding the right financing for your stage of growth 
  7. From basketball to biotech: Akeem Gardner 
  8. Mitigating risk: Tools to protect your business  
  9. Compliance and understanding export regulations 
  10. Cast your net wide: The value of networking 
  11. Your international trade team  
  12. How EDC can help 

Sur les 1,22 million d’entreprises qui emploient des salariés au Canada, environ 145 000 sont détenues par des personnes noires. Malgré les obstacles historiques et systémiques auxquels ces entrepreneurs se heurtent, ils ont le talent, la résilience et la détermination qu’il faut pour générer d’importantes retombées économiques. En tirant profit des ressources à disposition et en surmontant ces obstacles, ils peuvent générer une croissance durable et contribuer à une société plus équitable.

S’il n’est pas facile d’obtenir du capital, de percer sur des marchés étrangers ou de se bâtir un réseau, sachez que vous n’êtes pas seul! En 12 chapitres, notre guide vous aidera à relever ces défis et à élaborer une stratégie gagnante. Qu’il s’agisse de trouver le financement adéquat à votre étape de croissance ou encore de comprendre l’avantage concurrentiel de la certification de fournisseur issu de la diversité, vous trouverez dans notre guide des conseils d’experts, des ressources sur l’écosystème et des exemples de réussite qui vous outilleront pour exporter en toute confiance… et croître à la hauteur de vos ambitions.

Rêver toujours plus grand, aller toujours plus loin

Aux quatre coins du monde et depuis des siècles, des personnes noires ont laissé une marque indélébile sur le monde de la science, de l’architecture, de la littérature, de l’art et des affaires. Pourtant, elles doivent encore se battre pour obtenir reconnaissance, représentation et égalité dans la société d’aujourd’hui.

Nous sommes en 2020 à Minneapolis, et le meurtre de George Floyd, un Afro-américain, par un policier blanc réveille les consciences sur les dynamiques sociales et raciales. Depuis, les inégalités profondément ancrées dans nos systèmes occupent les conversations au Canada et ailleurs dans le monde, mettant au grand jour le manque de soutien et de ressources pour les personnes de couleur.

À titre de responsable nationale pour les exportateurs noirs et racisés à EDC, je peux témoigner de la résilience, de l’imagination, de la motivation et du talent incroyable dont font preuve les communautés noires pour ouvrir la voie à l’équité sociale.

Moi-même entrepreneure, je ne connais que trop bien l’agacement, l’exaspération et la fatigue qui s’installent face aux préjugés et à la discrimination, un frein à l’unité et à la cohésion sociales. Les conséquences sont directes et tangibles sur le renforcement du pouvoir économique et les affaires.

Le Canada compte 1,22 million d’entreprises qui emploient des salariés et on estime que 144 980 d’entre elles appartiennent à une personne noire. Qu’on pense au secteur de l’agroalimentaire, à celui des technologies ou à la croissance des secteurs de la construction, de la fabrication textile et des services professionnels, les entrepreneurs noirs ont le talent, la vision et la volonté qu’il faut pour créer une lame de fond d’activités économiques en proposant leurs produits et services sur la scène mondiale.

Mais leur potentiel ne s’arrête pas là. La réalité, c’est qu’une entreprise exportatrice a une capacité de croissance exponentielle et environ 45 % supérieure à celle des entreprises qui se limitent au marché canadien. Pourquoi? Parce qu’elles ont accès à des marchés plus importants, à un bassin de clientèle plus vaste et à des perspectives d’expansion plus larges grâce à la recherche et au développement.

Pour leur croissance à l’international, elles peuvent se tourner vers les conseils et produits financiers d’EDC et le soutien du Service des délégués commerciaux du Canada (SDC), de la Banque de développement du Canada (BDC), d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) et du Conseil national de recherches du Canada (NRC), Corporation commerciale canadienne (CCC). Il existe également des ressources financières qui s’adressent spécifiquement aux entrepreneurs noirs.r

Or, les personnes noires se heurtent à des obstacles particuliers qui empêchent, ou ralentissent, le développement de leur entreprise. Au sujet du financement, on observe des barrières systémiques, une méfiance profonde à l’encontre des institutions financières et une tendance de longue date à l’autofinancement d’amorçage en raison de l’hostilité de l’écosystème financier et d’un patrimoine personnel limité.

Le réseau est une autre question épineuse. Si les événements de réseautage par et pour les communautés noires ont le vent en poupe, les réseaux traditionnels et incontournables pour élargir son cercle d’affaires restent difficiles d’accès. Et ces difficultés se combinent aux enjeux de genre.

Les femmes noires, à la tête de 30 % des entreprises détenues par une personne noire, constituent un groupe sous-représenté dans les réseaux et le monde des affaires et, de ce fait, se heurtent à davantage d’obstacles. À l’instar d’EDC, du SDC et d’organismes de développement économique, certaines organisations de soutien au commerce canadien ont fait des pas de géant dans la lutte contre les barrières systémiques, mais il en reste à faire tomber.

Et ça, c’est la bonne nouvelle : ces barrières peuvent tomber.

Dans ce guide pratique, les entrepreneurs noirs désireux de faire des affaires à l’étranger trouveront des renseignements et des ressources indispensables pour gagner en confiance et en compétitivité sur les marchés mondiaux. En misant sur l’acquisition de connaissances et la démystification du contexte commercial, nous avons voulu, avec ce guide, outiller les propriétaires d’entreprise noirs pour qu’ils puissent saisir les occasions qui se présentent, s’implanter sur de nouveaux marchés et parvenir à une croissance durable, le tout dans un contexte commercial plus inclusif.

Au programme :

  • Regard sur les entreprises détenues par des personnes noires au Canada
  • Les réussites des entrepreneurs noirs
  • Pourquoi les entreprises exportatrices réussissent mieux
  • Les avantages de la constitution en société
  • Les principes de la certification de fournisseur issu de la diversité
  • Comment obtenir un financement adapté à la phase de croissance de son entreprise
  • Comment EDC aide les exportateurs à atténuer les risques
  • Quelques outils pour comprendre les marchés d’exportation
  • Les ressources de réseautage
  • Comment EDC peut aider les entreprises à rêver l’exportation en grand

Nous espérons que les entrepreneurs noirs trouveront dans ce guide les connaissances, l’inspiration et le savoir en exportation qui les feront briller sur la scène internationale. Ensemble, nous pouvons faire avancer les choses et leur permettre de rêver toujours plus grand, d’aller toujours plus loin.

Myriam Francisque

Responsable nationale, Entreprises exportatrices dirigées par des Noirs et des personnes racisées | Commerce inclusif
Exportation et développement Canada

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Votre entreprise est-elle détenue majoritairement par une ou des personnes qui s’identifient comme Noirs, membres d’autres communautés racialisées ou autrement issues de la diversité ?

Dites-le-nous

Table des matières

  • Exportateurs noirs : entre succès et défis
  • Pourquoi les exportateurs réussissent mieux
  • Connaître votre marché d’exportation
  • Constituer votre entreprise en société : quel intérêt?
  • Les avantages de la certification de fournisseur issu de la diversité
  • Trouver le financement qui convient à l’étape de croissance de votre entreprise
  • Akeem Gardner : du basket-ball à la biotechnologie
  • Atténuer les risques : des outils pour protéger votre entreprise
  • Comprendre et respecter les règlements en matière d’exportation
  • L’art de tisser des liens par le réseautage
  • Une équipe pour appuyer votre réussite à l’international
  • L’appui d’EDC

Exportateurs noirs : entre succès et défis

Mosaïque de visages de personnes noires en gros plan, hommes et femmes aux teints différents.


Dave Hale aurait beaucoup de choses à raconter sur le chemin qui a mené son entreprise à figurer au palmarès 2024 des entreprises à la croissance la plus rapide du Ottawa Business Journal. Il pourrait par exemple nous parler de son expérience en tant que seule personne noire dans les activités de réseautage, ou encore en tant qu’enfant noir dans une collectivité rurale majoritairement blanche.

Mais étant le propriétaire de Craft&Crew, une société de réseautage commercial qui a vu ses recettes augmenter de 196,2 % en trois ans et qui est en passe d’atteindre les 15 millions en 2024, il préfère discuter de réussite.

« Selon moi, le moment n’a jamais été aussi opportun pour les entrepreneurs noirs. J’y ai beaucoup réfléchi et force est de constater que l’information et le savoir sont à portée de main », se réjouit le chef d’entreprise, qui compte parmi ses clients Booster Juice, Google Canada et YouTube Canada.

« C’est une occasion unique offerte par notre banque et facilitée par EDC, qui nous a permis d’accéder à du financement, explique-t-il. Si notre banque a accepté d’énormes risques, c’est grâce au soutien et aux garanties d’EDC. Le rôle d’EDC a été décisif au moment où notre entreprise connaissait une croissance fulgurante et avait besoin de plus de capital. » Il ajoute : « Ce que je remarque ultimement, c’est que dans le monde commercial et entrepreneurial, quand on réussit à inspirer les gens, on réussit tout court. »

Et les propriétaires d’entreprise noirs inspirent par leur succès dans tout un éventail de secteurs, entre autres la finance et l’assurance, les aliments et boissons, la fabrication textile, la construction, le commerce de détail et les technologies de l’information.

Au demeurant, les exportateurs noirs constituent un microcosme au sein du commerce d’exportation du Canada, qui représente 768,2 milliards de dollars par an. Sur ce total, EDC a facilité 131,4 milliards de dollars en exportations, en investissements à l’étranger et en activités de développement du commerce, dont 27,7 milliards en activités facilitées sur les marchés émergents.

Pour mieux comprendre la situation des exportateurs noirs, Jennifer Topping, première conseillère, Études de marché à EDC, a recensé pour la première fois la part des entreprises détenues par des personnes noires, des personnes autochtones, des personnes racisées et des femmes dans le marché total d’EDC.

« Ce qu’on obtient, c’est un portrait du Canada à l’instant T, explique-t-elle. Nous avons puisé dans la pléthore de données de Statistique Canada et d’Industrie Canada, mais aussi dans les données internes d’EDC. J’ai créé un modèle qui nous a permis de nous faire une meilleure idée de chaque catégorie et de la part qu’elle occupe. Parmi la majorité des PME exportatrices détenues par des personnes noires, 77 % déclarent des ventes annuelles inférieures à 2 millions de dollars; 10 %, de 2 millions à 10 millions de dollars; et 12 %, de 10 millions à 300 millions de dollars. »

On apprend également que les exportateurs noirs se concentrent sur quatre grands marchés : les États-Unis (77 %), l’Amérique centrale et les Antilles (38 %), l’Europe orientale et l’Asie centrale (41 %), et le Mexique (33 %). L’Amérique du Sud (35 %) est un autre marché cible.

Semer les graines de la croissance

Les obstacles qui se dressent devant les communautés noires en affaires sont à la fois historiques et systémiques. La difficulté d’accès au capital et au financement, la méfiance à l’égard du système bancaire, le manque d’information et le morcellement des réseaux sont autant d’éléments qui entrent dans le tableau.

La présence d’autres facettes de la diversité − comme le genre, l’orientation sexuelle et parfois même le type d’entreprise créée − vient exacerber ces obstacles, explique Femi Aiyegbusi, gestionnaire des investissements à EDC.

« Le gros défi, c’est qu’il y a quelques années encore au Canada, on voyait peu les entreprises détenues par des personnes noires comme de bonnes candidates à l’expansion (en anglais seulement), se souvient-il. Il n’y avait pas beaucoup de soutien en dehors et au sein de la communauté. Conséquence : les systèmes qui sous-tendent habituellement un écosystème entrepreneurial florissant n’étaient pas en place. »

« Les défis sont bien présents, et ils ne datent pas d’hier : ils sont ancrés dans l’histoire. D’un autre côté, ce sont de bons points de départ pour changer les choses, et la bonne nouvelle, c’est que l’on constate des progrès. Pour bâtir une communauté d’entrepreneurs et d’investisseurs, ça ne prend que quelques exemples de réussite qui inspirent et font tomber les barrières », ajoute-t-il.

Les données mettent en lumière un autre défi : la majorité des personnes qui prennent les décisions en matière de capital-risque ne font pas partie d’une minorité et ont certains préjugés conscients envers les entreprises détenues par des personnes noires. On parle de « biais d’association », un phénomène qui touche largement plus les entrepreneures noires (en anglais seulement).

Pour faire tomber les barrières, il faut aussi des données permettant de les mettre en contexte et d’en mesurer les effets. En 2020, au Canada, le Caucus des parlementaires noirs a repéré des carences majeures dans l’information permettant de comprendre l’esprit entrepreneurial des communautés noires, précisant qu’« il est difficile de changer ce que l’on ne peut pas mesurer ».

Depuis, le gouvernement fédéral a mis sur pied le Carrefour du savoir pour l’entrepreneuriat des communautés noires afin d’obtenir des études qualitatives et quantitatives sur le sujet. À la recherche vient s’ajouter la cartographie de l’écosystème entrepreneurial canadien, qui permet de localiser d’autres entreprises, réseaux et organisations des communautés noires et de faire rayonner les entreprises détenues par des Noirs auprès de potentiels clients, d’agences gouvernementales et d’investisseurs non pas tant par le prisme des difficultés qu’elles rencontrent, mais plutôt en tant que fournisseurs.

Mentionnant le Programme d’investissement pour le commerce inclusif d’EDC, son programme en faveur de la diversité des fournisseurs et ses investissements en capital-risque en cours des entreprises détenues par des personnes noires – pensons au détaillant de mobilier éthique Goodee ou au fournisseur de services interentreprises en cybersécurité Protexxa –, M. Aiyegbusi affirme que les graines du changement sont semées.

Les entreprises dirigées par des personnes noires au Canada

2,1 % des entreprises canadiennes sont détenues par des Noirs.

29,6 % des entreprises dirigées par des Noirs sont détenues par des femmes

64,8 % des entrepreneurs noirs sont des immigrants.

47 ans, c’est l’âge moyen des entrepreneurs noirs et racisés.

32,4 % des personnes canadiennes noires, y compris les entrepreneurs, sont titulaires d’un baccalauréat ou d’un grade supérieur, contre plus de 40 % des Canadiens nés en Afrique et leurs enfants.

Les obstacles

Parmi toutes les entreprises constituées en société au Canada :

1,6 % appartient à une personne noire.

80 % des entrepreneurs noirs financent leur entreprise avec des fonds personnels (lien en anglais seulement).

81 % des entrepreneurs noirs ont dû fournir un nantissement pour obtenir un prêt à terme.

86 % des entrepreneurs noirs ont utilisé des actifs personnels, par exemple leur maison, comme nantissement; il s’agit du taux le plus élevé au sein des minorités visibles et de la communauté autochtone.

Deux tiers des entrepreneurs noirs ont déclaré avoir eu du mal à obtenir 10 000 $ en soutien financier (lien en anglais seulement).

70 % des entrepreneurs noirs pensent qu’obtenir de bons conseils est la clé pour accéder à du financement, mais seulement 10 % d’entre eux obtiennent l’accompagnement dont ils ont besoin.

25 % des entrepreneurs noirs mentionnent le manque de confiance envers les institutions financières comme un frein à l’obtention de financement et de prêts.

19 % des entrepreneurs noirs estiment que les banques agissent dans leur intérêt et dans celui de leur communauté. 

35 % des entrepreneurs noirs ne connaissent pas les organisations externes qui pourraient les épauler; moins de 25 % connaissent les programmes d’EDC et de BDC.

Pourquoi les exportateurs réussissent mieux

Femme propriétaire d’entreprise supervisant les expéditions dans un entrepôt de distribution.


On définit un exportateur comme une personne qui vend des biens ou services dans un autre pays. Le Canada a signé 15 accords de libre-échange qui confèrent aux entreprises d’ici un accès préférentiel dans 51 pays (potentiellement plus compte tenu des négociations en cours) abritant 1,5 milliard de consommateurs. Les exportateurs canadiens bénéficient donc d’un avantage concurrentiel sur l’échiquier mondial. La réduction des obstacles au commerce ainsi que l’allégement des tarifs et des droits de douane sont des facteurs prépondérants dans le commerce d’exportation au Canada, qui s’élève annuellement à 759,3 milliards de dollars.

« Les exportateurs réussissent mieux. Leur croissance est de 45 % supérieure à celle des entreprises qui se cantonnent au marché canadien », rapporte Myriam Francisque, responsable nationale, Entreprises exportatrices dirigées par des Noirs et des personnes racisées au sein du Groupe du commerce inclusif d’EDC. « Ils ont accès à des marchés plus importants, à une clientèle plus vaste et à de meilleurs outils commerciaux. Et quand on exporte efficacement, en sachant tirer parti des bons instruments et des bons canaux, on peut obtenir des avantages substantiels. »

Même si le monde est à la portée de toutes les entreprises canadiennes, celles détenues par des personnes noires restent sous-représentées sur la scène internationale. Plus de la moitié des 144 980 propriétaires d’entreprise noirs ont immigré au Canada, et beaucoup d’entre eux exportent principalement vers leur pays d’origine et vers des régions familières (entre autres les États-Unis, l’Afrique, les Antilles et l’Europe).

« Les Canadiens nés à l’étranger pensent immédiatement à l’exportation; ils savent prendre des risques, indique Mme Francisque. Ils trouvent de nouvelles idées en s’inspirant de ce qui se fait sur d’autres marchés et, même s’ils n’utilisent initialement pas les services ou le financement à leur disposition, à mesure qu’ils se développent, ils tirent parti des ressources canadiennes – de l’infrastructure, du talent, des outils et du capital – pour exporter. »

« À l’inverse, les entrepreneurs nés au Canada se concentrent davantage sur leur croissance au pays et tardent à s’intéresser aux marchés étrangers, surtout s’ils considèrent le commerce interprovincial comme un commerce d’exportation », ajoute-t-elle.

Le succès des exportateurs, ou des entreprises prêtes à se lancer à l’international, repose sur plusieurs facteurs :

  • Les exportateurs optent souvent pour la spécialisation de leur processus de production, ce qui leur permet de réaliser des économies d’échelle et donc de réduire les coûts et de gagner en efficacité.
  • Lorsqu’elle entre en contact avec des marchés extérieurs, les entreprises apprennent des consommateurs et des fournisseurs étrangers, ce qui favorise l’innovation.
  • Étant exposés à une concurrence plus rude, les exportateurs sont amenés à continuellement améliorer leurs pratiques commerciales et à investir stratégiquement.

L’exportation peut considérablement améliorer les résultats d’une entreprise. Celles qui se lancent dans le commerce international augmentent généralement leurs recettes et leur marge bénéficiaire, renforcent leur résilience en misant sur la diversification des marchés et améliorent leurs résultats de manière cumulative.

  • L’exportation donne accès à des marchés plus importants, voire à des marchés niches, ce qui se traduit par une hausse du volume d’activités et des marges bénéficiaires.
  • En adoptant un modèle d’affaires basé sur le commerce international et la diversification, les exportateurs réduisent leur vulnérabilité aux perceptions et comportements d’un marché unique.
  • Si les bienfaits de l’exportation sont bien souvent plus manifestes pour les nouveaux exportateurs, ça ne s’arrête pas là : l’accroissement du rayonnement mondial d’une entreprise se traduit par des améliorations cumulatives de ses résultats en matière de production, d’emploi et d’investissement en capital matériel, humain et lié à la recherche et au développement.

Exportation à l’horizon?

Vous vous demandez s’il existe une demande pour votre produit ou service à l’extérieur du Canada? Voici les questions à se poser pour en avoir le cœur net :

  • Votre produit ou service est-il destiné au grand public ou à une niche?
  • Votre produit ou service est-il populaire auprès d’un groupe démographique ou d’un groupe d’âge en particulier?
  • Quelles réalités climatiques ou géographiques pourraient avoir une incidence sur l’utilisation ou l’exportation de votre produit?
  • Votre produit doit-il être adapté pour le marché mondial?
  • Quels documents ou certifications sont requis dans votre marché cible?
  • Le pays cible est-il plus ou moins efficace pour traiter l’arrivée des exportations?
  • Vous faudra-t-il un représentant sur place?
  • Votre produit ou service doit-il être adapté dans une autre langue, pour une autre culture ou pour un autre environnement commercial?
  • Vous faudra-t-il protéger vos droits de propriété intellectuelle?
  • Votre entreprise peut-elle être adaptée de manière à répondre à la nationale et internationale?

Êtes-vous prêt à exporter? Répondez à ce questionnaire.

Connaître votre marché d’exportation

Professionnel noir fixant un écran d’ordinateur.


Une population multiethnique. Une économie robuste. Un marché fortement axé sur les consommateurs. Voilà pourquoi les États-Unis sont, sans surprise, le principal point de mire des exportateurs canadiens, notamment des entrepreneurs noirs – dont 47 % font déjà affaire avec nos plus proches voisins. Quelque 27 % supplémentaires envisagent d’exporter vers les États-Unis.

Selon Dave Hale, propriétaire de la société de réseautage commercial Craft&Crew, les chiffres du commerce d’exportation avec les États-Unis sont éloquents. À l’heure actuelle, environ 20 % de ses recettes proviennent certes de clients américains, mais c’est le fait d’être installé au Canada qui assure sa rentabilité.

« Dans certains contextes financiers, les entreprises américaines ont tout intérêt à faire affaire au Canada plutôt qu’aux États-Unis, explique M. Hale. Nos prix sont 20 % moins chers que ceux de nos concurrents américains, tout en restant 10 à 15 % plus concurrentiels. Nous générons en réalité de meilleures marges pour nos clients qui ne recourent pas à des fournisseurs nationaux. Alors que nous sommes l’option la moins onéreuse pour les États-Unis, nous restons parmi les plus chers au Canada », poursuit-il.

Grâce à sa compréhension du marché, l’entreprise a connu une croissance exponentielle ces dernières années, ce qui illustre l’importance de bien cerner la demande, les comportements des clients et la conjoncture économique sur les marchés d’exportation. C’est d’autant plus vrai pour les exportateurs envisageant de se lancer dans l’Indo-Pacifique, région en plein essor et considérée par 43 % des exportateurs noirs comme un marché crucial.

Ainsi, d’après Mme Francisque, le fait de bien connaître la culture d’une région n’est pas nécessairement gage de décisions d’affaires judicieuses. Les exportateurs doivent s’adapter aux pratiques commerciales locales, cerner le contexte concurrentiel et se conformer à la réglementation sur les importations de la région.

« En général, les fondateurs d’entreprises issus de l’immigration disposent des connaissances et du réseau nécessaires, et connaissent le contexte commercial et les tactiques à employer. Leur seul problème, c’est qu’ils se bornent à un débouché en particulier, ce qui freine toute démarche d’innovation ou de diversification, explique-t-elle. Résultat : ils n’exploitent pas toutes les possibilités ou ne pensent pas à miser sur une croissance stratégique appuyée par des ressources canadiennes, et finissent par stagner. »

Quand on s’intéresse de près à la demande locale d’un produit donné, à la concurrence, au cadre de réglementation et aux différentes influences culturelles sur le comportement des consommateurs, on peut espérer de meilleurs résultats et de nouvelles possibilités de croissance.

Recourir au Service des délégués commerciaux du Canada

Le Service des délégués commerciaux (SDC) du Canada est une ressource précieuse pour les exportateurs. Les délégués commerciaux mettent leur expérience du marché au service des entreprises pour les aider à jongler avec les complexités du commerce international. Ils proposent notamment les services suivants :

  • Observations et renseignements sur les marchés
  • Aide relative aux exigences réglementaires
  • Mise en contact avec des partenaires et des clients potentiels
  • Soutien pour surmonter les obstacles au commerce

En plus du SDC, de nombreuses provinces canadiennes ont leurs propres missions commerciales et représentants à l’étranger. Par exemple, la Colombie-Britannique et le Québec ont mis en place des représentations sur divers marchés étrangers pour mieux épauler les exportateurs.

Rôle des missions commerciales

Les missions commerciales sont des visites organisées sur des marchés étrangers; elles sont généralement dirigées par des organismes gouvernementaux ou des associations commerciales. Ces missions sont de véritables aubaines pour les sociétés exportatrices : elles réunissent fournisseurs et clients potentiels à l’occasion de visites condensées et rondement orchestrées. Elles peuvent porter sur des secteurs précis et sont conçues pour ouvrir des portes aux entreprises canadiennes de toutes tailles prêtes à exporter – qu’il s’agisse de PME ou de grandes entreprises générant des millions en chiffre d’affaires.

Les bonnes raisons de prendre part à une mission commerciale ne manquent pas :

  • Les participants sont présentés à des entreprises locales, des partenaires et des distributeurs réputés par l’entremise d’une équipe aguerrie de spécialistes du commerce international. Ces rencontres de mise en relation sont particulièrement importantes dans les régions qui accordent beaucoup d’importance aux relations dans le monde des affaires.
  • Les participants à une mission commerciale sont choisis à l’issue d’entrevues et d’évaluations visant à déterminer si leurs objectifs commerciaux et leurs produits cadrent bien avec les besoins des clients potentiels. Parmi les autres avantages à considérer, mentionnons la notoriété accrue des entreprises participant aux missions, ainsi que les liens qui se tissent avec des représentants du SDC, d’EDC, de la Corporation commerciale canadienne (CCC) et d’autres organismes gouvernementaux, ce qui permet de profiter de leurs astuces, de leurs conseils et de leur grande connaissance du marché régional.
  • Les missions commerciales incluent des événements de réseautage, des colloques et des ateliers animés par des professionnels chevronnés et des experts qui présentent les pratiques exemplaires et leurs observations. Nombreux sont les participants qui y tissent également de solides liens avec d’autres exportateurs canadiens.
  • En visitant de nouveaux marchés lors de missions commerciales, les participants ont aussi accès à des renseignements de première main comme des informations sur les tendances, les réglementations, les pratiques commerciales et les préférences des consommateurs. Les différences au sein de régions vastes, comme l’Indo-Pacifique ou l’Afrique, peuvent s’avérer complexes; disposer de renseignements sur les marchés peut donc changer la donne en matière d’élaboration de stratégies concernant le marketing, la distribution et le développement des produits.

Le fait de participer à des missions commerciales peut mener à de nouveaux débouchés et permettre de nouer de précieuses relations qui seraient difficiles à établir à distance. Apprenez ici comment le Service des délégués commerciaux peut vous aider à mieux connaître votre marché d’exportation.

Votre entreprise est-elle détenue majoritairement par une ou des personnes qui s’identifient comme Noirs, membres d’autres communautés racialisées ou autrement issues de la diversité ?

Dites-le-nous

Constituer votre entreprise en société : quel intérêt?

Femme noire effectuant un travail manuel et tournée vers un collègue pour lui apporter son aide


Pour la plupart des petites entreprises générant des recettes de moins de 30 000 $, la structure à propriétaire unique coule de source.

Les coûts initiaux sont bas, les pertes peuvent être compensées par d’autres recettes et les exigences de déclaration fiscale sont moins nombreuses que pour les sociétés. De fait, 69,5 % des entreprises canadiennes dirigées par des personnes noires sont des entreprises individuelles.

Le revers de la médaille, c’est que les propriétaires uniques sont entièrement responsables de leurs dettes. Ils sont également imposés comme des particuliers. Une fois que la barre des recettes annuelles de l’entreprise dépasse 138 586 $, son taux d’imposition bondit de 39 % à 54,9 %.

La solution réside dans la constitution en société. Pour seulement 200 $, la constitution en société de régime fédéral est synonyme de taux d’imposition moins élevés, de responsabilité limitée en cas de dettes ou de faillite, de facilité d’accès au capital et de possibilité de domiciliation de son entreprise n’importe où au Canada.

La liste des motifs justifiant une constitution en société ne s’arrête pas là – et ils sont tous liés à la croissance de votre entreprise et à la préparation au commerce d’exportation.

1.      Les entreprises constituées en société sont admissibles à l’assurance crédit (ou Assurance comptes clients) d’EDC. Pourquoi est-ce important? Lorsqu’elles vendent à l’étranger, les entreprises peuvent demander à être payées d’avance ou envisager de proposer des modalités de paiement à compte ouvert, ce qui n’est pas sans risque. L’Assurance crédit sélective d’EDC vous protège du risque de non-paiement tout en vous permettant de proposer des modalités de paiement plus concurrentielles à vos acheteurs étrangers. Ajoutons que les banques sont aussi plus enclines à prêter des fonds à une société dont les comptes clients sont déjà assurés.

2.      Une entreprise constituée en société peut participer aux missions commerciales. Beaucoup plus fructueuses qu’un séjour prospectif improvisé à l’étranger, les missions commerciales du SDC consistent en une semaine intensive de visites organisées dans un ou plusieurs pays. Dans le cadre de ces missions, les exportateurs rencontrent des décideurs économiques et politiques et de potentiels partenaires, prennent part à des activités de réseautage et profitent du soutien du SDC. De plus, les participants en arrivent bien souvent à faire des affaires ensemble une fois de retour au Canada. Autant d’avantages dont les propriétaires d’entreprises individuelles ne peuvent pas profiter, puisqu’ils ne peuvent pas participer à ces missions.

3.      Une entreprise constituée en société peut profiter de ressources financières auxquelles n’ont pas accès les entreprises individuelles. Les entrepreneurs qui utilisent leurs propres actifs paient également des impôts plus élevés et se privent de certaines ressources financières capitales, de programmes gouvernementaux, de crédits d’impôt et de déductions pour petites entreprises.

4.      Les entreprises constituées en société ont plus de poids quand vient le temps de négocier des modalités de paiement pour leurs exportations.

Informez-vous sur la constitution en société.

Les avantages de la certification de fournisseur issu de la diversité

Groupe de professionnels de tous âges, de toutes origines et aux capacités diverses discutant dans un bureau moderne.


Pour faire croître une entreprise, il faut un bon produit ou service, un plan d’affaires bien ficelé, y compris une stratégie commerciale à la fois rigoureuse et flexible, et une liste grandissante de nouveaux clients.

Pour un propriétaire d’entreprise, la certification de fournisseur issu de la diversité peut permettre d’établir des relations avec de nouveaux clients commerciaux : ceux qui ont mis en place des mesures favorables à la diversité et à l’inclusion.

« La certification de la diversité des fournisseurs peut vous donner un avantage concurrentiel sur le marché. En effet, certaines sociétés ont mis en place – ou s’efforcent de mettre en place – des structures répondant aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), et la diversité des fournisseurs fait partie de l’équation », fait remarquer Mme Francisque.

Qu’est-ce que la diversité des fournisseurs?

Grâce à la diversité des fournisseurs, les entreprises détenues ou dirigées par des femmes, des Autochtones ou des minorités visibles – comme les Canadiens noirs ou racisés, les personnes en situation de handicap et celles s’identifiant à la communauté 2ELGBTQI+ – ont accès à la totalité des occasions et contrats d’approvisionnement. Pour les entreprises qui adoptent des stratégies ESG, la diversité des fournisseurs est souvent un baromètre de réussite.

Quels en sont les avantages?

Voici certains des avantages de la certification :

  • accès à plus d’occasions d’affaires;
  • accès à un plus vaste réseau d’organisations et de professionnels soutenant les fournisseurs issus de la diversité;
  • de nouvelles sources de recettes;
  • une notoriété accrue;
  • une image de marque améliorée;
  • de nouveaux réseaux potentiels.

La certification pave également la voie à des contrats d’approvisionnement dans le secteur public via Merx.com, que ce soit pour des contrats de biens et services de plus de 627 200 $ ou pour des projets de construction de plus de 6,272 millions de dollars.

Qui est admissible à cette certification?

La certification de la diversité des fournisseurs peut être obtenue par les entreprises détenues au minimum à 51 % par des femmes, des minorités, des personnes autochtones, des membres de la communauté 2ELGBTQI+, des vétérans, ou des personnes physiquement limitées ou ayant d’autres handicaps. Pour faire une demande, il faut fournir les statuts de l’entreprise, ses états financiers et une preuve de sa propriété, ainsi que des renseignements sur ses activités.

La certification peut aussi devenir une certification B Corp – réservée aux entreprises respectant les normes les plus strictes en matière de performance sociale et environnementale vérifiée, de transparence envers le public et de responsabilité juridique –, tout en visant le juste milieu entre profits et raison d’être.

Où puis-je obtenir ma certification?

  • Conseil canadien des fournisseurs autochtones et des minorités (CCFAM) (en anglais seulement)
  • Women Business Enterprises Canada (WBE Canada)
  • WeConnect International (en anglais seulement)
  • Chambre de commerce 2ELGBTQI+ du Canada (CGLCC)
  • National Minority Supplier Development Council (NMSDC) (en anglais seulement)
  • Inclusive Workplace and Supply Council of Canada (IWSCC)
  • Canadian Council for Indigenous Business (CCIB)

Comment tirer le meilleur parti de la certification?

La certification n’est que le premier pas. Il est essentiel de rechercher des entreprises dotées de stratégies ESG publiques, et d’établir des liens avec leurs responsables de l’approvisionnement ainsi qu’avec les organismes gouvernementaux et d’autres parties prenantes lors d’événements et de colloques d’affaires. En s’appuyant sur des réseaux communautaires et sectoriels, comme la Chambre de commerce noire du Canada (CCNC), le Fonds de prospérité pour l’avancement des communautés noires (FPACN), le Black Founders Network (BFN), Groupe 3737, la Black Business Association of British Columbia (BBABC), Black Canadian Women in Action (BCWA) ou Black Entrepreneurs and Businesses of Canada (BEBC), on peut aussi bénéficier de collaborations commerciales qui seraient autrement hors de portée.

Le parcours vers la diversité de Goodee

En tant que fondateurs et concepteurs de Goodee, entreprise canadienne multimillionnaire érigée en exemple de réussite, Dexter et Byron Peart ont largement matière à se réjouir.

Ces frères jumeaux originaires d’Ottawa ont créé Goodee après le lancement d’une première entreprise, WANT Les Essentiels, en 2007, avec l’objectif de faire rayonner des marques éthiques, des créations de qualité et une mission noble. Depuis, ils ont aussi prêché par l’exemple, non seulement en proposant des produits durables sur la scène mondiale, mais aussi en passant maîtres dans l’art de miser sur l’approvisionnement axé sur la diversité.

Environ 50 % des fournisseurs de Goodee sont des femmes, et 40 % sont des entreprises détenues par des personnes noires, autochtones et de couleur, comme l’a indiqué Dexter Peart dans un balado d’EDC animé par l’entrepreneur Joe Mimran. À l’interne, 67 % de femmes occupent des postes de direction et 50 % des employés sont des personnes autochtones, noires ou de couleur.

« La découverte est dans l’ADN de Goodee. C’est donc pleins d’enthousiasme que nous avons réalisé qu’il y a tellement de grandes créatrices, tellement de grands créateurs autochtones, noirs et de couleur… Nous nous sommes dit que nous pourrions créer une plateforme où leurs créations côtoieraient des articles de marques célèbres ou éthiques du monde entier. Voilà comment ces personnes ont fini par compter pour 40 % ou 50 % de nos collaborateurs. » Et M. Peart d’ajouter : « Je crois que tout ça concorde avec notre grande idée de départ et avec nos toutes premières aspirations pour Goodee. »

Malgré tout, leurs premières expériences personnelles en tant que seuls fournisseurs noirs face aux acheteurs les ont exposés à des préjugés systémiques et inconscients, selon Byron Peart.

« Alors oui, nous avons effectivement déjà été dans la peau du client. Mais du point de vue de notre marque et de nos partenaires, il y a un véritable engouement à prendre part à une expérience différente et tellement plus universelle. Notre diversité est en train de véritablement changer le monde de la création. C’est très valorisant pour nous. »

Trouver le financement qui convient à l’étape de croissance de votre entreprise

Entrepreneure noire observant avec enthousiasme la silhouette de la ville du haut d’un toit-terrasse.


Toute entreprise en pleine croissance ou sur le point de prendre de l’expansion a besoin de capitaux. Pour en obtenir, il existe des options pour tous les besoins, toutes les tailles d’entreprise, tous les secteurs, toutes les étapes de croissance et tous les cycles d’exportation.

Pour les entreprises détenues par des Noirs, les obstacles systémiques à l’obtention de capital sont bien réels. En effet, d’après une étude réalisée en 2023 par Bain & Company, un cabinet d’experts-conseils d’envergure internationale, 60 % des entrepreneurs noirs avouent qu’ils préféreraient traiter avec des institutions financières où les Noirs sont mieux représentés. Mais les choses sont sur le point de changer.

Les options de soutien financier sont multiples et adaptées à l’évolution de votre entreprise.

L’autofinancement d’amorçage

Historiquement, les entrepreneurs noirs ont recours à « l’autofinancement d’amorçage »; ils bâtissent donc leurs entreprises en partant de rien, sinon de leurs propres fonds – au lieu de faire appel à du financement externe.

Dans le sondage Building Black Businesses in Canada: Personas, Perceptions and Experiences mené en 2021, 71 % des répondants ont autofinancé leur capital de démarrage, en partie parce que la capacité de leurs proches de contribuer financièrement leur paraissait limitée. Ce n’était pas la solution idéale pour eux, mais plutôt un dernier recours après plusieurs tentatives avortées. Très peu d’entre eux ont déclaré avoir bénéficié d’investissements providentiels, d’investissements en capital-risque ou d’investissements privés.

Avantages

  • Nul besoin de faire bonne impression, sinon auprès des clients. Ne pas dépendre d’investisseurs, c’est aussi avoir plus d’emprise sur ses produits et ses dépenses en capital.
  • Il est plus facile de changer de cap. Quand on s’autofinance, on peut réagir plus rapidement aux fluctuations du marché ou de la demande.
  • On est seul maître à bord. Certes, vous endossez tous les risques, mais vous récoltez aussi tous les lauriers et êtes l’unique propriétaire de votre entreprise.

Inconvénients

  • Le temps devient une denrée rare. Comme l’autofinancement d’amorçage exige qu’on s’appuie sur ses propres deniers, on est souvent obligé d’avoir un emploi ou même de cumuler à cela un emploi à temps partiel. En pareilles circonstances, on se retrouve souvent à la course pour respecter les échéances et les délais d’exécution sont comparativement plus longs.
  • On ne bénéficie d’aucune aide extérieure. Les investisseurs n’offrent pas que du soutien financier. Ils peuvent également permettre de tisser des liens et d’obtenir des conseils qui pourraient s’avérer déterminants pour la réussite d’une entreprise.
  • Tous les risques pèsent sur vos épaules. Vous avez peut-être tout à gagner si vous réussissez, mais vous pouvez aussi perdre gros en cas d’échec. Même la croissance coûte de l’argent, quand vient le moment d’assumer le paiement des factures, du personnel ou d’autres coûts indirects. C’est un pari risqué, à moins que votre entreprise soit rentable.
  • Fardeau financier et incidence sur la cote de crédit : L’autofinancement d’amorçage peut éroder votre cote de crédit, ce qui complique l’obtention de futurs prêts. Pour la restaurer et reconquérir la confiance des prêteurs, il faudra adopter une planification financière stratégique, faire preuve de discipline et acquérir de solides compétences en développement de relations.

Si l’autofinancement d’amorçage s’avère être la solution la plus viable, vous devrez alors en gérer les risques en faisant ce qui suit :

  • Rembourser vos dettes à taux d’intérêt élevé pour réduire les limites financières.
  • Utiliser des cartes de crédit sécurisées ou devenir un utilisateur autorisé afin de bâtir un dossier de crédit.
  • Effectuer vos paiements à temps pour conserver un bon dossier de crédit.
  • Surveiller votre rapport de solvabilité, contester les erreurs et maintenir votre niveau d’utilisation du crédit au minimum.

Au fur et à mesure que votre cote de crédit s’améliore, explorez les options de crédit classiques afin de renforcer votre assise financière.

Selon Doug Minter, gestionnaire de partenariats à la CCNC, la Chambre a toujours fourni des ressources éducatives aux entrepreneurs, en mettant l’accent sur la littératie financière et les compétences en gestion de crédit pour les aider à améliorer leur situation de crédit personnelle. Le programme piloté par des conseillers aborde 12 sujets, dont l’établissement de budget, les opérations bancaires, l’épargne, la gestion du crédit, les prêts hypothécaires, les assurances, les placements, les impôts, la retraite, la planification financière et la protection contre la fraude. Ces modules sont accessibles en ligne par le biais de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC).

Le financement par la famille et les amis

L’argent des jeunes entreprises qui n’ont pas les moyens de leurs ambitions vient souvent en premier lieu de la famille et des amis. C’est ce qu’on appelle « l’argent des proches ». L’expression « famille et amis » a un sens plutôt large ici, car elle peut désigner un peu tout le monde : famille immédiate, collègues, connaissances, etc. Les recherches révèlent que 27 % des entreprises canadiennes envisageant d’exporter leurs produits ou services d’ici deux ans et 25 % des exportateurs actuels ont recours à ce type de financement.

Ce type de financement peut revêtir de nombreuses formes, comme une banale contribution de 1 000 $ en échange d’une participation en capital. Dans tous les cas, l’entreprise n’en devient pas pour autant une « entreprise familiale ». C’est simplement un signe que votre entourage vous soutient.

Avantages

  • C’est le type de financement le moins coûteux. Vous pourrez normalement déterminer les modalités vous-même, qu’il s’agisse d’un prêt ou d’un apport en capital.
  • C’est le moyen le plus facile de recueillir des fonds de démarrage. Une bonne idée, un plan d’affaires et un argumentaire convaincant devraient suffire.
  • Vous avez de la flexibilité dans le versement de dividendes ou les remboursements. Votre famille et vos amis peuvent être plus conciliants qu’une banque sur ces sujets.
  • Tout le monde y trouve son compte. Une fois l’entreprise sur les rails, vous pourrez partager l’argent cumulé avec votre famille et vos amis pour les remercier d’avoir eu foi en votre projet.

Inconvénients

  • Le risque touche tout le monde. Nombreuses sont les jeunes entreprises qui coulent, ce qui peut mettre à mal les relations personnelles. Assurez-vous que vos proches n’investissent que du superflu!
  • Le financement est limité. Vous n’avez pas beaucoup de capital à votre disposition. Vous finirez par devoir aller en chercher ailleurs.
  • Les guerres de pouvoir vous guettent. Vous pourriez recevoir plus que de l’argent dans cette affaire. Ce type de financement pourrait laisser croire à votre famille et vos amis qu’ils ont leur mot à dire dans la gestion de votre entreprise.

On parle souvent de la richesse générationnelle et des avantages intergénérationnels au sein des communautés noires. Dans cet article, Shawnnette Fraser explique pourquoi la richesse générationnelle est décisive pour changer les mentalités à l’égard des Canadiens noirs.

Le financement par capitaux propres

Pour se développer, une entreprise a besoin de capital dès le début de son parcours. Or, il est difficile d’emprunter auprès d’un établissement de crédit avant d’être établi, de générer des recettes ou d’avoir des flux de trésorerie positifs, sauf si certains des actifs ou certaines des créances de l’entreprise peuvent servir de garantie.

Le financement par capital de préamorçage ou d’amorçage

Le but du financement par capital d’amorçage est de mobiliser suffisamment de fonds auprès d’investisseurs externes pour que l’entreprise prenne son envol ou conçoive un prototype. En contrepartie, l’entreprise offre des titres de participation allant de 50 000 $ à 2 millions de dollars. Cette formule est particulièrement intéressante quand on n’a pas les moyens de s’autofinancer ou qu’on ne dispose d’aucune marge de crédit. L’absence de fonds de roulement est d’ailleurs la principale cause d’échec d’un grand nombre d’entreprises en démarrage.

Avantages

  • Puisque les investisseurs providentiels investissent leur propre argent, ils sont souvent plus portés sur la négociation et moins frileux que les banques.
  • Les investisseurs providentiels auront habituellement un droit de participation dans votre entreprise au lieu de toucher des intérêts ou de se faire rembourser l’argent qu’ils ont avancé. Si vous échouez, ils ne reçoivent rien.
  • Ils peuvent aussi vous faire profiter de leur savoir-faire en matière de réseautage et vous donner des conseils d’experts sur l’expansion de votre entreprise, car ils sont déjà passés par là. Grâce à eux, vous pourriez profiter de débouchés plus intéressants.
  • Ces investisseurs ont généralement une bourse bien garnie et investiront de grosses sommes dans votre entreprise (des centaines de milliers de dollars ou même des millions).
  • Les investisseurs providentiels voient une certaine valeur dans le fait d’investir dans une entreprise locale pour l’amener à percer sur la scène mondiale.

Inconvénients

  • Comme les investisseurs providentiels misent sur votre potentiel, la barre en matière de rendement peut être placée très haut.
  • Chaque dollar investi par ces investisseurs signifie que vous sacrifiez une partie de vos bénéfices futurs, selon leur pourcentage de participation. En d’autres mots, vous n’êtes pas la seule personne à récolter le fruit de votre labeur.
  • Les investisseurs providentiels ne font pas que vous fournir de l’argent : ils achètent aussi un droit de regard sur vos décisions. La plupart des investissements de ce genre sont l’affaire d’une seule fois et mènent rarement à un deuxième tour de financement.
  • Pour les entreprises dirigées par des Noirs, il peut s’avérer plus difficile de trouver l’investisseur providentiel idéal au Canada, ce qui pousse certaines à se tourner vers les États-Unis, un marché plus vaste.

Ce qu’il faut inclure dans votre argumentaire pour obtenir un financement d’amorçage

  • Les détails de votre concept
  • Sa viabilité selon l’étude de marché (produit minimal viable)
  • La vision et la mission de votre entreprise
  • Le résultat de vos analyses commerciale et démographique
  • Un document présentant les membres de l’équipe fondatrice et leurs rôles respectifs

Le financement par capital-risque ou capital-investissement (séries A, B ou C)

Une fois qu’une entreprise a fait ses preuves et génère un certain engouement, elle a souvent besoin de capital additionnel pour prendre de l’expansion et grossir son chiffre d’affaires.

En plus des investissements providentiels, les entrepreneurs peuvent recourir au financement par capital-risque ou capital-investissement, dans le cadre duquel un investisseur institutionnel, une banque d’investissement ou une institution financière appuie une entreprise en démarrage ou une petite entreprise qui présente un grand potentiel de croissance à long terme.

Grosso modo, ceux qui injectent du capital-risque dans votre entreprise misent sur votre rentabilité et reçoivent généralement des titres de participation ou des droits de vote en retour.

  • Le financement de série A est important au début du cycle de développement, mais comme les entreprises en démarrage n’ont pas eu le temps de bâtir leur clientèle, elles ont du mal à obtenir ce genre de financement.
  • Comme le financement de série B convient aux entreprises plus établies, les fonds injectés sont utilisés pour le développement de produits, l’acquisition de talents, la prospection et le marketing.
  • Le financement de série C sert à faire fleurir une entreprise déjà bourgeonnante.

Avantages

  • Le financement de série permet à votre entreprise de recevoir du capital et d’établir des liens avec ses investisseurs, et indique que vos bailleurs de fonds croient au fort potentiel de croissance de votre entreprise ou de votre produit.
  • La grande rigueur dont il faut faire preuve dans les contrôles financiers, les analyses et l’examen de la conformité des valeurs mobilières ne fera que consolider votre entreprise.
  • En ayant plus de capital en poche, vous pourrez vous démarquer en recrutant des gens talentueux et accroître votre notoriété en misant sur des campagnes de marketing plus attrayantes et une percée des marchés étrangers.

Inconvénients

  • En acceptant du financement par capital-risque – cédant par le fait même des titres de participation, ou des droits de vote –, vous risquez de perdre le contrôle.
  • Les fonds investis peuvent servir au développement, mais si les recettes ne suivent pas, vous pourriez faire les frais d’une ambition excessive ou consacrer en vain des ressources à l’acquisition de clients.
  • Les entreprises qui utilisent ce type de financement sont soumises à des attentes de rendement plus élevées, sont plus ensevelies sous la paperasse et tendent à perdre un peu le contrôle… sans parler des risques associés à la croissance.

Les financements spécialisés pour les entreprises dirigées par des Noirs

  • BKR Capital se spécialise dans les investissements précoces et transformationnels au profit d’entreprises technologiques novatrices et fondées par des Noirs, par exemple Goodee, Treepz, Aarternal et Protexxa. EDC investit également dans ce fonds pour soutenir indirectement les petites entreprises.
  • Le Fonds de prospérité pour l’avancement des communautés noires est un organisme de bienfaisance voué au soutien des entreprises dirigées par des Noirs : il leur facilite l’accès au capital, et accorde des subventions à des organismes caritatifs et à but non lucratif.
  • Le programme Investissements EDC propose du financement par capital-risque aux exportateurs, entreprises et fonds dont les recettes annuelles sont comprises entre 10 et 300 millions de dollars, ainsi que des investissements de stade ultérieur à ceux qui génèrent entre 5 et 50 millions de dollars. Les initiatives stratégiques du programme visent notamment les technologies propres et le commerce inclusif.
  • Tribe Ventures, fonds de capital-risque de 20 millions de dollars, a été lancé par Tribe Network (en anglais seulement) pour investir dans des entreprises fondées et dirigées par des personnes racisées, dès les stades de préamorçage et d’amorçage.
  • La Banque de développement du Canada (BDC) a investi 250 millions de dollars dans le soutien financier et la formation d’entreprises dirigées par des Noirs, des Autochtones ou des femmes.

Lise Birikundavyi, partenaire de gestion à BKR Capital, conseille aux propriétaires d’entreprise noirs cherchant à obtenir du financement de « s’adapter à fond aux personnes qu’il faut convaincre. En se représentant un investisseur fictif (tout comme on imagine un client fictif), ils optimiseront mieux leur temps et leurs chances d’obtenir rapidement du financement. »

Elle insiste : la première impression est déterminante, alors vous devez maîtriser parfaitement tous les aspects de vos activités. « Affirmez la valeur de votre entreprise et démontrez sa viabilité par des preuves concrètes », ajoute Mme Birikundavyi. Selon elle, il faut également bâtir et entretenir des relations avec les investisseurs, car un « non » peut devenir un « oui » du jour au lendemain si on préserve des relations saines et qu’on illustre sa capacité à gérer son entreprise.

Le financement offert par des institutions financières ou financement par emprunt

L’obtention d’un financement bancaire semble être chose facile. Pourtant, il arrive que des propriétaires d’entreprises noirs ressentent une certaine méfiance à l’égard des fameuses « cinq grandes banques » canadiennes. Le sondage de 2023 réalisé par Bain & Company a révélé que 25 % des entrepreneurs canadiens noirs ne faisaient pas confiance aux banques, tandis que 19 % considèrent que le travail des banques les sert eux et leur communauté.

Même ceux qui tentent leur chance se heurtent à des obstacles systémiques. En 2020, un sondage d’Industrie Canada sur le financement des petites et moyennes entreprises (PME) qui s’est intéressé aux intérêts sur les prêts a permis de conclure que 81 % des entrepreneurs noirs étaient obligés de fournir des garanties, contre 62 % des autres demandeurs. Alors que 77 % de ces autres demandeurs offraient un élément d’actif commercial en garantie, 86 % des entrepreneurs noirs donnaient un actif personnel en garantie, comme leur maison.

Avantages

  • Les mensualités sont prévisibles.
  • L’entreprise bâtit son dossier de crédit.
  • Le fait d’être en contact avec un banquier peut vous aider à obtenir d’autres types de financement.
  • Vous pouvez décider de l’affectation des fonds.

Inconvénients

  • Les formalités peuvent être longues.
  • L’entreprise doit afficher une excellente cote de crédit, voire être constituée en société.
  • Le prêt nécessite généralement un nantissement particulier.

Ce qu’il faut savoir quand on fait affaire avec une banque

Comment votre solvabilité est évaluée : Les institutions financières déterminent la solvabilité de votre entreprise en fonction de la solvabilité et du rendement d’autres organisations commerciales comparables à la vôtre, ainsi qu’en analysant les antécédents de votre entreprise (emprunts, remboursements, cycle d’exploitation, délais de paiement, etc.).

Pourquoi les actifs étrangers ne sont pas toujours acceptés : Les actifs détenus ou les comptes ouverts à l’étranger ne sont guère porteurs de valeur pour les banques canadiennes, car il est difficile de les liquider ou d’en réclamer le produit en cas de non-remboursement du prêt contracté.

Concurrence pour l’obtention de prêts : Aussi brillante votre idée d’entreprise soit-elle, elle devra sans doute rivaliser avec d’autres concepts tout aussi ingénieux. Voilà pourquoi il est crucial de préparer une analyse de rentabilisation, des prévisions, vos états des résultats et autres informations du même genre.

Bancable ou solvable : Les entreprises avec des données financières sont bancables. Elles peuvent donc ouvrir un compte d’entreprise pour déposer leurs recettes et payer leurs factures. Pour être solvable, on doit pouvoir présenter des états des actifs, des états financiers, un inventaire et des comptes clients pour une période de trois ans. Il faut aussi avoir une cote de risque minimale.

Prêt bancaire pour petite entreprise et prêt bancaire commercial : Le premier exige un bon dossier de crédit personnel et de bons flux de trésorerie, tandis que le second sert normalement à des dépenses d’investissement ou d’exploitation importantes et constitue une dette liant l’entreprise à une banque.

Le financement bancaire pour les entreprises dirigées par des Noirs

De nombreuses institutions financières offrent des programmes conçus spécialement pour les entrepreneurs noirs.

  • Le programme de prêt aux entrepreneurs noirs de RBC propose aux propriétaires d’entreprise noirs des prêts allant jusqu’à 250 000 $. Pour en faire la demande, il faut fournir, en ligne, un plan d’affaires d’une page, des projections financières pour les jeunes entreprises, ou un état financier de fin d’exercice pour les entreprises de plus de deux ans. Pour les jeunes entreprises, il est aussi possible de passer par le Programme de démarrage pour entrepreneur.e.s noir.e.s de RBC.
  • BMO pour les entrepreneurs noirs est un programme de prêts allant jusqu’à 150 000 $ réservé aux entreprises détenues à plus de 50 % par des Canadiens noirs, et dont les recettes annuelles dépassent 10 millions de dollars. Ces prêts peuvent être utilisés pour des investissements en capital, pour des fonds de roulement ou pour financer à court terme des comptes clients.
  • Un prêt pour l’entrepreneuriat des communautés noires de CIBC offre jusqu’à 250 000 $ (taux variable et modalités flexibles). CIBC contribue également à la subvention non remboursable de 2 000 $ maximum accordée par le Fonds de prospérité pour l’avancement des communautés noires.
  • Le Programme d’accès au crédit pour les entrepreneurs noirs de la Banque TD vise à rendre les produits et services bancaires plus accessibles aux entreprises dirigées par des Noirs en annulant les frais d’ouverture de dossier pour les nouvelles demandes de crédit et les demandes d’augmentation de crédit inférieures à 50 000 $, en appliquant les intérêts pour un maximum de 12 mois sur certains produits et en offrant le soutien de l’équipe Expérience de la clientèle noire.
  • Le prêt entrepreneuriat inclusif de BDC offre jusqu’à 350 millions de dollars à des entreprises majoritairement détenues par des femmes, des Autochtones ou des Noirs et générant moins de 3 millions de dollars. Son but est d’appuyer les objectifs de croissance de ces entreprises, de diversifier le monde de l’entrepreneuriat et de le rendre plus équitable.

Depuis 2021, plusieurs programmes spéciaux pour les entrepreneurs noirs ont vu le jour, ouvrant à ces derniers des perspectives de croissance par injections de capitaux, notamment avec des prêts à terme. Toutefois, la Chambre de commerce noire du Canada affirme qu’il faut aussi davantage de formations et d’options concernant les marges de crédit.

On recourt généralement aux prêts pour acquérir des actifs, alors que les marges de crédit sont préconisées pour combler les besoins à court terme en fonds de roulement et pour pallier les écarts de flux de trésorerie. Il est capital de préserver le crédit et la valeur nette des propriétaires d’entreprises, que celles-ci soient en démarrage ou en plein essor.

Cinq éléments dont les banques ont besoin pour évaluer une demande de crédit

1. Définissez clairement vos objectifs et la façon dont les fonds seront dépensés pour les atteindre. Le gestionnaire de comptes de l’institution financière pourra ainsi mieux vous orienter vers un prêt, une marge de crédit ou une autre solution.

2. Apportez les états financiers de trois années pour attester la viabilité de votre entreprise. Il vous faudra aussi un plan d’affaires, des projections financières et des preuves de solvabilité. Un conseil : il est plus facile d’emprunter de l’argent quand on en génère déjà. Évitez donc de présenter votre demande de crédit quand vos résultats sont au plus bas; l’institution financière pourrait juger que les risques sont trop élevés.

3. Établissez la liste de vos garanties, comme des biens immobiliers, des équipements, des stocks et des comptes clients. Sachez que pour chaque dollar emprunté, les banques réclament généralement le double en garantie. De même, les stocks disponibles comptent habituellement pour la moitié de leur valeur pour un prêt, tandis que les créances sur le marché canadien valent 0,65 $ par dollar emprunté. Si vous avez une assurance crédit, ce chiffre passe à 0,90 $ par dollar emprunté.

4. Préparez une présentation qui expose à la fois votre vision et vos résultats financiers. Soyez imbattable sur les questions liées à votre marché d’exportation, aux risques et aux occasions, et aux plans à court terme et projections à long terme.

5. Tenez compte de l’appétit pour le risque de votre institution financière et montrez-lui comment elle récupèrerait les sommes perdues, le cas échéant. L’Assurance crédit et les garanties de fonds de roulement d’EDC sont conçues pour réduire les risques qu’assument les banques en finançant votre entreprise. En savoir plus.

Les organismes gouvernementaux

Les sources d’information sur les programmes de soutien gouvernementaux sont si nombreuses que le foisonnement de sites Web, de pages et d’applications peuvent être décourageants.

Innovations Canada a donc conçu l’Outil de recherche d’aide aux entreprises pour aider les entrepreneurs et exportateurs à cibler rapidement les options idéales en répondant à de courtes questions sur leurs objectifs commerciaux et leurs besoins financiers.

Le Programme d’investissement pour le commerce inclusif d’EDC

EDC a mis en place un Programme d’investissement pour le commerce inclusif qui s’inscrit dans une stratégie plus vaste en la matière. Plusieurs grandes initiatives sont ainsi en cours :

  • un engagement de 200 millions de dollars sous forme de financement par capitaux propres pour remédier aux difficultés d’accès au capital des groupes en quête d’équité;
  • une collaboration avec BKR Capital (en anglais seulement), une société de capital-risque qui s’emploie à investir dans des entreprises technologiques canadiennes en préamorçage et en amorçage fondées par des entrepreneurs noirs;
  • la création, en 2020, du programme de diversité des fournisseurs, qui consiste à collaborer avec des organisations certifiant les entreprises de la diversité, a donné lieu à 3,4 millions de dollars en approvisionnement auprès de ces fournisseurs.

Le Programme d’investissement pour le commerce inclusif a été conçu spécialement pour les gens souhaitant investir dans des entreprises dirigées par des femmes, ou dotées d’équipes de direction misant sur la diversité, qui mobilisent ou ont récemment mobilisé des fonds à l’appui de l’augmentation de leur volume d’exportations. Il facilite l’accès au capital pour les femmes, les Autochtones et les Noirs, entre autres. EDC y participe à titre de co-investisseur ou de membre d’un consortium, aux côtés d’autres fonds de capital-risque admissibles, en vue de stimuler la croissance internationale de ces entreprises. EDC investit des fonds aux conditions du marché et n’accorde aucune subvention dans le cadre de ce programme.

Pour profiter du Programme, l’entreprise exportatrice doit fournir :

  • une brève description de son entreprise et de son secteur;
  • un état de ses recettes des douze derniers mois et annualisées;
  • une proposition de financement de la transaction (si possible);
  • une description de l’utilisation des recettes et son profil d’exportation.

L’entreprise doit également répondre aux critères suivants :

  • Être une entreprise canadienne détenue ou dirigée par une personne qui occupe des fonctions de cadre supérieur et qui s’identifie comme femme, Autochtone, Noire, racisée, membre de la communauté 2SLGBTQI+ ou handicapée.
  • Avoir au sein de la haute direction des membres issus de la diversité qui détiennent une part des capitaux propres équivalente à celle des autres membres de même niveau.
  • Enregistrer une croissance des recettes commerciales de 500 000 $ et avoir un fort potentiel de croissance à l’exportation.
  • S’engager à former un conseil d’administration misant sur la diversité.

En savoir plus.

Les prêts pour petite entreprise de la Banque de développement du Canada (BDC)

Les entreprises canadiennes générant des recettes et en activité depuis plus de 24 mois peuvent demander un prêt pour petite entreprise à la Banque de développement du Canada. Cette société d’État a pour mission d’appuyer la création et le développement d’entreprises canadiennes. Pour bénéficier du prêt, il faut avoir une bonne cote de crédit et l’âge de la majorité dans sa province ou son territoire de résidence.

  • La demande se fait en ligne.
  • Il n’y a pas de frais d’ouverture de dossier.
  • Les taux et les modalités sont raisonnables.
  • Aucun bien personnel n’est demandé en nantissement.
  • Le remboursement du capital peut être reporté pendant les six premiers mois.
  • Le prêt peut être remboursé sur cinq ans, sans pénalité pour les paiements forfaitaires.
  • Vous pouvez obtenir jusqu’à 100 000 $.

En savoir plus.

Prêt entrepreneuriat inclusif de BDC

Ce programme a été conçu pour les entreprises constituées en société en activité au Canada et dont le chiffre d’affaires est inférieur à 3 millions de dollars; il favorise la diversité et l’équité dans le monde de l’entrepreneuriat.

Pour être admissible, l’entreprise doit être détenue et dirigée à au moins 51 % par des membres de communautés marginalisées (Autochtones, femmes ou Noirs).

  • La demande se fait en ligne.
  • Il n’y a pas de frais d’ouverture de dossier.
  • Les taux et les modalités sont raisonnables.
  • Aucun bien personnel n’est demandé en nantissement.
  • Le remboursement du capital peut être reporté pendant 24 mois.
  • Vous pouvez obtenir jusqu’à 350 000 $.

Les garanties de fonds de roulement d’EDC

Certaines institutions financières hésitent à assumer les risques associés à vos projets sur la scène internationale. Pour aider les exportateurs concernés à concrétiser leurs projets, EDC a mis en place des garanties de fonds de roulement. En gros, avec l’appui d’EDC, votre institution financière pourrait vous proposer des prêts qui répondent aux besoins de votre entreprise (accroître votre clientèle à l’étranger, signer de gros contrats internationaux, acquérir de nouveaux équipements, ouvrir un bureau à l’étranger ou fournir des actifs en nantissement).

Les subventions et autres formes de financement

Fonds de prêts pour l’entrepreneuriat des communautés noires

Le fonds de prêts pour l’entrepreneuriat des communautés noires est issu d’un partenariat entre la Fédération africaine canadienne économique (FACE), le gouvernement du Canada, BDC et des institutions financières du secteur privé. Le fonds octroie des prêts allant jusqu’à 250 000 $ à des entreprises canadiennes dirigées par des Noirs. Voici les documents à fournir lors de la présentation d’une demande :

  • un plan d’affaires détaillé;
  • les états financiers de l’exercice en cours;
  • les projections financières sur deux ou trois ans;
  • les déclarations d’impôt et l’avis de cotisation de l’entreprise (dernier exercice);
  • une déclaration de la situation financière personnelle;
  • une pièce d’identité avec photo délivrée par le gouvernement;
  • un certificat de constitution en société ou d’enregistrement de son entreprise.

Programme de démarrage pour entrepreneur.e.s noir.e.s

Futurpreneur propose aux jeunes entrepreneurs noirs de 18 à 39 ans un programme de démarrage incluant de l’accompagnement, des ressources et des prêts pour jeunes entreprises. Cliquez ici pour connaître tous les critères d’admissibilité, les exigences à observer et les exclusions.

Fonds de prospérité pour l’avancement des communautés noires

Le Fonds de prospérité pour l’avancement des communautés noires s’inscrit dans le cadre d’un investissement de 10 millions de dollars sur cinq ans de la Banque TD destiné à venir en aide et à accorder des prêts aux entrepreneurs canadiens noirs dotés d’un modèle d’affaires durable, mais ayant essuyé le refus d’une institution financière canadienne au cours des deux dernières années. Les candidats admissibles pourraient se voir accorder jusqu’à 50 000 $ en financement.

Programme Créavenir de Desjardins pour jeunes entrepreneurs

  • Ce programme de Desjardins Créavenir s’adresse aux entrepreneurs de 18 à 39 ans en démarrage à Montréal. Ils peuvent bénéficier d’une marge de crédit allant jusqu’à 15 000 $ au taux préférentiel plus 0,5 % pour une période de 5 ans.
  • Dans certains cas, une subvention maximale de 5 000 $ peut être accordée comme mise de fonds pour accéder à d’autres sources de financement.

Voici les critères d’admissibilité au prêt et à la subvention :

  • Résider et lancer son entreprise sur l’île de Montréal.
  • En être à la phase de lancement ou être en activité depuis moins de trois ans.
  • Être âgé de 39 ans tout au plus.
  • Être membre ou futur membre d’une caisse Desjardins participant au programme.
  • S’engager à utiliser l’aide financière reçue pour accéder à d’autres sources de financement.

Votre entreprise est-elle détenue majoritairement par une ou des personnes qui s’identifient comme Noirs, membres d’autres communautés racialisées ou autrement issues de la diversité ?

Dites-le-nous

Akeem Gardner : du basket-ball à la biotechnologie

Image of black entrepreneur and CEO of biotech firm, Akeem Gardner


À l’époque où il portait le maillot de joueur numéro 22 pour l’équipe de basket-ball de l’Université d’Ottawa, Akeem Gardner rêvait de devenir entraîneur.

Aujourd’hui, ce double entrepreneur et chef de la direction de l’entreprise biotechnologique Canurta Therapeutics (en anglais seulement) est plutôt meneur de jeu : il est stratégique, habile, et capable de s’adapter et d’orienter les passes décisives du jeu.

Malgré tous les revers – la COVID-19, les retournements de situation et les difficultés de financement – M. Gardner n’a pas cessé de dribler le ballon. Au contraire, le capital de son entreprise s’élève maintenant à plus de 10 millions de dollars grâce à l’apport d’investisseurs, à des subventions publiques et au financement obtenu.

Le prochain tour de financement d’amorçage, en vue d’essais cliniques, sera déterminant pour Canurta, qui ambitionne de se hisser au rang d’entreprise pharmaceutique canadienne spécialisée dans les produits thérapeutiques botaniques.

« Nous nous préparons au prochain tournant », affirme M. Gardner, dont le programme de mise au point de médicaments repose sur la technologie numérique et l’apprentissage automatique dans le domaine de la botanique.

« Notre objectif est de transformer des molécules naturelles rares en médicaments d’origine botanique pour faire avancer le domaine des maladies neurodégénératives avec une approche plus sûre que celle des remèdes synthétiques actuellement sur le marché », explique-t-il.

Les premiers essais cliniques porteront sur une molécule brevetée particulière dérivée, en partie, d’un sous-produit botanique. La thérapeutique est donc en voie d’améliorer la qualité de vie des patients atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA), une maladie dégénérative qui attaque les cellules nerveuses, causant la perte du contrôle musculaire. Les malades n’ont généralement pas plus de 18 à 24 mois à vivre une fois le diagnostic posé.

« Jusqu’à maintenant, notre capital a servi à mettre à l’échelle et protéger la propriété intellectuelle de notre technologie pionnière, ainsi qu’à mettre au point les données nécessaires pour justifier la poursuite de nos programmes. Nous savons que nous pouvons fabriquer ces produits en respectant les normes les plus strictes de l’industrie. Il est temps pour nous de révéler au monde ce que nous savons faire : nous nous employons à mettre une innovation canadienne au service non seulement des Canadiens, mais aussi de la population mondiale », précise-t-il.

Ce qui a grandement incité M. Gardner à se lancer dans la biotechnologie, c’est le changement de cap du gouvernement du Canada quant à l’usage médical du cannabis en 2016, par l’intermédiaire du Règlement sur l’accès au cannabis à des fins médicales (RACFM), suivi de la légalisation de la substance en 2018. Une aubaine pour les scientifiques canadiens, qui ont dès lors pu miser sur des activités de recherche et développement jusque-là inenvisageables dans le domaine thérapeutique.

« Je peux affirmer que nous bénéficions des nombreuses décisions prises par le gouvernement canadien en faveur des produits thérapeutiques botaniques, et c’est d’autant plus vrai pour un jeune entrepreneur noir comme moi. Le fait de pouvoir désormais formuler des demandes qui auraient été impossibles auparavant nous donne une longueur d’avance pour bonifier notre portefeuille de propriété intellectuelle, qui commence d’ailleurs à intéresser des pays et des marchés étrangers. »

Tout au long de son parcours, M. Gardner a fait appel à EDC, à BDC et à Financement agricole Canada (FAC). Si, au début, « soit il était trop tôt, soit les choses n’étaient pas tout à fait au point », l’entreprise de M. Gardner est désormais à l’avant-garde du domaine en perpétuelle évolution des sciences de la vie. Sa persévérance et la croissance de son entreprise lui ont permis non seulement de se tailler une place parmi ses pairs dans l’industrie, mais aussi de bâtir des relations durables, qu’il utilise maintenant à bon escient pour faciliter l’édification d’un centre canadien de recherche et de production et stimuler le développement des activités d’exportation de Canurta à l’international.

L’avenir s’annonce radieux, maintenant, mais le parcours de M. Gardner pour en arriver là a été semé d’embûches. Après un diplôme universitaire suivi d’un baccalauréat en droit au Royaume-Uni, il a voulu se lancer dans la production de chanvre à Orangeville, en Ontario.

Armé de passion pour son projet et « seulement d’une paire de cisailles », il s’est informé auprès de cultivateurs, a appris tout ce qu’il pouvait et a constitué son capital de départ avec l’aide de ses proches. Il a également pris part à des réseaux et à des programmes d’incubation, comme Altitude Accelerator et Innovate Niagara (en anglais seulement) est.

Contre toute attente, l’obstacle majeur que constituait la pandémie s’est avéré opportun : M. Gardner a été contraint de laisser de côté ses projets liés aux produits du chanvre et s’est tourné vers les soins de santé. Entretemps, il avait fait la connaissance de spécialistes des sciences biologiques (Université de Guelph, Collège Lambton et Collège George Brown) dont les recherches portaient sur les produits biothérapeutiques.

Grâce aux recherches de l’Université de Guelph, M. Gardner a pu réunir les 500 000 $ qui lui ont permis de lancer Canurta Therapeutics. En route vers son prochain objectif, il met un point d’honneur à faire profiter d’autres entrepreneurs noirs des leçons qu’il a apprises tout au long de son parcours.

« En premier lieu, il faut toujours travailler plus dur que les autres et tout savoir sur son secteur d’activité. Ça ne signifie pas qu’on doit littéralement tout connaître, mais plutôt qu’il faut être assez malin pour prendre conscience de ses limites et demander de l’aide, au besoin », déclare-t-il.

« Ensuite, il faut s’affranchir de toute mentalité victimaire. On ne doit pas se laisser freiner par ça. Toutes les portes peuvent s’ouvrir à nous, même si on doit frapper un peu plus fort. » Et de conclure : « Il nous faut certes nous astreindre davantage à la tâche, mais les résultats sont payants. »

Le parcours de M. Gardner témoigne de la vision, de la ténacité et de la souplesse de l’entrepreneur, qui s’est assuré une réussite durable en misant sur la pensée stratégique et la collaboration.

Atténuer les risques : des outils pour protéger votre entreprise

Étudiant en ingénierie échangeant avec une formatrice noire tout en travaillant sur un ordinateur.


Pour la plupart des exportateurs, atténuer les risques, c’est viser la réussite tout en prévoyant les entraves et les détours qui pourraient s’imposer en cours de route. Or, pour les entrepreneurs noirs, la thématique du risque s’invite très tôt, dès l’étape du financement.

« Le plus complexe, c’est lorsque l’autofinancement d’amorçage constitue le plus gros du capital », explique Agatha Alstrom, vice-présidente des Solutions d’assurance et de fonds de roulement à EDC. « Les structures bancaires ne sont pas toujours propices à l’accompagnement des entrepreneurs qui s’exposent à un tel risque, alors il faut parfois fournir une montagne de documents pour obtenir un prêt, aussi modique soit-il. »

Même quand on est bien informé sur l’éventail de subventions ou de financements privés et publics offerts, la complexité du système de demande empêche plusieurs d'avancer dans le processus.

« On doit faire en sorte que les exportateurs n’aient qu’une porte à franchir pour obtenir du financement, ajoute-t-elle. On a aussi besoin de sensibiliser sur la quantité de renseignements requis et de simplifier le tout. »

Pour en savoir plus, EDC a mené un sondage auprès des entrepreneurs noirs, en s’intéressant au processus de demande et aux moyens de le simplifier, aussi bien à EDC qu’au sein d’autres organismes, comme BDC. Autre facteur de risque pour les exportateurs noirs, surtout ceux issus de l’immigration : la réticence des institutions financières à soutenir le commerce avec des économies émergentes.

« Bien souvent, ces exportateurs font affaire avec leur pays d’origine, des marchés avec lesquels les institutions financières traditionnelles ne sont pas toujours familières et qui peuvent donc les rendre réticentes. Parfois, les banques ne comprennent pas les produits exportés lorsque ceux-ci relèvent d’une autre culture. »

Pour assurer la réussite de ses entreprises clientes dirigées par des Noirs, EDC a mis en place divers produits, outils et stratégies d’atténuation des risques.

1. Connaissance des marchés

En plus de leur offrir des renseignements, des conseils et du soutien, EDC offre aux exportateurs la possibilité d’atténuer leurs risques par différents moyens, à commencer par la connaissance des marchés. EDC publie régulièrement des rapports sur les marchés financiers mondiaux; ces derniers renferment les dernières nouvelles financières et économiques touchant les marchés établis et émergents.

La compréhension d’un marché potentiel sous tous ses aspects (droits de douane, sanctions, expédition et dédouanement, etc.) – est cruciale pour surmonter ou déjouer les difficultés qui pourraient se poser. En outre, il faut savoir qu’une entreprise faisant affaire avec un pays étranger est assujettie à ses taxes (impôt national et taxe à l’importation). Par l’intermédiaire d’ExportActions, EDC propose des informations et des ressources ciblées qui sauront vous aider, notamment des guides, webinaires et articles. (D’autres excellentes ressources spécialisées sont offertes via ExportActions sur l’élaboration d’un plan d’affaires ou d’exportation, l’accroissement des ventes, l’entrée sur de nouveaux marchés et les garanties.)

2. Assurance contre le défaut de paiement

Une fois installés sur de nouveaux marchés avec de nouveaux clients, les exportateurs sont exposés au risque de défaut de paiement. Pour contrer ce risque, l’Assurance crédit de portefeuille d’EDC est offerte à tout exportateur canadien. Autrement dit, si un client ne paie pas, refuse de prendre livraison des marchandises, résilie un contrat avant l’expédition des produits, ou si des troubles civils entravent le paiement, EDC couvre jusqu’à 90 % des pertes assurées. Dans bien des cas, les institutions financières sont plus enclines à accorder un prêt au vu de cette garantie.

Cliquez ici pour obtenir un devis gratuitement.

3. Accès à un fonds de roulement

Pour les entreprises générant plus de 10 millions de dollars par an, EDC a prévu les prêts directs. Par l’intermédiaire de ce programme, EDC collabore avec des prêteurs pour combler les lacunes en matière de financement, moyennant des tarifs proportionnels au risque.

Notre Programme de prêts à l’expansion internationale (PPEI) offre des garanties de fonds de roulement. De concert avec des institutions financières, nous prenons en charge certains risques internationaux que celles-ci n’assumeraient pas à elles seules. Les emprunteurs peuvent ainsi bénéficier d’un plus gros fonds de roulement.

Pour comprendre vos besoins en fonds de roulement et élaborer un plan de gestion des flux de trésorerie, inspirez-vous du modèle d’état des flux de trésorerie gratuit de BDC et de son calculateur de flux de trésorerie.

4. Fluctuation des taux de change

Les variations de taux de change font partie des aléas récurrents pour les exportateurs. Ces fluctuations sont dues à des facteurs imprévisibles, comme des phénomènes météorologiques extrêmes ou des contextes politiques instables, ou encore l’inflation, les taux d’intérêt ou la balance commerciale entre les pays.

Pour réduire les coûts à cet égard et se prémunir contre les changements brutaux, il est judicieux de suivre la valeur du dollar canadien et d’adapter sa stratégie en conséquence. En mettant en place une stratégie de couverture du risque de change, il est possible de prévoir plus précisément les fluctuations et de bien ajuster ses tarifs pour protéger ses marges bénéficiaires. Cliquez ici pour en savoir plus sur les instruments de couverture de change.

La Garantie de facilité de change d’EDC protège vos marges bénéficiaires en verrouillant les taux de change. Découvrez ici si vous êtes admissible et comment ça fonctionne.

Comprendre et respecter les règlements en matière d’exportation

Tableau d’affichage électronique d’opérations de change présentant de grandes devises mondiales.


Quand on exporte vers les États-Unis ou ailleurs, on n’échappe pas à la paperasse, que ce soit pour comprendre les règlements touchant l’importation, tant en ce qui concerne l’expédition de marchandises que la gestion des questions de douane à la frontière. Il existe toutefois plusieurs ressources pour aider les entreprises.

  • Le Guide pas-à-pas à l’exportation du Service des délégués commerciaux propose un processus en dix étapes, de l’évaluation du potentiel d’exportation à la maîtrise de l’aspect juridique du commerce international.
  • Le guide à l’exportation de marchandises de l’Agence des services frontaliers du Canada répertorie les exigences de déclaration, les formulaires de demande, ainsi que des renseignements sur l’inspection des marchandises exportées et sur vos responsabilités.
  • En partenariat avec le Forum pour la formation en commerce international (FITT), EDC offre la série d’apprentissage allégée d’EDC x FITT, riche en articles sur l’établissement de circuits de ventes à l’international, les risques associés aux devises étrangères, ainsi que la traversée des frontières et la gestion des droits de douane, entre autres sujets d’intérêt.
  • Un article d’EDC intitulé Comprendre les Incoterms vous explique tout ce que vous devez savoir sur ces sigles à trois lettres : il décrit les obligations, les risques et les coûts qui incombent au vendeur et à l’acheteur dans le cadre d’un contrat de vente international.
  • L’expédition de marchandises à l’étranger peut tourner au casse-tête quand on ne fait pas affaire avec la bonne entreprise de fret. EnListe d’EDC tire parti du réseau international d’EDC pour vous aider à trouver les meilleurs transitaires dans le monde. Les partenaires d’EDC, comme l’Association des transitaires internationaux canadiens (ATIC), peuvent en effet être d’un grand secours.
  • Vous vous demandez comment mettre en place votre propre programme pour assurer la conformité de vos échanges commerciaux? Trouvez les réponses que vous cherchez dans l’article Conformité et logistique : ce que vous ignorez peut vous coûter cher.

Votre entreprise est-elle détenue majoritairement par une ou des personnes qui s’identifient comme Noirs, membres d’autres communautés racialisées ou autrement issues de la diversité ?

Dites-le-nous

L’art de tisser des liens par le réseautage

Groupe mixte de jeunes professionnels souriants qui écoutent et discutent au cours d’une réunion d’affaires.


« Les occasions sont comme les portes : elles se ferment aussi vite qu’elles s’ouvrent. Profitez de chaque occasion qui se présente à vous. Point à la ligne. »

– Wes Hall, fondateur de WeShall Investments, une société de capital-investissement, et récipiendaire du Prix du chef d’entreprise canadien de l’année en 2022

Le réseautage : quelle importance pour votre entreprise?

D’après un sondage mondial (en anglais seulement) réalisé par LinkedIn, près de 80 % des professionnels affirment que le réseautage joue un rôle charnière dans la réussite des affaires, car il permet d’attirer de nouveaux clients, d’obtenir des renseignements plus précis et de trouver un mentor susceptible de changer la donne.

Pourtant, il est difficile pour les propriétaires d’entreprise noirs d’accéder à un réseau d’affaires – ou d’en dénicher un misant sur la diversité –, ce qui nuit grandement à leur capacité à se doter d’un mentor et d’obtenir du soutien financier.

« À l’évidence, seulement 1 % des fonds de capital-risque sont accordés à des hommes noirs et 0,1 %, à des femmes noires et latino-américaines. Statistiquement parlant, les fondateurs d’entreprise blancs obtiennent 76 % du financement alors que leurs homologues féminines récoltent la majorité du financement consacré à la diversité », explique Myriam Francisque, d’EDC.

Qui plus est, même si 86 % des organisations sondées en 2022 (en anglais seulement) ont en place des politiques officielles sur la diversité au sein des conseils, il n’y a presque aucun administrateur noir, autochtone ou de couleur dans les conseils d’administration au Canada.

« Pour ces personnes, le réseautage constitue en fait une entrave, ajoute Mme Francisque. En affaires, tout se résume à développer un réseau et à se faire des contacts. C’est de cette façon qu’on décroche des contrats. Mais comment faire? »

Même si un propriétaire d’entreprise hésite à s’introduire dans un réseau où les participants ne lui sont pas familiers, il faut savoir traverser ces barrières pour réussir, affirme-t-elle.

« Ne laissez pas les préjugés des autres vous arrêter. Si vous voulez bâtir une entreprise solide et prospère, mettez tout en œuvre pour y parvenir. Votre clientèle, c’est tout le monde. Votre but est d’attirer autant de clients que possible, alors mettez-vous en valeur. Vendez vos idées à quiconque vous écoute. Sortez de votre zone de confort, recommande Mme Francisque. Ce ne sera pas facile, mais il est essentiel de persévérer. »

La motivation du Groupe de ressources pour les employés noirs (GREN) d’EDC est de comprendre les désagréments et les obstacles auxquels font face les exportateurs noirs qui cherchent à trouver leur place dans le réseau d’EDC.

« Le besoin pour les organisations de faire mieux, d’offrir des occasions plus équitables, de reconnaître les problèmes systémiques existants et de soutenir nos démarches commerciales inclusives coïncide avec le décès de George Floyd (qui a déclenché le mouvement Black Lives Matter en 2020) », explique Gwladys Tapsoba, coprésidente du GREN et conseillère, Relations internationales et avec les organismes de crédit à l’exportation à EDC.

Le GREN collabore avec quelques exportateurs noirs afin de faire connaître leur expérience, de créer une communauté favorisant l’atteinte des objectifs et d’influencer positivement le point de vue des jeunes entrepreneurs sur les affaires et l’exportation, ajoute-t-elle.

« À EDC, nous prenons soin de nos clients et nous tenons à ce que nos employés noirs témoignent de leur vécu. Nous réunissons notre clientèle et notre personnel afin qu’ils échangent des connaissances, ce qui nous permet de refaçonner l’écosystème d’EDC », renchérit Gwladys.

« Ce faisant, nous serons mieux en mesure de faire valoir les activités d’EDC et de veiller à mieux comprendre les besoins de nos clients. Par exemple, bien que nos exportateurs noirs soient exceptionnels, ils n’entrent pas toujours dans le moule. Notre relation vise donc à leur apporter un soutien financier et à leur donner les outils nécessaires pour surmonter les nombreux obstacles qui se dresseront devant eux en raison de leurs produits ou de la couleur de leur peau. C’est d’ailleurs ce que fait EDC, du début à la fin. »

Qui inclure dans son réseau d’affaires?

Que ce soit pour trouver ou bâtir un réseau facilitant la croissance de votre entreprise, vous devrez immanquablement aller chercher les conseils, le soutien et les connaissances spécialisées de certaines personnes pivots, notamment :

  • un mentor ou un coach de cadres qui œuvre à titre de conseiller, officiellement ou non;
  • des spécialistes de votre domaine, des membres d’associations et des Ieaders de votre milieu qui sont prêts à vous faire part de leurs bons coups et de leurs contacts;
  • des conseillers financiers et juridiques et des comptables professionnels qui peuvent vous soutenir et vous aider à acquérir des connaissances et à affronter les problèmes de nature financière ou juridique;
  • des représentants d’organismes gouvernementaux, comme EDC, BDC et le Service des délégués commerciaux, qui vous donnent accès à une multitude de ressources, de programmes de financement et de partenariats potentiels;
  • des partenaires stratégiques potentiels qui peuvent vous aider à rayonner et à mieux connaître les marchés.

Réseauter à l’ère numérique

Si le réseautage est important, il demande aussi de la détermination et du courage, puisque cela vous demande de vous placer dans une situation où vous pourriez ne pas vous sentir à votre place, ou encore de bâtir un réseau de A à Z.

Comme cette perspective ne plaît pas à tout le monde, il faut savoir miser sur ses forces, fait observer Dave Hale, qui dit avoir souvent été le seul propriétaire d’entreprise noir dans la pièce.

« Le réseautage ne fonctionne que pour certains types de personnes, qui se sentent interpellées par cette stratégie. Il y a cependant une foule de façons de faire croître une entreprise, et parfois, les gens d’autres horizons peuvent s’y prendre autrement », explique le fondateur de Craft&Crew, une société de réseautage commercial située à Ottawa.

En ayant une présence en ligne bien pensée, vous pourrez établir et consolider votre marque personnelle ou organisationnelle et développer votre réseau. Voici quelques plateformes de réseautage virtuel qui valent le détour.

  • LinkedIn : Comptant plus de 740 millions de membres dans 200 pays, LinkedIn est devenu bien plus qu’un simple babillard où afficher votre CV et le profil de votre entreprise. Publiez du contenu (articles, textes d’opinion, nouvelles) et joignez-vous à des groupes, qui sont organisés en fonction de différentes catégories professionnelles, pour faire progresser votre nombre d’abonnés et avoir des discussions fructueuses.
  • Facebook : Les groupes Facebook constituent d’excellents réseaux officieux permettant le libre échange de renseignements. Pour trouver des groupes qui pourraient vous intéresser, entrez des mots-clés dans la barre de recherche, ou utilisez un moteur de recherche. Une fois membre d’un groupe, publiez des nouvelles ou posez des questions touchant les affaires. N’oubliez pas que vos publications doivent respecter les règles du groupe.
  • X (anciennement Twitter) : On le sait : il est facile de se perdre dans les méandres de X. La plateforme vous permet toutefois de suivre les principaux acteurs de votre secteur, de lire les dernières nouvelles qu’ils publient et même de leur poser des questions ou de leur demander des recommandations : tout ça en quelques clics.
  • Événements virtuels : Les événements virtuels ont beaucoup évolué depuis le début de la pandémie. Les réseaux sociaux, les associations industrielles et les organismes gouvernementaux, comme EDC, tiennent régulièrement des événements virtuels auxquels vous pouvez participer.
  • Ne manquez surtout pas de vous créer un compte MonEDC gratuit pour accéder à des webinaires, à des guides et à des articles qui portent sur un large éventail de sujets, allant du réseautage aux contrats internationaux.

Réseaux stratégiques

Le Carrefour du savoir pour l’entrepreneuriat des communautés noires (CSEN) est un réseau national de six centres de recherche dont le mandat est de réaliser des recherches et des études permettant d’aider les entreprises détenues par des personnes noires à atteindre leur plein potentiel. L’un de ses principaux livrables est le projet de cartographie de l’écosystème, grâce auquel les participants, les organisations et les investisseurs peuvent jouir d’une visibilité nationale. Cliquez ici pour en savoir plus ou pour rejoindre la communauté du CSEN.

Sedulous Women Leaders est un écosystème d’entrepreneuriat qui s’emploie à outiller, encadrer, épauler et former les femmes immigrantes des milieux de la gestion et de l’entrepreneuriat. L’organisation offre aussi des programmes d’incubation pour le commerce de détail et une école d’entrepreneuriat, ainsi que le programme primé REAP+iLaunchHERproduct, qui vise le développement de l’expertise nécessaire pour la vente au détail.

La Chambre de commerce noire du Canada (CCNC) contribue au développement économique des entreprises détenues par des personnes noires au Canada et propose des ressources, des programmes et des événements de réseautage.

La Fédération africaine canadienne économique (FACE) est une organisation nationale bilingue donnant accès aux entreprises détenues par des personnes noires à un réseau, à des ressources et à de l’information.

Le Groupe 3737 est une organisation montréalaise à but non lucratif qui compte 12 bureaux à travers le Canada et qui offre des programmes gratuits de soutien entrepreneurial et des initiatives visant à promouvoir les entreprises de la diversité ethnoculturelle.

CORALUS (anciennement SheEO) est une communauté mondiale dont le mandat est d’épauler et d’outiller les femmes et les personnes non binaires. CORALUS compte sur un réseau d’un million d’« activatrices » qui aident les femmes à atteindre leurs objectifs d’affaires.

Startup Canada aiguille les entrepreneurs canadiens vers les outils, les groupes et le soutien dont ils ont besoin pour démarrer et développer leur entreprise.

Le programme d’accélération du commerce (PAC) d’EDC est un programme unique et innovant conçu pour aider les PME à acquérir les connaissances et le réseau de contacts nécessaires à l’atteinte de leurs objectifs d’exportation.

Voici une liste d’associations provinciales offrant aussi des activités de réseautage :

  • Black Business Association of BC
  • Black Business Initiative – Programme d’entrepreneuriat noir du Canada atlantique
  • Black Canadian Women in Action (Alberta)
  • Black Entrepreneurs and Businesses of Canada Society
  • Black Founders Network
  • Fonds de prospérité pour l’avancement des communautés noires
  • Audace au Féminin
  • Fonds Afro-Entrepreneurs
  • Black Canadian Women in Action
  • Black Entrepreneurship Alliance

Une équipe pour appuyer votre réussite à l’international

Groupe de trois professionnels collaborant dans un bureau moderne.


Quelle que soit la taille de votre entreprise ou l’étape à laquelle vous vous trouvez dans votre parcours, le gouvernement du Canada est là pour vous épauler.

En effet, une équipe interreliée de partenaires du gouvernement fédéral qui œuvrent ensemble afin de soutenir votre croissance à l’échelle mondiale a été mise sur pied. Que vous ayez besoin d’une aide à la recherche ou au développement, de stratégies de financement, de solutions pour surmonter les risques, d’un accès à des renseignements sur les marchés ou de contacts pour renforcer votre présence sur un marché, cette équipe saura vous aider.

Service des délégués commerciaux du Canada

Depuis plus de 120 ans, le Service des délégués commerciaux (SDC), présent dans plus de 160 villes autour du monde, aide les entreprises canadiennes à tisser des liens, à apprivoiser les marchés étrangers et à trouver du soutien sur place. Les missions commerciales vers les pays au fort potentiel d’exportation sont parmi ses services les plus prisés.

  • Découvrez le monde des missions commerciales d’Équipe Canada.
  • Entrez en contact avec un délégué commercial au Canada ou à l’étranger en cliquant ici.
  • Consultez le Guide pas-à-pas à l’exportation du SDC.
  • Apprenez-en plus sur le programme CanExport et la façon dont la stratégie de commerce inclusif du Canada peut aider votre entreprise.

Banque de développement du Canada

Connue comme la banque des entrepreneurs, la Banque de développement du Canada (BDC) travaille depuis plus de 75 ans avec les PME, auxquelles elle offre du financement et des conseils à toutes les étapes de leur croissance.

Agences de développement régional

Sept agences de développement régional ont été mises sur pied dans le cadre du Plan pour l’innovation et les compétences du gouvernement du Canada afin de contribuer au développement des affaires dans chaque région du pays. Cliquez ici pour en savoir plus sur les centres de développement régional du Canada.

Programme d’aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches du Canada

Le Programme d’aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches du Canada (PARI CNRC) stimule l’innovation chez les PME en leur donnant accès à de l’aide financière, à des services consultatifs ainsi qu’à un réseau d’entreprises et à une expertise en recherche et développement au Canada.

Service de croissance accélérée d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada

Le Service de croissance accélérée d’Innovation Canada fournit aux entrepreneurs et aux entreprises les outils dont ils ont besoin pour croître et prendre de l’expansion. Ses conseillers en innovation effectuent des recherches de ressources en fonction de vos besoins.

Services de commerce international d’Agriculture et Agroalimentaire Canada

Obtenez ici des renseignements sur les marchés de l’agroalimentaire, des services liés aux salons professionnels, des ressources marketing et bien d’autres services centrés sur les marchés internationaux de l’agroalimentaire.

L’appui d’EDC

Solutions financières

L’Assurance crédit d’EDC protège votre bénéfice net si votre client américain ou étranger ne vous paie pas.

Les garanties de fonds de roulement d’EDC permettent de maximiser le fonds de roulement proposé par votre institution financière en assumant une partie des risques internationaux que votre institution financière ne prendrait pas seule.

Le Programme d’investissement pour le commerce inclusif d’EDC est un programme destiné aux femmes et autres exportateurs issus de la diversité qui cherchent à mobiliser, ou qui ont récemment mobilisé, un financement par capitaux propres pour soutenir leur croissance à l’étranger.

Expertise en commerce international

Webinaires d’EDC : Nos webinaires en direct et sur demande mettent en vedette des spécialistes du commerce de renommée internationale et portent sur un ensemble de sujets incontournables dans le domaine du commerce international : comment cibler et gagner de nouveaux clients, repérer votre prochain marché d’exportation (et y trouver des agents dignes de confiance), obtenir plus de financement pour étendre vos activités, et plus encore.

Centre aide-export d’EDC : Obtenez des réponses aux questions les plus importantes que se posent les entreprises canadiennes – instantanément et gratuitement. Si vous ne trouvez pas de réponse à votre question, vous pouvez la poser directement à un conseiller d’EDC.

Série d’apprentissage allégée d’EDC x FITT (Forum pour la formation en commerce international) : Cette série peut vous aider à acquérir les compétences et la confiance qu’il vous faut pour croître grâce aux ressources d’apprentissage gratuites du FITT (en vidéo ou en format PDF), la référence mondiale en préparation opérationnelle. Les formations traitent, entre autres, des contrats et des accords de partenariats internationaux, de la traversée des frontières et de la gestion des douanes, ainsi que du choix d’une stratégie d’entrée sur le marché.

ExportActions d’EDC : Des premières étapes du parcours de l’exportation aux tendances de la sphère commerciale internationale, nos experts vous livrent leurs connaissances et leurs réflexions pour aider votre entreprise à partir à la conquête des marchés mondiaux.

Perspectives économiques mondiales d’EDC : Profitez de conseils d’experts et de profils pays pour prendre des décisions d’affaires éclairées.

Le mot de la fin

Les ressources offertes aux exportateurs et entrepreneurs noirs peuvent sembler déroutantes, difficiles d’accès, voire inaccessibles, mais nous espérons que les renseignements et les conseils fournis dans ce guide sauront vous aider à faire croître votre entreprise. Nous sommes là pour vous aider.

Des questions?

Une équipe d’EDC spécialisée dans ce domaine est là pour vous aider. Communiquez avec nous ici.

Demandes des médias : media@edc.ca ou 1­888­222­4065.

À PROPOS D’EXPORTATION ET DÉVELOPPEMENT CANADA

Qui sommes-nous?

Exportation et développement Canada (EDC) est l’organisme de crédit à l’exportation du Canada. Son mandat consiste à soutenir et à développer le commerce extérieur du Canada en aidant les entreprises canadiennes à profiter des débouchés offerts sur le marché international. Nous sommes une société d’État financièrement autonome, indépendante du gouvernement du Canada.

Avis de non-responsabilité

EDC ne garantit d’aucune façon l’exactitude, l’actualité ou l’exhaustivité des renseignements contenus dans la présente. Elle n’est aucunement responsable des pertes ou dommages occasionnés par une inexactitude, une erreur ou une omission liée au présent document ou en découlant. Celui-ci ne donne aucun avis juridique, financier ou fiscal et ne doit pas être lu dans cette optique. Pour obtenir de tels conseils, il faut consulter un professionnel compétent.

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Date de modification : 2025-11-06

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